Page:Yver - Mirabelle de Pampelune.djvu/194

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

XXIV

Voilà vingt-quatre heures que M. Henri attend Louise. Il est un peu nerveux. À chaque fois que la porte de sa chambre s’ouvre, il doit faire effort pour ne pas arracher à deux mains ce pansement qui l’aveugle. Par moments il a envie de pleurer, car il est très faible et il éprouve de petits chagrins puérils, pour un ordre, une défense de son infirmière. Elle est pourtant très bonne, cette infirmière ; depuis hier, il se sent choyé par elle comme un ancien blessé auquel on s’intéresse. Continuellement elle entre pour s’informer de son état, de ce qu’il désire. Tenez, la voici encore. Mais non,