Sous l’éventail/06
Sandoz & Fischbacher, (p. vi).
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/ae/Fi%C3%A8re_-_Sous_l%E2%80%99%C3%A9ventail%2C_1878_%28page_10_crop%29.jpg/350px-Fi%C3%A8re_-_Sous_l%E2%80%99%C3%A9ventail%2C_1878_%28page_10_crop%29.jpg)
vi
La Fête nationale
à mlles b.
Nos palais luttent de clarté ;
Des feux d’opale & d’améthyste
Se reflètent de tout côté
Sur vos yeux dont l’éclat persiste.
Paris jusqu’au soir a chanté ;
Plus d’une fois, à l’improviste,
Vos doux rires ont éclaté,
Et cependant mon âme est triste !
Hélas ! voire adieu sans espoir
Voile pour moi d’un crêpe noir
Cette fête à jamais célèbre.
Vous partez !… — tout s’emplit de deuil :
Chaque palais est un cercueil,
Chaque flamme un cierge funèbre !