Aller au contenu

Page:Yver - Monsieur Dominique.djvu/197

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

pendant que ses larmes coulaient sur la broderie achevée, et qu’elle disait :

— Ton oncle n’est pas venu, ma chère fillette ; je vois bien maintenant que tout espoir est perdu. Je ne l’attends plus.

Cécile sentit son cœur se gonfler, mais elle s’était fait un devoir de toujours distraire et consoler sa mère ; elle prit la batiste qui des genoux de Mme Béatrix glissait lentement à terre.

— Comme c’est joli ! dit-elle, que c’est bien fait et combien vous vous êtes hâtée pour finir !…

— Oui, répondit la jeune femme ; je veux aller porter cet ouvrage demain au magasin, où l’on me fournira d’autre travail, j’espère.