Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/159

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

III

— Philippe, c’est avec vous que je veux visiter la campagne. Venez-vous ce matin ?

Fanchette s’était levée à l’aube, et comme par hasard, avait rejoint dans le parc Chouchou qui s’y trouvait déjà. Le château dormait encore. La femme de chambre, que madame Martin d’Oyse avait donnée à la jeune fille, rangeait ses vêtements là-haut. À la cuisine on préparait le thé et les jardiniers mangeaient la soupe. C’était donc ici la solitude favorable à Fanchette. Mais Philippe se rembrunit. Ses yeux semblèrent se tapir plus profondément au creux de l’arcade