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Salvador

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Magasin d’Éducation et de Récréation, Tome XIII, 1901
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SALVADOR



Il s’appelait Salvador, un doux nom qui signifie, au delà des Pyrénées et même un peu en deçà, le Sauveur.

Il était le septième garçon de la famille et il avait six ans et demi.

Là où il était né, — à Ciboure, le joli village basque, dont les vieilles maisons à pignons dégringolent du coteau pour venir se ranger en bataille sur le bord de la Nivelle, juste en face de Saint-Jean-de-Luz — on prétendait qu’il avait le pouvoir !…

Vous vous demandez, sans doute, quel pouvoir était celui de ce gamin, pas plus haut qu’une botte, toujours pieds nus, la veste trouée aux coudes, un béret crasseux sur la tête ?…

Mais le pouvoir, quoi !… tout le monde, là-bas, savait bien ce que cela voulait dire !… Car, dans ce lointain midi qui confine à l’Espagne, une croyance populaire, que de solides enseignements religieux n’ont pu déraciner, veut que le septième garçon d’une famille soit doué d’une puissance surnaturelle dont la marque est révélée par une croix au palais.

Il reçoit au baptême le nom de Salvador !… Sa seule présence bénit le toit qui l’abrite et en écarte les maladies, les accidents, la mort même !…

Du plus loin qu’il pouvait se rappeler, Salvador Harboure retrouvait dans sa petite mémoire d’enfant des souvenirs de réveils brusques, au milieu de la nuit. Quelqu’un avait frappé à la porte ! On parlementait un instant, puis on tirait le petiot de son berceau, on le roulait dans un vieux châle et on l’emportait jusqu’à la maison voisine où la mort était venue heurter.

Le pauvre mignon ouvrait de grands yeux étonnés, ne comprenant pas pourquoi tout le monde pleurait autour de lui et il se rejetait sur l’épaule de sa mère, effrayé par le visage, qui reposait sur l’oreiller, aussi pâle que les statues de cire de l’église.

Quand il avait ôté plus grand, on lui avait appris une courte prière qu’il balbutiait docilement, les yeux gonflés de sommeil.

Plus tard, on lui avait dit qu’un petit Salvador devait donner à tous l’exemple de la sagesse, le bon Dieu ne pouvant rien accorder à un enfant méchant !

Salvador s’efforçait donc d’être sage — quand il y pensait — ; ses parents ne se plaignaient pas trop de lui ; ils ne se plaignaient d’ailleurs de personne, pas même de la Providence, comme tant d’autres ! Ils étaient pauvres, c’est vrai ; ils avaient eu beaucoup de peine à élever leur nombreuse famille ; mais tout ce petit monde, en dépit de la misère, du pain dur, de la cheminée sans feu, l’hiver, avait poussé à miracle ; jamais on n’avait vu d’enfants plus forts ni mieux portants !…

Un à un, ils avaient quitté le nid paternel, comme les petits des hirondelles, lorsque les ailes leur sont venues : les trois aînés payaient leur dette à l’État ; les trois cadets servaient déjà comme mousses. Salvador restait seul au logis !

Le papa de Salvador était pêcheur : il faisait partie de l’équipage de la grande chaloupe « thonière », la Sainte-Marie, dont le patron n’était pas commode tous les jours… Mais que voulez-vous ?… Il fallait bien que Joannès Harboure le supportât, puisqu’il était trop pauvre pour avoir un bateau à lui !…

La maman de Salvador tenait un tout petit commerce d’épicerie et, tant bien que mal, on vivotait ainsi, depuis le premier de l’an jusqu’à la Saint-Sylvestre, dans la vieille maison des Harboure, située à mi-côte de la ruelle empierrée qui grimpe au cimetière.

Le jour où commence cette histoire était un jeudi de la fin de septembre. Les écoliers avaient congé, mais non les pêcheurs qui ne connaissent pas de chômages, en dehors des grandes fêtes carillonnées et des jours de gros temps où les chaloupes ne peuvent sortir.

Le papa de Salvador était donc à son poste, bien loin au large, à pêcher le thon.

Mme Harboure avait dû aller à Bayonne, où il y avait marché, pour y faire quelques acquisitions nécessaires. On ne l’attendait qu’au dernier train. En son absence, une cousine complaisante avait promis de surveiller la petite boutique.

Salvador avait été livré à lui-même, et j’ai le regret d’être obligé de dire qu’il avait terriblement polissonné toute la journée avec les mauvais garnements du pays !…

Le matin, ils avaient regardé pêcher les vieux marins qui demeurent immobiles des heures entières, les yeux fixés sur leur flotteur, une pipe courte au coin de la bouche.

Ils avaient couru le long du garde-fou de pierre, qui borde le port, comme des loups de mer sur le bastingage des grands navires.

A marée basse, ils avaient fait de magnifiques ricochets sur la baie aussi unie qu’un lac.

À deux heures, ils avaient surpris un peintre dans un chemin creux et ils s’étaient entassés sur ses épaules avec des chuchotements admiratifs.

Tout cela encore n’était rien auprès de la distraction inattendue qu’ils avaient eu la bonne fortune de rencontrer sur le coup de cinq heures.

Nos gamins se trouvaient à ce moment au Socoa, le village de pêcheurs blotti au pied du vieux fort crénelé qui gardait jadis l’entrée de la baie de Saint-Jean-de-Luz.

Ils venaient de flâner longuement au milieu des ancres rouillées et des chaudières rouges, percées de trous où il est si amusant de se cacher lorsque le contremaître de l’usine a le dos tourné.

Ils avaient respiré à pleins poumons la brise de mer où flottaient des senteurs de varech mêlées à la bonne odeur saine du goudron et aux émanations, moins agréables, des chiens de mer corrompus, dont les peaux séchaient sur des cordes, semblables à des suroîts d’enfants.

Ils croyaient avoir épuisé toutes les ressources de l’endroit lorsqu’ils étaient tombés sur le déchargement d’un bateau qui apportait du charbon au petit garde-côte de l’État, une jolie goélette dont la coque blanche, cerclée d’or, était si pimpante qu’on eût dit, lorsqu’elle filait sur la mer, toutes voiles dehors, une mouette avec un joyau au cou.

Les enfants s’étaient joints aux matelots et, pendant une heure, ils avaient travaillé autant et peut-être même plus qu’eux.

Jusque-là rien de bien mal, n’est-ce pas ? mais voilà où les choses s’étaient gâtées : un camarade de Salvador, un mauvais sujet, lui avait dit :

« Il faut nous payer, puisque nous avons pris de la peine !… moi, d’abord, je me bourre les poches de charbon !… »

Et Salvador avait eu la faiblesse de suivre son exemple.

Quand il fut rentré chez lui, où il n’y avait plus personne — la vieille cousine étant partie, une fois la boutique fermée — et où il faisait déjà très sombre, à cause de l’orage qui montait, il se sentit mal à l’aise…

Il lui semblait que ce charbon qui gonflait ses poches lui pesait lourdement sur le cœur.

Il toucha à peine au gros morceau de pain laissé dans le buffet à son intention et, tout de suite, il s’assoupit, la tête sur la table.

À peine endormi, il eut un cauchemar affreux auquel se mêlaient les grondements du tonnerre lointain ; des hommes noirs vidaient ses poches en ricanant et, après avoir embrasé le charbon dans la cheminée, ils essayaient de l’entraîner lui-même de ce côté, avec le dessein évident de le faire rôtir !…

Salvador se défendait comme un beau diable lorsque le bruit de la porte qui s’ouvrait le réveilla en sursaut !…

Qui donc était là ?… Les hommes noirs ?… Et, tout effaré, il se frotta les yeux pour y voir plus clair !… Non, ce n’étaient pas les hommes noirs !… C’était une toute petite ombre, pas plus haute que lui…

« Est-ce qu’il y a quelqu’un ? cria la petite ombre qui n’osait pas avancer.

— Oui, il y a moi, Salvador !…

— Oh ! tant mieux !… C’est justement toi que je veux… »

Et, avec plus de vigueur qu’on n’aurait pu en attendre d’une si petite ombre, elle entraîna le garçonnet dans la ruelle où flottait encore un semblant de jour.

Salvador reconnut alors la petite Gracieuse. Elle habitait une vieille masure, sur la falaise, tout près du Sémaphore.

Son papa s’était noyé avec tout l’équipage de la Désirée pendant la terrible tempête du mois de janvier précédent et Salvador avait entendu raconter qu’on n’avait même pas retrouvé son corps, ni celui de ses compagnons pour les mettre en terre sainte, la mer de Saint-Jean-de-Luz, au dire des marins, ne rendant jamais ce qu’elle a pris !…

« Que me veux-tu donc ? demanda le jeune garçon.

— C’est pour maman qui est bien malade, expliqua la fillette.

— Qu’est-ce qu’elle a ?

— En lavant du linge, elle a eu chaud, et puis froid, et il lui est venu quelque chose de gros dans la gorge. Ça l’étouffe.

— Je sais ce que c’est ! fit Salvador d’un air entendu, impayable chez un aussi petit homme. On appelle ça un abcès ! Mon frère aîné, Dominique, en a eu un cet été à son retour de Chine… Le médecin de Saint-Jean-de-Luz l’a soigné…

— Nous sommes trop pauvres, nous, pour payer le médecin, fit Gracieuse tristement. Alors j’ai pensé à toi et je suis venue te chercher… On dit comme ça, dans le pays, que tu as le pouvoir de guérir !… »

Le gamin se redressa fièrement :

« Je ne suis pas un Salvador pour rien ! répondit-il. Partons tout de suite !… »

Et, sans se préoccuper de la nuit qui tombait rapidement, du ciel qui devenait de plus en plus menaçant, les deux enfants dégringolèrent en courant la ruelle caillouteuse qui aboutissait au quai, à l’embouchure même de la rivière.

Ils prirent alors la route du Socoa, sorte de corniche, taillée de main d’homme dans le coteau, sur laquelle la mer s’acharne, pendant l’hiver, avec une véritable furie.

Ils marchaient, courbés en deux, pour mieux résister au vent qui soulevait des tourbillons de poussière. Les roulements du tonnerre se rapprochaient : des éclairs illuminaient l’horizon, tantôt comme des zigzags flamboyants ou des jets d’or liquide, tantôt comme des feux de Bengale monstres.

À mi-chemin, le vent devint si fort que les enfants durent renoncer à aller plus loin…

« Si nous nous réfugiions là, » proposa Salvador, en indiquant sur le revers du coteau une petite hutte de feuillage, qui, pendant l’hiver, servait d’abri aux douaniers.

Gracieuse fut obligée de dire oui, bien que cela l’ennuyât fort de s’attarder ; mais le moyen de faire autrement !…

« Cette pauvre maman ! dit-elle, une fois qu’elle fut entrée dans la cabane. Elle dormait quand je suis partie… Pourvu qu’elle ne se réveille pas !… Que dirait-elle en ne me trouvant plus auprès d’elle ?…

— Ne te tourmente pas ! répondit Salvador d’un ton protecteur. Dès qu’elle me verra, elle comprendra tout. »

La pluie tombait à présent… L’eau ruisselait dans la hutte, sauf dans le tout petit coin où les enfants s’étaient blottis l’un contre l’autre :

« Qu’est-ce que tu as de dur dans ta poche ? » demanda Gracieuse, au bout d’un moment.

Salvador, pour ne pas avouer sa faute, l’aggrava par un mensonge :

« C’est des pierres, » répondit-il.

Et, s’il n’avait pas fait si noir, Gracieuse l’eût vu rougir.

Elle ne lui en demanda pas davantage et de nouveau ils se turent…

La pluie commençait à diminuer… le tonnerre s’éloignait du côté de la montagne où on l’entendait rouler d’écho en écho, comme si des géants se fussent amusés, là-bas, à jouer aux quilles avec des morceaux de Pyrénées.

Au bord de la mer, les orages sont souvent terribles ; mais ils vont vite, emportés sur l’aile du vent.

Les enfants purent, un quart d’heure après, se risquer à quitter leur abri, et, la main dans la main, leurs pieds nus faisant flic-flac dans la boue du chemin, ils reprirent leur course vers le Socoa.

S’ils n’avaient pas connu le pays comme ils le connaissaient, ils se seraient sûrement noyés ou rompu le cou avant d’être arrivés à destination !…

Les embûches étaient partout !…

Ici, c’étaient les traverses de bois du petit chemin de fer qui va à la digue… Là, le bord, sans parapet, du port, très profond à marée haute… Plus loin, le sentier de chèvres qui escalade la falaise…

Grâce à leur longue habitude de tous ces mauvais pas, nos petits amis se tirèrent parfaitement d’affaire et atteignirent, sains et saufs, la vieille bicoque, si déjetée vers l’est, que, lorsqu’elle gémissait sous l’effort des vents d’hiver, on la croyait toujours prête à s’effondrer !…

La maman de Gracieuse ne dormait plus, et, si elle ne s’était pas préoccupée de sa petite fille, c’est que, n’ayant pour toute veilleuse que les éclairs du ciel, elle s’était imaginé que l’enfant reposait sur son matelas de varech. Elle fut bien surprise en l’entendant arriver du dehors.

« Ama ![1] », dit la fillette, je vous amène Salvador, il vient pour vous guérir !

Et pendant que le garçonnet s’approchait de la malade à tâtons, Gracieuse alluma un bout de chandelle qui éclaira imparfaitement la grande chambre aux poutrelles noires.

Salvador commença par réciter la courte prière que sa maman lui avait apprise, puis il s’assit au pied du lit sur une chaise dépaillée — la seule qu’on vît dans le pauvre logis — et il attendit que son pouvoir opérât.

Mais il n’opérait pas vite !… La malade était toujours très rouge, très accablée ; elle avait refermé les yeux et sa respiration devenait de plus en plus difficile.

Gracieuse n’osait pas bouger ; elle croyait que sa maman serait guérie tout de suite et elle trouvait le temps bien long : c’est que ça n’avait pas l’air d’aller mieux ! oh ! mais pas du tout !…

Salvador montra bientôt quelques symptômes d’agitation : il remuait les jambes, il se grattait la tête, il fourrait les mains dans ses poches…

Le souvenir de ce que sa maman lui avait souvent répété lui revenait à l’esprit : « Lorsqu’un petit salvador a été méchant, il perd son pouvoir !… »

Le bon Dieu pouvait-il, en effet, exaucer la prière d’un mauvais sujet qui avait pris ce qui ne lui appartenait pas, d’un voleur ? Car, enfin, il n’était pas autre chose !…

Et, à cette pensée désolante, Salvador retira les mains de ses poches et les porta à sa figure en éclatant en sanglots :

« Je ne le ferai plus, mon Dieu ! cria-t-il. Je vous le promets !… »

L’explosion subite de ce désespoir secoua la torpeur de la malade ; elle rouvrit les yeux et elle aperçut devant elle un petit bonhomme aussi barbouillé de noir qu’un ramoneur et dont les joues étaient bizarrement ornées de zébrures blanches, tracées par les larmes qui coulaient de ses yeux, brûlantes et pressées…

C’était si drôle qu’elle n’y résista pas, et elle se mit à rire comme elle n’avait pas ri depuis son veuvage…

Du coup, son abcès creva !…

Et, tout de suite, un réel soulagement se produisit… Juste à ce moment la porte s’ouvrit et le papa de Salvador parut…

Un douanier du Socoa l’avait prévenu, au moment où il débarquait, qu’il croyait bien avoir vu son garçon montant avec la petite Gracieuse vers la maison de la falaise, et, à tout hasard, Joannès Harboure était venu s’assurer si c’était vrai.

Il profita de ce qu’il était là pour donner à la fillette le conseil de faire gargariser sa maman, ainsi que le docteur de Saint-Jean-de-Luz l’avait ordonné à Dominique, l’été précédent.

Puis il emmena Salvador.

On trouva la pauvre Mme Harboure très inquiète ! Elle se demandait ce que son fils était devenu, et, déjà, elle partait pour aller chez le maire lui confier ses angoisses…

Salvador confessa, sans détours, ses fredaines de l’après-midi, et, comme preuve à l’appui, il extirpa de ses poches les quatre gros morceaux de charbon qui les gonflaient :

« Pour ta punition, lui dit son père, nous irons, demain matin, avant l’école, rapporter ce charbon au Socoa… C’est à l’État qu’il appartient, il faut le rendre à l’État… On ne doit jamais prendre le bien des autres, même quand on croit que ce qu’on prend n’a pas de valeur ! »

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Aujourd’hui, Salvador est un fier matelot, tanné par les vents de mer et bronzé par le soleil des tropiques.

Quand il vient en congé, tout le monde se met sur les portes pour le voir passer ou lui serrer la main ; il a si belle mine dans la vareuse à boutons de cuivre, largement échangée par le grand col bleu sur le tricot rayé !

Pour les humbles de Ciboure, obstinés dans leurs superstitions antiques, il reste toujours l’enfant providentiel dont la seule présence était une bénédiction.

Salvador ne croit plus pourtant à son pouvoir de jadis, depuis que M. le curé lui a dit, au moment de sa première communion, qu’il était ridicule et même coupable d’attribuer à certaines gens ou à certaines paroles une puissance que le bon Dieu ne leur a pas donnée ; mais il a gardé, de l’époque déjà lointaine où on l’emportait chez ceux qui souffraient, la touchante habitude d’aller de préférence vers ceux qui pleurent pour les consoler ou pleurer avec eux.

Ses camarades répètent à l’envi qu’il n’y a pas de meilleur garçon sous la calotte des cieux, et si honnête avec cela !…

Jamais on n’a rien eu à lui reprocher !… Rien, pas même une de ces petites indélicatesses de monnaie courante qu’on appelle trop facilement un bon tour pour en déguiser la laideur.

C’est que Salvador n’ignore point que chiper et voler, c’est exactement la même chose !…

Et toutes les fois qu’il a été sur le point de l’oublier, il n’a eu — pour éviter la tentation — qu’à se souvenir de cette nuit d’orage où la petite Gracieuse, du Socoa, était venue le chercher afin de le conduire près de sa maman malade, et où, raconte-t-il à l’occasion, il avait l’âme aussi noire que ses poches.

Les gens de Ciboure prétendent que Gracieuse s’est aussi toujours rappelé cette nuit-là et que, lorsque Salvador aura fini son service à l’État, on pourrait bien voir une jeune et jolie mariée descendre de la falaise du Sémaphore par le sentier pierreux, traverser le village encombré d’ancres rouillées et de chaudières écarlates, pour s’en aller, par la route en corniche jusqu’à la vieille église sombre où l’attendra celui dont son imagination de petite fille faisait jadis le gentil guérisseur de tous les maux…


J. de Coulomb.
  1. Maman, en basque.