Traité élémentaire de physique (Haüy)/1803/Table alphabétique

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TABLE ALPHABÉTIQUE
DES MATIÈRES
CONTENUES DANS CE TRAITÉ.


A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M -
N - O - P - Q - R - S - T - U - V - W - X - Y - Z

Les chiffres romains désignent les pages de l’Introduction, et les chiffres arabes les Paragraphes de l’Ouvrage.


A.

Aberration de réfrangibilité, occasionnée par la diffusion du foyer qui provient de la différente réfrangibilité des rayons, 886. Opinion de Newton sur l’impossibilité de la détruire, 887. Voyez lunette achromatique.

Aberration des étoiles, illusion qui a sa cause dans le mouvement progressif de la lumière, combiné avec celui de la terre dans son orbite, 780-782.

Aberration de sphéricité, occasionnée par la diffusion du foyer, qui provient de la figure sphérique des verres, 883. Moyen le plus simple d’y remédier, 884.

Accélération du mouvement produit par la pesanteur, 46 et suiv.

Accès ou retours de facile réflexion, ou dispositions d’un même rayon à être réfléchi par différentes épaisseurs d’une lame mince d’une substance quelconque, qui sont entre elles comme les termes de la série des nombres impairs, 724.

Accès ou retours de facile transmission, ou dispositions d’un même rayon à être réfracté par différentes épaisseurs d’une lame, qui correspondent aux termes de la série des nombres pairs, 724.

Acier. Reçoit difficilement le magnétisme, et conserve long-temps celui qu’il a une fois acquis, 569.

Aérostats. Moyens impraticables proposés par d’anciens physiciens pour s’élever en l’air, 335. Premiers aérostats remplis d’air dilaté, 336. Nouveaux aérostats remplis de gaz hydrogène, 337. Avantages que l’on pourroit tirer de ces machines pour le progrès de la physique, 338.

Affinité. Cause de la dureté, 26. En quoi elle consiste, 51. Manière de la concilier avec l’attraction des grandes masses, 55.

Affollemens de l’aiguille aimantée. Voyez aiguille magnétique.

Aiguille aimantée. Voyez aiguille magnétique.

Aiguille magnétique. Action que le globe terrestre exerce sur elle, 542. Les forces qui la tirent en sens contraire sont égales entre elles, 543. Ce qu’on entend par sa force directrice, 544. Rapport suivant lequel cette force varie, à mesure que l’aiguille s’écarte de son méridien magnétique, ibid. La résultante de toutes les forces qui sollicitent ses différens points est une constante qui passe toujours par le même point, 545. Théorie de ces différens effets, 597 et suiv. Diverses positions qu’elle prend, à mesure qu’on la fait mouvoir en présence d’un aimant, 557. Sa déclinaison, 578. Son inclinaison, 579. Variations auxquelles l’une et l’autre sont sujettes, 580 et suiv. Ses affollemens, 586. Diverses hypothèses imaginées pour expliquer la déclinaison et l’inclinaison, 590 et suiv.

Aiguilles flottantes sur un liquide ; phénomènes qu’elles présentent, et leur explication, 203.

Aimant. Idée qu’en avoient les anciens, 530. Découverte de sa polarité, ibid. Il offre la preuve que les objets qui ne semblent conduire qu’à des spéculations curieuses peuvent avoir un but d’utilité cachée, 611. Voyez magnétisme.

Aimants artificiels. Manière de les construire, 575. Leurs puissans effets, ibid.

Air. Considéré pendant long-temps comme un des quatre élémens, 172. Preuve de son impénétrabilité, 12. Services qu’il nous rend, 243. Sa composition, 244. Expérience qui prouve sa pesanteur, 247. Détermination de sa pesanteur spécifique, 248. Comment on a découvert que sa pression étoit la cause de l’ascension de l’eau dans les corps de pompe, 249 et suiv. Pression exercée par l’air sur le corps d’un homme de moyenne taille, 250. Inconvéniens qui résultent d’une diminution subite de cette pression, ibid. Élasticité de l’air. Diverses expériences qui servent à la prouver, 254 et suiv. L’air comprimé se resserre à peu près dans le rapport des poids dont il est chargé, 256. Différens effets qui dépendent de la compression de l’air, 257 et suiv. Manière dont la pression de l’air se combine avec le ressort de ce fluide, dans le jeu des pompes, 261 et suiv. Divers effets qui dépendent des mêmes actions, 267. Détermination de la loi suivant laquelle décroissent les densités de l’air, à mesure que ses couches sont plus élevées, 269. Action du calorique pour le dilater et augmenter son ressort, 278 et suiv. Elle est la cause du double courant d’air qui s’établit dans les appartemens à cheminée, 279. Explication du vent d’Est, par une semblable cause, 280. Rapport suivant lequel l’air se dilate entre deux limites fixes de température, 282 et 287. Le même rapport a lieu pour les divers gaz, 288 et suiv.

Air considéré comme véhicule du son. Voyez Son.

Airs de vents, 320.

Alisés (vents) ; leurs retours périodiques, 321.

Alkohol. L’augmentation de densité qu’acquiert son mélange avec l’eau n’est pas due à l’impénétrabilité, 12. Inconvéniens de son usage dans la construction du thermomètre, 164. S’élève moins que l’eau dans les tubes capillaires, 185.

Alliage. Modère la ductilité des métaux précieux, 41. Accroît leur dureté, ibid.

Alliage de la couronne d’Hiéron découvert à l’aide de la pesanteur spécifique, 57 et 60.

Amplitude d’aberration, ou distance entre les deux rayons provenus de la double réfraction, prise sur la seconde surface du milieu réfringent, 827.

Angle d’incidence de la lumière, dans le cas de la réflexion, 629. Dans le cas de la réfraction, 640.

Angle de réflexion de la lumière, 629.

Angle de réfraction de la lumière, 640.

Angle réfringent du prisme destiné aux expériences sur la lumière, 673.

Angle visuel, formé par les deux rayons qui, en partant des deux extrémités d’un objet, viennent se croiser dans la prunelle, 761.

Anguille de Surinam ou gymnote engourdissant. Sa vertu électrique, 518. Expérience à l’aide de laquelle Walsh a vu paroître une étincelle, au moment de la décharge de ce poisson, 519.

Anneaux colorés. Séries de cercles de différentes couleurs que présente une lame d’air très-mince, renfermée entre la courbure d’un objectif légèrement convexe, et la surface plane d’un second qui est plan-convexe, 714. Rapports entre les diamètres des anneaux, 715. Rapports entre ceux des cercles intermédiaires, pris aux endroits où les couleurs s’obscurcissent, 716. Autres anneaux colorés vus par réfraction aux endroits de ces cercles intermédiaires, 718. Expérience qui offre comme l’analyse du phénomène des anneaux colorés, 721 et 722. Conséquences déduites des observations précédentes, relativement à la coloration des corps, 725 et suiv.

Anomalies dans l’électrisation de certains corps par le frottement, 390.

Appareil pour les expériences électriques, faites à l’aide de la chaleur, 451. Appareil à couronnes de tasses, 494.

Arc animal. Voyez Électricité galvanique.

Arc-en-ciel. Sa description, 694. Assez souvent on aperçoit deux arcs, l’un intérieur, l’autre extérieur, ibid. Explication de l’arc intérieur, produit par les rayons efficaces de chaque couleur, ou ceux qui son tellement situés que l’angle formé par les émergens avec les incidens est un maximum, 696, 701 et 702. Explication de l’arc extérieur, où l’angle formé par les rayons efficaces émergens avec les incidens est un minimum, 699 et 703. Largeurs des deux arcs, et cause de leur augmentation, 704 et 705. Circonstances qui font varier la grandeur de l’arc-en-ciel, 706. Troisième arc-en-ciel que l’on aperçoit quelquefois, 708. La théorie indique la possibilité d’une infinité d’autres arcs, qui ne peuvent être sensibles, ibid. Arcs produits par des rayons dispersés, ibid. Expérience à l’aide de laquelle Antoine de Dominis avoit représenté le phénomène de l’arc-en-ciel, 709. Manière de l’imiter par une pluie artificielle, 710. Divers effets qui en offrent comme la copie, ibid. Solution d’une difficulté tirée des accès de facile réflexion et de facile transmission, relativement à la possibilité de l’arc extérieur, 735 et 736.

Arc excitateur. Voyez Électricité galvanique.

Are. Unité des mesures superficielles, 75.

Aréomètre. Ses différentes espèces, 62 et suiv.

Argent allié au cuivre. Dilatation du mélange, 12. Rang qu’occupe l’argent dans l’ordre des élasticités, duretés et ductilités des métaux les plus usuels, 39.

Art de voler, refusé à l’homme, 334.

Atmosphère. Sa pression sur le corps d’un homme de moyenne grandeur équivaut à un poids d’environ 16 000 kilogrammes, 250. Loi suivant laquelle décroissent les densités de ses différentes couches prises de bas en haut, 269 et 270. Comment on a essayé de déterminer sa hauteur, 333. Voyez Air.

Attraction. Nom donné à la pesanteur, 50.

Attraction dans les petites distances. Comparée avec la pesanteur, 51 et suiv.

Attractions et répulsions apparentes des petits corps qui flottent sur l’eau à une petite distance les uns des autres ; leur véritable explication, 201 et suiv.

Attractions et répulsions dans les petites distances. Combien leur domaine est étendu dans la nature, 199 et 662. En quoi elles diffèrent des qualités occultes des anciens, 662.

Attractions et répulsions électriques. Voyez Électricité.

Attractions et répulsions magnétiques. Voyez Magnétisme.

Aurore boréale. Sa description, 627. Diverses opinions sur la cause de ce phénomène, 628. Influence qu’elle paroît avoir sur les affollemens de l’aiguille aimantée, 586.

Axes optiques, 754. Leur usage, dans l’explication des phénomènes de la vision, 758 et 759.

Azote (gaz) ; un des principes composans de l’air ; modère l’activité du gaz oxygène, 244.

B.

Balance. Moyen de peser exactement avec une fausse balance, pourvu qu’elle soit mobile, 72.

Balance électrique. Sa description, 392 et suiv.

Balance hydrostatique. Son usage, 57.

Bandes sans déclinaison, 581.

Baromètre. Son origine, 249. Sa construction, 251. Son échelle comparée avec celle du thermomètre, 253. Son usage pour la mesure des hauteurs, 268 et suiv. Avantages que l’on pourroit tirer des opérations faites avec cet instrument, pour la topographie des divers pays, 277. Ses variations ne sont exactement en rapport qu’avec les pressions de l’air, et n’indiquent pas d’une manière certaine les changemens de temps, 329.

Barreau magnétique. Voyez Magnétisme.

Batterie électrique. Ses effets et leur explication, 436 et 437.

Bismuth. Sa cristallisation, lorsqu’il passe de l’état de fusion, à celui de solidité, 228.

Boussole (Aiguille de). Voyez Aiguille magnétique.

Bouteille de Leyde, 425 et suiv.

Brouillards. Leur formation, 325.

C.

Calorimètre. Sa description, 139.

Calorique, 112. Deux opinions sur sa nature, 113. Son équilibre, 115 et suiv. Ses effets pour produire dans les corps un changement d’état, 132 et suiv. Rapports suivant lesquels divers solides se dilatent par son action, 152. Manière de déterminer ces rapports, 153.

Calorique rayonnant. En quoi il consiste, 118 et suiv.

Carillon électrique. Explication de ses effets, 409.

Carreau magique ou fulminant, 434.

Catoptrique. Science des rayons réfléchis, 614.

Caves. Pourquoi nous les trouvons froides pendant l’été, et chaudes pendant l’hiver, 131.

Caustiques par réflexion, 796 et 811.

Caustiques par réfraction, 851.

Centre d’action. Ce que c’est, 53. Positions des centres d’action dans une tourmaline, 454. Dans un aimant, 546, 560.

Chaleur. Ce qu’on entend par ce mot, 112.

Chaleur latente, 137.

Chaleur sensible, 137 et 138.

Chaleur (capacité de), 116.

Chaleur (faculté conductrice de la), 117.

Chaleurs spécifiques des corps, 126 et suiv. Manière de les déterminer à l’aide du calorimètre, 130.

Chambre obscure ou chambre noire. Son origine, 901. Description d’une chambre obscure portative, 902.

Champ d’une lunette, 881.

Charge par cascade, ou manière dont plusieurs bouteilles de Leyde se chargent les unes les autres, par une suite de la communication qu’elles ont entre elles, 435.

Chimie. Objet de cette science, ij. Ses points de contact avec la physique, iij.

Choc en retour, ou commotion que l’on ressent quelquefois à une distance plus ou moins sensible de l’endroit où se fait une décharge électrique, 448. Circonstances dans lesquelles cet effet a lieu par l’action de la foudre, 449.

Cobalt. Il paroit doué par lui-même des propriétés magnétiques, 610.

Combustion. Manière dont les anciens physiciens l’expliquoient, 168. Sa véritable cause, 169.

Commotion électrique par la bouteille de Leyde, 426. — Par la pile de Volta, 497 et 498. En quoi l’une diffère de l’autre, 505. Voyez Électricité.

Conducteur d’une machine électrique, 383.

Conducteurs (corps) de l’électricité, 380.

Conducteurs humides employés dans la pile de Volta, 482.

Congélation de l’eau. Augmentation de volume que subit l’eau lorsqu’elle approche du terme de la congélation, 213. Détermination du degré auquel répond son maximum de densité, 214. Opinions sur la cause de la dilatation de l’eau congelée, 218 et 219. Effets de la force expansive de l’eau congelée, 220 et suiv.

Contact immédiat. N’existe pas entre les molécules des corps, 8.

Cor de chasse. Ce qui produit la différence des tons dans cet instrument, 368.

Corde sonore. Voyez Sons comparés.

Corps conducteurs et non conducteurs. Voyez Électricité.

Couleurs considérées dans la lumière. Expériences qui prouvent la différente réfrangibilité des rayons réfléchis par les corps, 677. Autres expériences qui prouvent que la lumière est composée d’une infinité de rayons différemment réfrangibles, relatifs à une gradation de nuances de couleurs que l’on peut rapporter à sept espèces, 678-684. Nouvelle expérience confirmative des précédentes, à l’aide de la lumière en partie réfléchie, et en partie réfractée, au point d’incidence sur la base intérieure du prisme, 685. Dans quel sens on doit entendre les expressions de rayons rouges, bleus, violets, etc., 686. Détermination du rapport entre les sinus d’incidence et de réfraction des rayons qui donnent les limites des sept couleurs principales, 689. Analogie entre la suite des sinus de réfraction relatifs à ces limites, et celle des nombres qui représentent notre échelle musicale dans le mode mineur, ibid. L’assemblage de toutes les couleurs produit le blanc, 690. Expérience remarquable de Newton relativement à cet objet, 691. Combien est peu fondée l’opinion de ceux qui n’ont admis que trois couleurs dans la lumière, 692. Explication des effets que présentent les couleurs des objets vus à travers un prisme, 693.

Couleurs de l’arc-en-ciel. Voyez Arc-en-ciel.

Couleurs considérées dans les corps, dépendent en général de la disposition qu’ont ces corps à réfléchir telle espèce de rayons plus abondamment que les autres, en absorbant tout le reste, 711. Cette disposition dépend du degré de ténuité des particules dont les corps sont composés, 725 et suiv. Les couleurs sont d’autant plus vives, que les particules sont plus minces, 729. Cause de la différence entre les corps dont les couleurs, vues sous différens degrés d’obliquité sont permanentes, et ceux qui, dans le même cas, offrent des couleurs changeantes, 731. Couleurs produites dans certaines liqueurs qui n’en avoient aucune sensible, par le mélange de l’une avec l’autre, ou changement d’une couleur pré-existante, qui a lieu dans le même cas, 733. Couleurs des corps transparens, 740. Voyez Anneaux colorés.

Courses magnétiques, produites par l’arrangement que prennent des parcelles de limaille de fer disséminées sur un plan au-dessous duquel on a placé verticalement deux barreaux aimantés, 557. Explication de ce phénomène, ibid.

Cristal de roche. Cause des couleurs d’Iris qu’il présente aux endroits où il est fendillé, 730.

Cristallin. Espèce de lentille enchâssée dans l’œil, derrière le trou de la prunelle, 753.

Cristallisation. En quoi elle consiste, 80.

Cristallisation des métaux, à l’aide du refroidissement qui suit leur fusion, 228.

Cristaux. Ce qu’on entend par ce nom, 4.

Cristaux (formes primitives des), 87. Formes secondaires, ibid. Manière de déterminer les formes primitives, 84 et suiv. Formes des molécules intégrantes des cristaux, 89 et suiv. Exposé des lois auxquelles est soumise la structure des cristaux de formes secondaires, 97 et suiv. Crown-glass. Espèce de verre de la nature du verre ordinaire, 898.

D.

Décharge d’une bouteille de Leyde, 427.

Déclinaison de l’aiguille aimantée. Voyez Aiguille magnétique.

Décroissemens (lois de) auxquelles est soumise la structure des cristaux. Leur détermination, 97 et suiv.

Densité. Ce qu’on entend par ce mot, 7.

Diamant. Comment Newton avoit en quelque sorte deviné que cette substance étoit combustible, d’après sa grande puissance réfractive, 669.

Dilatation des gaz et des vapeurs, depuis le degré de la glace fondante jusqu’à celui de l’eau bouillante. Suivant quel rapport elle a lieu, 287-289. Raison de l’uniformité de la loi qu’elle suit relativement aux différens fluides, 290. Dilatation des gaz par leur mélange avec les vapeurs. Manière de la déterminer, 311-314.

Dioptrique, ou science de la lumière réfractée, 614. Progrès de la dioptrique, 817.

Dispersion de la lumière, ou quantité dont se dilate un rayon de lumière, par l’effet de la réfraction, 895. Elle ne suit pas le rapport de la réfraction moyenne, dans les différens milieux, ibid.

Dissolution des sels par l’eau, 298 et 300. De l’eau par l’air, 299 et 300.

Disthène, ou cyanite. Anomalies que présente cette pierre, relativement à l’électricité qu’elle acquiert à l’aide du frottement, 390.

Divisibilité. En quoi elle consiste, 13.

Division des corps. Diverses expériences qui prouvent jusqu’à quel point elle peut s’étendre, 16 et suiv. Belle idée de Newton sur les bornes qui lui sont prescrites, dans l’état actuel des choses, 17.

Division mécanique d’un minéral, 84.

Double réfraction. Voyez Réfraction.

Ductilité. En quoi elle consiste, 38. Est une qualité précieuse, relativement à l’usage des métaux dans les arts, 41.

Dureté. En quoi elle consiste, 26.

Durs (corps), 28.

E.

Eau. Ses principales propriétés physiques, à l’état de liquidité, 170. Ses services, 171. Elle a été regardée pendant long-temps comme un élément, 172. Sa composition, ibid. Elle est sensiblement incompressible, 174. Newton, en comparant sa puissance réfractive avec celle des autres substances, avoit entrevu que ce liquide renfermoit un principe inflammable, 670. Sa décomposition par l’électricité galvanique, 522 ; par l’électricité ordinaire, 525.

Eau à l’état de glace. Phénomènes qui accompagnent le passage à cet état, 404 et suiv. Descend quelquefois de plusieurs degrés au-dessous du zéro du thermomètre, sans se congeler, 207. Explication de cet effet, 211. Divers moyens qui, dans le même cas, peuvent déterminer subitement la congélation, 207 et suiv. Id., 212.

Eau à l’état de vapeurs, 229 et suiv. Circonstances qui accompagnent le passage à cet état, 230. Degré de chaleur auquel répond ce passage, 232. Dans quel rapport l’eau se dilate en se vaporisant, 235. Effets de l’eau vaporisée dans les machines à vapeur, 238 et suiv.

Ébullition. Comment elle se produit, 230. Elle est le signe de la vaporisation naissante, ibid.

Échelle diatonique ; sa formation, 359.

Échos. Leur explication, 351.

Élasticité. En quoi elle consiste, 29.

Élastiques (corps), 29. Comment se fait leur retour à leur premier état, 30-32. Leur utilité dans les arts, 36.

Élastiques (fluides). Voyez fluides élastiques.

Électricité. Exposé succinct de ses progrès, 377 et suiv. Division des corps, relativement à l’électricité, en corps conducteurs ou analectriques, et corps non conducteurs ou idio-électriques, 380 et 381. Principes sur lesquels est fondée la construction de la machine électrique, 383. Corps isolés ; ce qu’on entend par ce mot, 384. Hypothèse de deux fluides différens, dont la réunion forme le fluide électrique, 386. Idée des deux électricités, l’une positive, l’autre négative, admises par Francklin, 388. Actions de ces deux électricités remplacées par celles des fluides vitré et résineux, ibid. Diversité dans les résultats du frottement entre deux corps idio-électriques, relativement à l’espèce d’électricité que chacun d’eux acquiert, 390. Ce qu’on entend par tension ou densité électrique, 391. Expériences qui prouvent que les actions électriques suivent la raison inverse du carré de la distance, 392 et 393. Il en résulte que tout le fluide d’un corps conducteur est répandu sur la surface de ce corps, 394. Manière dont le fluide électrique se distribue entre différens corps en contact les uns avec les autres, 396 et suiv. Lois suivant lesquelles les corps idio-électriques perdent peu à peu leur électricité, 400 et suiv. Attractions et répulsions électriques, 403 et suiv. Les corps sollicités par des électricités hétérogènes s’attirent, et il y a répulsion lorsque les électricités sont homogènes, 403-405. Équilibre électrique de deux corps dépend de quatre forces, 406. Action d’un corps électrisé sur un autre corps qui étoit primitivement à l’état naturel, 407. Application des principes précédens aux effets du carillon électrique, 409. Action réciproque de deux corps idio-électriques, dans chacun desquels le fluide naturel est décomposé, 411. Attractions et répulsions simultanées qu’exercent les corps électrisés sur des corps légers situés dans leur sphère d’activité, 412. Difficulté d’expliquer la répulsion des corps que l’on regardoit comme électrisés négativement, dans l’hypothèse d’un seul fluide, 413. La même hypothèse conduit à cette conséquence inadmissible, que les molécules des corps solides se repoussent à distance, 414. Pouvoir des pointes pour lancer ou soutirer avec force le fluide électrique, 415 et suiv. Étincelle électrique, 421. Inflammation de l’alkohol par l’étincelle électrique, ibid. Effet du pistolet électrique, 422. Effets de l’électricité dans le vide, 423. Odeur électrique, 424. Expérience de Leyde. Sa découverte, 425. Son explication, 426 et suiv. Les quantités de fluide vitré et résineux qui s’échappent des deux surfaces d’une bouteille que l’on décharge par des contacts successifs, suivent une progression géométrique, 428. Expérience du carreau magique ou fulminant, 434. Charge par cascade, ou celle qui a lieu lorsque plusieurs bouteilles suspendues l’une à l’autre se chargent mutuellement, 435. Effets des batteries électriques pour brûler les métaux ou les réduire en poudre, etc., 436. Explication de ces effets, 437. Manière de ramener à la théorie des deux fluides certains phénomènes qui paroissent la contrarier, 438. Théorie des effets de l’électrophore, 439. — Du condensateur, 440. — De l’électromètre, 441 et 442. Instrument dans lequel les effets de l’électromètre se combinent avec ceux du condensateur, 443. Décomposition de l’eau par l’électricité, 525.

Électricité produite par la chaleur, 450 et suiv. Pôles électriques des corps susceptibles de ce mode d’électrisation ; appareil imaginé pour les distinguer, 451. Explication des phénomènes que présente la tourmaline, 453. Corrélation entre les positions des pôles dans les mêmes corps, et les formes des parties dans lesquelles résident ces pôles, 459. Effets des cristaux de magnésie boratée qui ont huit pôles électriques, 460.

Électricité galvanique. Son origine, 462. Expériences de Galvani sur les grenouilles, 464 et suiv. Autres expériences du même genre faites par divers physiciens, 467 et suiv. Arc animal et arc excitateur, ce qu’on entend par ces mots, 467. De quelle manière on a d’abord expliqué les expériences sur les grenouilles, 474 et suiv. Théorie de Volta, 478 et suiv. Véritable principe de l’électricité galvanique découvert par ce physicien, 479. Expériences qui mettent ce principe en évidence, 480-485. Construction de la pile de Volta, et développement de la loi suivant laquelle varient les quantités de fluide de ses différens disques, 486-488. Différence entre une pile isolée et celle qui ne l’est pas, 488-490. En quoi consiste le véritable élément de la pile, 492. Analogie entre une tourmaline devenue électrique par la chaleur et la pile, 493. Appareil à couronnes de tasses ; en quoi il consiste, 494. Aperçu de Newton sur une action électrique analogue à celle qui a lieu dans l’électricité galvanique, 595. Commotion produite par la pile, 497 et 498. On en augmente l’énergie en employant des corps humides imbibés d’une dissolution saline, 500. Manière de charger une bouteille de Leyde avec la pile, ibid. Attractions produites par la pile, 501. Étincelles excitées par le contact d’un fil métallique avec la pile, 502. Fusion d’un fil de fer, dans le même cas, ibid. Comparaison entre les effets de deux piles formées d’un nombre égal de disques, mais dont les diamètres diffèrent sensiblement, 503-506. Effets de la pile comparés avec ceux d’une forte batterie électrique, 507. Différentes substances qui peuvent être employées pour former la pile, 509 et 510. Gradation remarquable que présentent plusieurs métaux superposés, relativement à leurs différences d’état, 509. L’organe des poissons électriques paroît avoir une structure analogue à la disposition des matières qui composent la pile, 521. Voyez Torpille. Décomposition de l’eau par l’électricité galvanique, 522. Explication la plus naturelle qu’on ait donnée jusqu’ici de ce phénomène, 524. Expériences qui prouvent que l’oxydation des disques métalliques de la pile n’a aucune influence sensible sur la production de l’électricité, 526. Parallèle entre l’électricité galvanique et l’électricité ordinaire, où tout indique que les effets de l’une et de l’autre dépendent d’un même fluide, 529. Rapprochement remarquable entre les effets des rayons diversement colorés relativement à l’oxydation, et ceux des électricités vitrée et résineuse de la pile de Volta, 750.

Électricité naturelle, 444 et suiv. Expériences qui ont servi à constater l’identité de la matière de la foudre et du fluide électrique, 444 et 445. Effets des paratonnerres, et manière de construire ces instrumens, 446. Preuves de leurs avantages, 447. Effets du choc en retour, ou de la commotion que l’on ressent à une distance plus ou moins grande de l’endroit où se fait la décharge électrique, 448. Cet effet a lieu quelquefois par l’action de la foudre, 449.

Électromètre. Sa description, 441. Combiné avec le condensateur, 443.

Électrophore. Sa description, 439.

Élémens. Raisons spécieuses des anciens philosophes pour n’en admettre que quatre, 172.

Éolipile. Explication de ses effets, 236.

Étain. Rang qu’il occupe dans l’ordre des propriétés des métaux les plus usuels, 39.

Étendue. Sa notion ramenée à ce que nous apprend l’observation, 3.

Évaporation. Consiste dans une dissolution de l’eau par l’air, 296 et suiv. En quoi elle diffère de la vaporisation, 301. Sa quantité dépend, toutes choses égales d’ailleurs, de la grandeur des surfaces en contact avec l’air, 302 et 303. Évaporation de la glace, 304. Explication de différens phénomènes qui dépendent de ce que la faculté dissolvante de l’air, à l’égard de l’eau, s’accroît et diminue à mesure que la température s’élève ou s’abaisse, 305. L’évaporation augmente l’élasticité de l’air, 307. Elle diminue la pesanteur spécifique du même fluide, 309. L’origine des fontaines provient de l’évaporation, 331 et suiv.

Euclase. Espèce de pierre remarquable par la fragilité qui accompagne sa dureté, 28.

Excitateur. Son usage pour décharger une bouteille de Leyde, 434.

Expérience de Leyde, 425 et suiv. Voyez Électricité.

Explication des phénomènes ; doit descendre dans les détails pour être satisfaisante, xxvj.

F.

Fer. Rang qu’il occupe dans l’ordre des principales propriétés des métaux les plus usuels, 39. Il se prête d’autant moins facilement au mouvement du fluide magnétique dans son intérieur, qu’il est plus dur, 541. Voyez Magnétisme et mines de fer.

Feu. Ce que l’on entend communément par ce mot, 168.

Figures des corps, 4.

Flint-Glass. Espèce de verre composé en partie de minium, 898.

Fluide électrique. Voyez Électricité.

Fluide magnétique. Voyez Magnétisme.

Fluides aériformes ; leur notion, 229.

Fluides élastiques ; leur notion, 34.

Fluides élastiques, 229. — Permanens, ibid. — Non permanens, ibid.

Fontaine de compression. Ses effets, 254.

Fontaine intermittente. Ses effets, 260.

Fontaines. Diverses opinions sur la manière dont elles se produisent, 330. Leur véritable origine est due à l’évaporation, 331 et suiv.

Force, ou puissance ; ce qu’on entend par ce mot, 18.

Force coërcitive, considérée dans les corps idio-électriques, 400. — Dans les corps magnétiques, 541.

Force de torsion. En quoi elle consiste, 392.

Force directrice d’une aiguille aimantée, 544.

Foyer des rayons parallèles, lorsque la lumière se réfléchit sur la concavité d’une surface sphérique, 636 et 798. Lorsqu’elle a pénétré un milieu terminé par une ou deux surfaces convexes, 646 et 867.

Fragiles (corps), 28.

Franc. Unité monétaire du nouveau système métrique, 79.

Froid. Consiste dans la privation de la chaleur, 131. Expérience qui présente une fausse apparence d’un froid réfléchi, 122.

Frottement ; employé pour estimer la dureté des corps, 26 et 28.

G.

Galvanisme. Voyez Électricité galvanique.

Gamme. Voyez Sons comparés.

Gaz. Méthode pour déterminer le rapport suivant lequel l’élasticité ou la dilatation d’un gaz s’accroît, à une température donnée, par son union avec une vapeur dont on connoît l’élasticité, à la même température, 310 et suiv. Théorie des effets qui résultent de cette union, 315 et suiv.

Gaz insolubles. Rapport suivant lequel ils se dilatent depuis la température de la glace fondante jusqu’à celle de l’eau bouillante, 288.

Gaz solubles. Rapport de leur dilatation, entre les mêmes limites, 289. Raison de l’uniformité à laquelle est soumise la dilatation des gaz, 290.

Gelée. Combien elle est nuisible à la végétation, 222.

Glace. Voyez Eau à l’état de glace.

Globe terrestre. Fait la fonction d’un véritable aimant, 538, 577 et suiv. Son action sur une aiguille que l’on porte successivement à différens point de sa surface ; déclinaison de l’aiguille, 578. Elle varie d’un lieu à l’autre, ibid. Elle est nulle à plusieurs endroits, 580 et 581. Elle varie avec le temps dans un même lieu, 582. Ses variations comparées entre elles, à divers points du globe, suivent des rapports différens, 584. Inclinaison de l’aiguille, 579. Ses variations d’un lieu à l’autre, 587 ; et par succession de temps dans un même lieu, ibid. Affollemens de l’aiguille aimantée, 586. Diverses hypothèses à l’aide desquelles on a essayé d’expliquer les différentes variations de l’aiguille, 590 et suiv. Action du globe terrestre pour communiquer le magnétisme aux verges de fer et autres corps semblables, dont la force coercitive n’est pas assez grande pour s’opposer à cette action, 600. Expérience remarquable qui prouve la facilité avec laquelle le fer doux se prête à cette même action, 601. Solution du problème qui consiste à aimanter des barreaux d’acier jusqu’à saturation, sans avoir eu préalablement aucun aimant entre les mains, 603.

Globe terrestre. Magnétisme des mines de fer qu’il renferme. Voyez Mines de fer.

Gnomonique. Principe sur lequel cette science est fondée, 625.

Gramme. Unité de poids dans le nouveau système métrique, 70 et 78.

Grandeur apparente d’un objet, 761.

Grandeur réelle d’un objet, 761.

Gravité. Voyez Pesanteur.

Grêle. Sa formation, 327. En quoi elle diffère de la neige, ibid.

Grenouilles (expériences sur les) ont fait naître les premières connoissances sur l’électricité galvanique, 464 et suiv. Voyez Électricité galvanique.

Gymnote engourdissant, espèce de poisson électrique, 518 et 519

H.

Haleine des animaux. Pourquoi elle est visible dans les temps froids, 305.

Harmoniques (sons). Voyez Sous comparés.

Hauteurs. Méthodes pour les mesurer à l’aide du baromètre, 268 et suiv.

Herborisations de certaines pierres. Comment elles sont produites, 198.

Histoire naturelle. Objet de cette science, ij. Sa division en trois branches principales, ibid.

Horloges. Changemens occasionnés dans la longueur de leur pendule, par les variations de la température ; moyen d’y obvier, 158.

Humidité. En quoi elle consiste, 176.

Hydrogène, un des principes de l’eau, 172. Usage du gaz hydrogène, dans la construction des aérostats, 337.

Hydrophane. Preuve de la porosité tirée d’une expérience faite avec cette pierre, 9. Cause de la transparence qu’il acquiert, lorsqu’il est plongé dans l’eau, 739.

Hygromètre. Sa définition, 175.

Hygromètre de Saussure, 180.

Hygromètre de Deluc, 181.

Hygrométrie. Son objet, 175.

I.

Images des objets. Voyez Vision.

Illusions d’optique, ou erreurs de la vue ; combien elles sont multipliées, 767. Convergence apparente des deux rangées d’arbres qui forment une avenue, 768 ; du plafond et du parquet d’une longue galerie, ibid. Autres illusions, 770-772. Pourquoi la lune nous paroit plus grande à l’horizon qu’au méridien, 774. Illusions qui ont leur source dans le mouvement, 775 et suiv. Explication de celle qui est relative à l’aberration des étoiles, 780-782.

Impénétrabilité. En quoi elle consiste, 12.

Inclinaison de l’aiguille aimantée. Voyez Aiguille magnétique.

Inertie. Sa véritable notion, 23-25.

Inflexion de la lumière. Provient des attractions et répulsions que les corps exercent sur la lumière, à de petites distances, 663-666.

Instrumens à vent. Théorie de la propagation du son déduite de la manière dont il est produit dans ces instrumens, 364 et suiv.

Instrumens d’optique. Description de ceux qui sont le plus remarquables, 784-816 ; 851-904.

Intervalles de facile réflexion, ou distances de la première surface d’un milieu, qui s’accordent avec les dispositions d’un rayon à être réfléchi plutôt que réfracté, 734.

Intervalles de facile transmission, ou distances de la première surface d’un milieu, qui répondent aux dispositions d’un rayon à être transmis plutôt que réfléchi, 734.

Iris. Voyez Arc-en-ciel.

Isolés (corps). Voyez Électricité.

K.

Kilogramme. Poids qui équivaut à 2 livres, 5 gros, 35 grains de l’ancien poids de marc, 78.

L.

Laiton. Sa densité surpasse la somme des densités du cuivre et du zinc dont il est composé, 12.

Lances, lampes, torches ardentes. Voyez Aurore boréale.

Lanterne magique. Sa description, 903.

Lentille. Voyez Verre lenticulaire.

Liquides. Conversion des corps solides en liquides, 134. Ascension des liquides dans les tubes capillaires, 183.

Liquidité. Voyez Liquides.

Litre. Unité des mesures de capacité, dans le nouveau système métrique, 77.

Lumière. Services qu’elle nous rend, 612. Combien la théorie de ses phénomènes est délicate, 905. Exposé des deux hypothèses dont l’une la fait consister dans une émanation des corps lumineux, et l’autre dans un fluide mis en vibration par l’action des mêmes corps, 615. Raisons qui établissent la préférence en faveur de la première hypothèse, 616 et 617. L’intensité de la lumière sur un espace donné est en raison inverse du carré de la distance au corps lumineux, 618. La privation de la lumière produit l’ombre, 619. Effets de l’ombre produite par un corps globuleux opaque situé en présence d’un corps lumineux de la même forme, 620 et suiv. Pénombre ou passage gradué de la lumière à l’ombre pure, 624. Principe sur lequel est fondée la gnomonique, 625. Vîtesse de la lumière, regardée d’abord comme instantanée, 626. Observations qui ont servi à la déterminer, ibid. Rapports et différences entre la lumière et le calorique, 119-121, 743.

Lumière décomposée. Voyez Couleurs.

Lumière infléchie. Voyez Inflexion de la lumière.

Lumière réfléchie. Voy. Réflexion de la lumière. Effets de la lumière réfléchie relativement à la vision qui a lieu par l’intermède des miroirs. Voyez Miroir.

Lumière réfractée ; loi à laquelle elle est soumise. Voyez Réfraction de la lumière. Effets de la lumière réfractée relativement à la vision dans les milieux terminés par des faces planes, 818 et suiv. Détermination du point qui est comme le centre d’action des rayons qui, en partant d’un point radieux situé dans l’intérieur d’un milieu réfringent, se sont réfractés en passant dans un autre milieu, 818 et 819. Phénomènes produits par la réfraction, relativement à la vision des objets plongés dans l’eau. 820-823.

Lumière zodiacale, 628.

Lune. Explication de l’illusion qui nous la fait juger plus grande à l’horizon qu’au méridien, 774.

Lunette achromatique. Son effet en général, 894. Histoire de la découverte de cette espèce d’instrument, 890-895. Principe sur lequel est fondée sa construction, 895-897. Manière dont est composé son objectif, 898.

Lunette astronomique. Voyez Télescope astronomique.

Lunette batavique. Sa description, 880.

Lunettes à lire. Leur découverte, 817. Leurs effets, 866.

M.

Machine pneumatique. Sa description, 246.

Machines à vapeur. Explication de leurs effets, 239 et suiv.

Magnésie boratée. Ses cristaux acquièrent huit pôles électriques, à l’aide de la chaleur, 460. Corrélation remarquable entre les positions des mêmes pôles et les formes des parties dans lesquelles ils résident, ib.

Magnétisme, 530 et suiv. À quoi se réduisoient les connoissances des anciens sur cet objet, 531. Premières théories pour expliquer les effets des aimants, 532. Le fluide magnétique, quoique différent du fluide électrique, est soumis aux mêmes lois, 534. Hypothèse de deux fluides considérés comme principes composans du fluide magnétique, 535. Quel est celui des deux pôles d’une aiguille aimantée que l’on doit appeler pôle austral, et celui qui doit porter le nom de pôle boréal. 539. Conséquence qui en résulte relativement aux dénominations des deux fluides, ibid. Résultats généraux d’observations, relativement aux forces qui agissent sur une aiguille aimantée abandonnée à elle-même, 543-545. Théorie de ces résultats, 597 et 598. Expériences qui prouvent que les actions magnétiques suivent la raison inverse du carré de la distance, 546 et 547. Attraction mutuelle de deux aimants par leurs pôles de différents noms, et répulsion par ceux de même nom, 550. Action d’un aimant sur un barreau qui étoit primitivement à l’état naturel, 551. Accroissement de force qui a lieu dans un aimant dont on se sert pour communiquer le magnétisme à un barreau de fer, 552 et 553. Explication de plusieurs phénomènes qui dépendent des attractions et répulsions magnétiques, et dont plusieurs ont un air de paradoxe, 554 et suiv. Distribution des deux fluides magnétiques dans l’intérieur d’un aimant, 560 et 561. Explication d’un phénomène singulier, qui

consiste en ce qu’une partie détachée d’un aimant se trouve elle-même être un aimant complet qui a ses deux moitiés sollicitées par des forces égales et contraires, 562. Communication du magnétisme ; son effet très-limité, lorsqu’on n’emploie qu’un seul barreau aimanté, 570. Description de la méthode du double contact, 571. Condition pour que son effet parvienne au maximum, 572. Procédé d’Æpinus pour l’employer d’une manière plus avantageuse, 573. Autre manière, adoptée par Coulomb, qui pare à l’inconvénient des points conséquens, ibid. Manière de se procurer des barreaux fortement aimantés, 574. Manière d’aimanter une aiguille de boussole, ibid. Aimants artificiels, leur construction, 575. Leurs puissans effets, ibid. Armures des aimants naturels, en quoi elles consistent, 576. Conditions requises, relativement à leur épaisseur, pour qu’elles produisent le plus grand effet possible, ibid. Expériences qui semblent prouver que tous les corps sont susceptibles d’obéir à l’action du magnétisme, 595.

Magnétisme du globe terrestre. Voyez Globe terrestre et aiguille aimantée.

Magnétisme des Mines de fer. Voyez Mines de fer.

Marmite de Papin. Ses effets, 232.

Masse. Ce qu’on entend par ce mot, 7.

Mercure. Premières expériences sur sa congélation, 225. Détermination du véritable degré auquel elle répond, 226. Avantages de son emploi dans la construction du thermomètre, 164. Expériences qui prouvent qu’il ne fait point exception à la loi des tubes capillaires, 193.

Méridien magnétique. Ce qu’on entend par ce nom, 544.

Mesures (nouvelles). Exposé de leur système, 69-79.

Métaux. Bons conducteurs de la chaleur, 117. Réfléchissent le calorique rayonnant, lorsqu’ils sont polis, 120. Leur cristallisation, à l’aide du refroidissement qui suit la fusion, 228. Sont de bons conducteurs de l’Électricité, 380.

Météores, 324. Météores aqueux ; leur description, 325 et suiv.

Mètre. Unité des mesures linéaires dans le nouveau système métrique, 69.

Mica. Moyen employé pour déterminer l’épaisseur extrêmement petite d’une lame de cette substance, qui réfléchissoit le bleu pur, 727.

Microscope à deux verres. Sa description, 900. Avantages de ces sortes d’instrumens, ibid.

Microscope simple. Ses effets, 873-876.

Microscope solaire. Sa description, 904.

Milieu. Quels sont les corps que l’on appelle ainsi, 640.

Minéraux. Comment se fait leur accroissement, 81. Différence remarquable qui les distingue des être organiques, ibid.

Mines de fer. Explication de l’espèce de renversement que présentent quelquefois les pôles des morceaux détachés de ces mines, 605. Expériences à l’aide desquelles on a reconnu que la plupart des cristaux de fer que produit la Nature, sont de véritables aimants, 607 et suiv.

Minium, ou oxyde rouge de plomb. Son usage pour la fabrication du flint-glass, 898.

Miroir. Ses effets en général, 783.

Miroir concave. Ses effets en général, 794. Caustiques produites en vertu des intersections des rayons réfléchis sur la surface d’un miroir concave, lorsque les rayons incidens partent d’un même point radieux, 795 et 796. Mouvemens des caustiques, tandis que le point radieux s’approche ou s’éloigne de la surface réfléchissante, 797, 799. Application aux différens cas où les images sont vues en deçà ou au delà de la surface du miroir, 800-806. Usage du miroir concave dans la construction des télescopes, 806. Effets du même miroir pour enflammer, fondre ou vitrifier les corps exposés à son foyer, 807. Expérience dans laquelle on réunit les effets de deux miroirs concaves, 808. Substitution de plusieurs miroirs plans à un miroir concave, 809. Comment il paroît que l’on doit entendre ce qu’ont dit les Anciens du moyen employé par Archimède pour brûler la flotte des Romains, 810.

Miroir conique. Ses effets, 816.

Miroir convexe. Formation des caustiques produites derrière la surface d’un miroir convexe, aux endroits où s’entrecoupent les prolongemens des rayons qui, en partant d’un point radieux, se sont réfléchis sur la même surface, 811. Effets du miroir convexe, 812-815.

Miroir cylindrique. Ses effets, 816.

Miroir plan, représente les images à la même distance, derrière sa surface, que celle où l’objet se trouve en deçà, 784. Il la représente aussi de la même grandeur et dans la même position, 785. Nous ne pouvons voir dans un miroir plan, qu’une partie de nous-mêmes, dont la hauteur soit double de celle du miroir, 787. Connoissant la distance de l’œil au miroir, et les hauteurs du miroir et de l’objet, on peut déterminer la distance à laquelle l’objet sera vu tout entier dans une position parallèle à celle du miroir, 788. Mouvemens de l’image doubles de ceux du miroir, 789. Explication de l’effet qui a lieu, lorsqu’en inclinant le rayon visuel on aperçoit, à l’aide d’un miroir, plusieurs images d’un même objet, 791 et 792.

Mobilité. En quoi elle consiste, 18.

Molécules qui réfléchissent ou réfractent la lumière ; de quel ordre elles sont, 726.

Molécules élémentaires des minéraux, 90.

Molécules intégrantes des cristaux, 90 et suiv.

Molécules soustractives des cristaux, 111.

Moulin à vent. Manière dont le vent agit pour faire tourner les ailes de cette machine, 323, note 2.

Moussons, vents périodiques, 321.

Mouvement. Ses différentes espèces, 19.

Muriate d’argent. Phénomènes qu’il présente, lorsqu’on l’expose successivement aux différens rayons de la lumière décomposée, 749.

Myopes. En quoi consiste le défaut de la vue, chez ceux à qui on a donné ce nom, 871. Comment on pare à ce défaut, ibid. Diverses habitudes des myopes, 872.

N.

Nature. Dans quelle acception ce mot doit être pris, v. Sentimens que nous inspire, envers l’Être Suprême, la véritable manière d’envisager la Nature, ibid.

Neige. Sa formation, 326.

Nickel. Il paroit posséder par lui-même les propriétés magnétiques, 610.

Noirs (corps), sont ceux qui absorbent presque toute la lumière qui arrive à eux, 713.

Nuages. Leur formation, 325.

O.

Objectif. Celui des verres d’un instrument d’optique, qui est tourné vers l’objet, 879.

Oculaire. Celui des verres d’un instrument d’optique, qui est tourné vers l’œil, 879. Il est quelquefois double ou triple, 882.

Odeur électrique, 424.

Odeurs, prouvent à quel point la matière est divisible, 14.

Œil. Combien cet organe est admirable, 752 et 783. Description de sa structure, 753.

Omere, 619. Conditions qui en déterminent la figure, 619-625. Son usage pour mesurer à peu près la hauteur d’une tour, 625, note 1.

Opacité. Quelles en sont les causes, 738.

Opale. Cause des beaux reflets colorés qu’elle lance de son intérieur, 730.

Optique. Science de la lumière directe, 614.

Or. Combien il est divisible et susceptible d’extension, par les procédés des arts, 15. Rang qu’il occupe dans l’ordre des principales propriétés des métaux les plus usuels, 39. Comment on remédie à l’inconvénient qu’auroient les ouvrages faits avec l’or, de perdre aisément leur fini, si on l’employoit pur, 41.

Oreille. Finesse de tact de cet organe, 376. Comment divers sons simultanés arrivent, sans se confondre, à l’oreille qui en discerne les différentes impressions, 373 et 374.

Oscillations (petites) des différens points d’une corde qui rend un son, 343. Des diverses parties d’un timbre qui résonne, 344. Petites oscillations de l’air produites par celles des corps sonores, 343. Leur considération appliquée à la théorie de la propagation du son, 364 et suiv. Petites oscillations qui produisent des cercles qui s’entrecoupent sur la surface de l’eau où l’on a jeté plusieurs pierres, 375.

Ouverture d’un télescope, 884.

Oxydation. Celle qui a lieu par rapport aux disques métalliques de la pile de Volta, n’influe pas sensiblement sur la production de l’électricité, 526.

Oxygène, un des principes de l’eau, 172.

Oxygène (gaz), un des principes de l’air, 244.

P.

Paon, Cause des changemens que subissent les couleurs qui embellissent son plumage, suivant les différentes positions de l’œil, 732.

Paratonnerres. Leur construction et leurs effets avantageux, 446 et suiv.

Particules des corps, sont transparentes, même celles des corps opaques, 725. De quel ordre sont celles qui réfléchissent les couleurs propres aux différens corps, 726.

Pénombre. Passage gradué de la lumière à l’ombre pure, 624.

Perspective. En quoi elle consiste, et quelle est la cause de l’illusion qu’elle produit en nous, et dont l’effet est le même, jusqu’à un certain point, que si nous avions devant les yeux l’objet qu’elle représente, 773.

Pesanteur. En quoi elle consiste, 42. Opinion de Descartes sur sa cause, 43. Sa différence avec le poids, 44. Loi du mouvement accéléré qu’elle produit dans les corps, 47 et suiv.

Pesanteur spécifique. En quoi elle consiste, 56. Principe sur lequel est fondée sa détermination, 57. Expériences relatives à la manière de la déterminer, ibid., 59, 62 et suiv.

Phosphore. Changemens qu’il éprouve lorsqu’on le présente successivement aux divers rayons de la lumière décomposée, 749.

Physique. Son objet, 1. Points de contacts entre cette science et la chimie, iij. Manière de la traiter, qui a été adoptée dans cet ouvrage, xxvj. Ordre qui a été suivi dans la distribution des connoissances que présente le même ouvrage, xj et suiv.

Pile de Volta. Voyez Electricité galvanique.

Pistolet électrique. Explication de son effet, 422.

Plateau collecteur d’un condensateur, 443.

Plomb, rang qu’il occupe dans l’ordre des principales propriétés des métaux les plus usuels, 39. Usage de son oxyde rouge, dans la fabrication du flint-glass, employé pour les lunettes achromatiques, 898.

Platine. Le plus dense des métaux connus, 61. Ses avantages pour la construction des miroirs de télescopes, 806.

Pluie. Circonstances qui la déterminent, 325.

Poids (unité de) relative au nouveau système métrique. Méthode qui a été suivie dans sa détermination, 69 et suiv.

Poids. En quoi il diffère de la pesanteur, 44.

Pointes. Leur pouvoir pour lancer ou soutirer le fluide électrique, 415 et suiv.

Point d’émergence, ou celui par lequel un rayon de lumière sort d’un milieu, 640.

Point d’immersion, ou celui par lequel un rayon de lumière entre dans un milieu, 640.

Points cardinaux, 320.

Points conséquens d’un aimant, 565 ; — de certains corps électriques par la chaleur, 568.

Poissons électriques. Voyez Torpille, Anguille de Surinam et Silure trembleur.

Pôles électriques, 451.

Pôles magnétiques, 539.

Pompes, 261 et suiv. — Foulantes, 262 et 263. — Aspirantes, 264. Moyen de remédier à un vice de construction auquel elles sont sujettes, ibid. — Aspirantes et foulantes, 265.

Porosité, 7. Expériences qui servent à la prouver, 8 et 9.

Poteries. Inconvéniens qui résultent de ce qu’elles conduisent difficilement la chaleur ; on ne peut les diminuer qu’aux dépens de la solidité, 156.

Propagation de la lumière. Voyez Lumière.

Propagation du son. Voyez Son.

Propriétés les plus générales des corps, 2-17.

Propriétés relatives à certaines forces qui sollicitent les corps, 18-169.

Puissance ou force. Ce que l’on entend par ce mot, 18.

Puissance réfractive ; manière de la déterminer, 667. Celle des corps combustibles est plus grande, à densité égale, que celle des corps non combustibles, 668.

Presbytes. En quoi consiste le défaut de la vue chez ceux à qui on a donné ce nom, 866. Moyen de remédier à ce défaut, ibid.

Prisme destiné aux expériences sur la lumière, 672. Position sous laquelle l’image du spectre solaire produite par le prisme devient stationnaire, 675.

Q.

Qualités occultes des Anciens. On a accusé sans fondement les modernes de les avoir renouvelées, 662.

Quantité de mouvement. En quoi elle consite, 22.

R.

Rayon d’aberration, relatif à la double réfraction, 827.

Rayon de lumière. En quoi il consiste dans chacune des deux hypothèses relatives à la propagation de la lumière, 615.

Rayon ordinaire, relatif à la double réfraction, 827.

Rayons calorifiques. Expériences qui semblent indiquer que les rayons colorés du spectre solaire sont mêlés de rayons simplement calorifiques, dont l’assemblage compose un second spectre qui n’a pas les mêmes limites que le premier, 747 et suiv.

Rayons efficaces, ou rayons d’une couleur déterminée, qui, après s’être réfractés et réfléchis dans les gouttes de pluie, où se peint l’arc-en-ciel, sont plus condensés à leur point d’émergence que ceux des autres couleurs, 697 et 699.

Rayon sonore, 348.

Réflexion de la lumière, se fait sous un angle égal à celui d’incidence, 629. Ses effets lorsqu’elle rencontre une surface plane, 630 et 631. Lorsque la surface réfléchissante est concave et sphérique, 632-636. Lorsque la surface est convexe et sphérique, 638 et 639. Rapports entre la réflexion et la réfraction, 647-649. Raisons de croire que la réflexion de la lumière dépend d’une certaine force répandue uniformément sur la surface des corps, et qui agit à une très-petite distance, 652-655.

Réfraction de la lumière, 640. Se fait de manière que, pour un même milieu, le sinus de l’angle de réfraction est en rapport constant avec celui d’incidence, 641. Sa loi inutilement cherchée par Kepler, 817 ; découverte par Snellius, ibid. Descartes substitue au rapport des co-sécantes celui des sinus, ibid. Effets de la réfraction considérée dans les milieux terminés par une surface convexe, 642-644. Cas où le milieu est terminé par une surface concave, 645. Rapports entre la réfraction et la réflexion, 647-649. Explication de la réfraction, à l’aide de l’attraction dans les petites distances 656 et 657. Démonstration du rapport constant entre les sinus d’incidence et de réfraction, 657, note 1. Réfraction à travers les corps combustibles plus forte, à densité égale, que dans les corps non combustibles. Voyez Puissance réfractive.

Réfraction (double). Sa découverte, 824. Difficultés que présente sa théorie, ibid. Effets généraux qu’elle produit lorsqu’on emploie un ou deux rhomboïdes de chaux carbonatée, 826-833. Explication d’un phénomène qui trompe l’attente de l’observateur, 834. Expérience dans laquelle on voit à volonté deux ou quatre images d’un même point à travers deux rhomboïdes, 835. Théorie d’Huyghens, 836. Théorie de Newton, ibid. Théorie des physiciens qui ont cru pouvoir ramener la seconde réfraction aux lois ordinaires, 838. Difficulté d’accorder cette théorie avec l’observation, 840. Correction à faire dans la loi proposée par Newton, 842-847. Explication du fait qui consiste en ce que l’une des deux images vues à travers un rhomboïde paroît beaucoup plus éloignée de l’œil que l’autre, 848. Détails sur la double réfraction de différentes substances naturelles, 849. Idée de Newton sur la cause physique du phénomène

dont il s’agit, 850.

Réfraction moyenne. En quoi elle consiste, 895.

Répulsions électriques, 403-414.

Répulsions magnétiques, 548-563.

Réservoir commun. Voyez Électricité.

Résonnance (triple) des corps sonores, 355.

Ressort de l’air. Voyez Air.

Ressort d’une montre. Comment on corrige l’effet de son affoiblissement, tandis qu’il se débande, 36.

Ressorts ; leur utilité, 36.

Rétine. Membrane qui tapisse le fond de l’œil, 753.

Rose des vents. Sa description, 320.

Rosée. Son explication, 305. On voit quelquefois dans celle qui humecte l’herbe d’une prairie une copie de l’arc-en-ciel, 710.

Rumes des vents, 320.

S.

Sciences. Division générale de celles qui ont pour objet l’étude de la nature, en physique, chimie et histoire naturelle, j. Sous quel point de vue chacune de ces sciences considère la nature, ibid. Points de contacts qu’ont entre elles les mêmes sciences, ij et iij.

Sel marin. Son extraction favorisée par une évaporation préalable, 302.

Silure trembleur. Espèce de poisson électrique, 518.

Solidité. Ce qu’on entend par ce mot, 6.

Son. L’air en est le véhicule, 340. Il résulte d’un mouvement de vibration imprimé à l’air par les corps sonores, 343 et suiv. L’eau et différent corps solides sont aussi susceptibles de le transmettre, 346 et 347. Vîtesse du son, 350. Idée d’après laquelle on peut concilier avec les résultats de l’observation ceux de la théorie qui donnoit la vîtesse du son trop petite, ibid. Réflexion du son ; ses effets dans les lieux clos, 351. Elle est la cause des échos, ibid. Propriété des voûtes elliptiques, relativement à la réflexion du son, ibid. Théorie de la propagation du son, 364. Comment plusieurs sons simultanés traversent l’air sans se confondre, et apportent à l’oreille des impressions distinctes, 374. Cordes sonores. Formule pour déterminer le nombre de leurs vibrations dans un temps donné, 354. Rapports entre les nombres de vibrations qui répondent aux différens intervalles entre les sons de l’échelle musicale, ibid. Triple résonnance d’une corde sonore, 355. Les trois sons que cette corde fait entendre sont les premiers termes d’une série infinie d’harmoniques, ibid. Expérience de Tartini, 357. Autre expérience dans laquelle les deux parties d’une corde, divisée par un obstacle léger, se soudivisent elles-mêmes en plusieurs portions égales, 358. Formation de la gamme en usage, par la réunion de trois accords parfaits, 359. Raisons de la préférence accordée à cette gamme sur celle qui est comprise dans la série des harmoniques d’une corde sonore, 360. Nécessité d’altérer, au moyen du tempérament, les tierces et les quintes, dans l’accord des instrumens à cordes, 363.

Sonomètre, 354.

Sons aigus, 353.

Sons comparés, 352 et suiv.

Sons graves, 353.

Spath d’Islande. Nom donné aux rhomboïdes transparens de chaux carbonatée, 824.

Spectre solaire, ou image colorée du soleil, produite par la lumière qui a traversé un prisme, 678. Différences que l’on a cru observer entre les rayons qui le composent, relativement à leurs facultés calorifiques, 743 et 747. Différences entre les mêmes rayons, par rapport à leur faculté éclairante, 748. Autres différences, relativement à la propriété de favoriser l’oxydation ou à celle de désoxygéner, 749. Voyez Couleurs considérées dans la lumière.

Stère. Mesure de solidité égale au mètre cube, 76.

Structure des cristaux. Voyez Cristaux.

Succin ou ambre jaune. L’électricité a emprunté son nom de celui d’electrum que portoit cette substance, 377, note 1.

Sueur, ou transpiration sensible, 10.

Syphon. Son effet est dû à la pression de l’air, 266.

Système. Différentes acceptions de ce mot, ix et x. En quoi consiste le système pris par opposition à la théorie, et combien il est opposé à la véritable marche des sciences, x.

Système métrique (nouveau). Exposé succinct de sa distribution, 73 et suiv.

T.

Tact. Comment son action se combine avec les impressions que reçoit l’œil, pour nous aider à juger des formes, des grandeurs et des distances des objets, 756.

Télescope. D’où dépendent en général ses effets, 878.

Télescope astronomique. Sa description, 879.

Télescope Grégorien. Sa description, 889.

Télescope Newtonien. Sa description, 888.

Télescopes catadioptriques, 888.

Télescopes dioptriques, 883.

Tempérament. Voyez Sons comparés.

Temps. Comment il doit être considéré dans l’estimation de la vîtesse, 21. Rapport entre les temps et les espaces parcourus en vertu du mouvement accéléré dû à la pesanteur, 47.

Tendres (corps), 28.

Tension ou densité électrique, 391.

Terre. Regardée pendant long-temps comme un des quatre élémens, 172. Voyez Globe terrestre.

Théorie. En quoi elle consiste, et combien elle contribue au progrès des sciences, vj et suiv. Avantages des détails dans le développement d’une théorie, xxvj.

Thermomètre (idée du), 114. Son origine, 160. Description de celui de Réaumur, 162. Construction du thermomètre ordinaire, 163. Avantages de l’emploi du mercure dans la construction du thermomètre, 164.

Thermomètre centigrade, 163.

Thermomètre d’Amontons, 284.

Thermomètre de Delisle, 167.

Thermomètre de Farenheit, 166.

Timbre. Vibrations de ses différens anneaux, lorsqu’on le fait résonner, 344.

Topaze. Exemple singulier d’un cristal de cette espece, qui étant électrise par la chaleur, avoit des points conséquens analogues à ceux des corps magnétiques, 568.

Torrens. Leur cause, 331.

Torpille. Description de son organe électrique, 513. Opinions des anciens physiciens sur la cause de la commotion qu’elle fait éprouver à ceux qui la touchent, 515 et 516. Expériences à l’aide desquelles on a reconnu que cette commotion étoit due à l’électricité, 517 et suiv. Idée de Walsh sur la manière dont le fluide électrique agit dans cette commotion, 521. Idée de Volta sur l’analogie entre la combinaison des substances qui composent l’organe de la torpille et celle des corps dont la pile est l’assemblage, ibid.

Toucher (sens du). Voyez Tact.

Tourmaline. Vertu électrique qu’elle acquiert à l’aide de la chaleur, 452. Son action sur les corps légers que l’on présente à l’un de ses deux pôles électriques, 453. Distribution des deux fluides électriques dans la même pierre, 454. Explication d’une espèce de paradoxe que présente sa manière d’agir sur un fil de soie électrisé, 455. Actions réciproques de deux tourmalines, 456. Variations dans les effets d’une tourmaline, suivant les divers degrés de chaleur qu’on lui fait subir, 457. Chaque portion d’une tourmaline que l’on a brisée manifeste deux pôles comme la tourmaline entière ; explication de cet effet, 458. Corrélation entre les formes des deux sommets d’une tourmaline et les positions des pôles électriques, 459. Analogie entre une tourmaline devenue électrique par la chaleur et la pile de Volta, 493. Les phénomènes de la tourmaline ont indiqué le lieu qui unit la théorie du magnétisme avec celle de l’électricité, 533.

Transpiration. Résultat de celle qu’on nomme sueur, comparé avec celui de la transpiration insensible, 10.

Trombe. Sa description, 328.

Tubes capillaires. Phénomènes qu’ils présentent et leur explication, 183 et suiv. Circonstance dans laquelle l’eau s’élève au-dessus de son niveau, en formant une hyperbole, 196. Explication de différens effets dus à la cause qui fait monter l’eau dans les tubes capillaires, 198 et suiv.

U.

Unité de poids. Voyez Poids.

Unité de temps, employée dans la considération du mouvement uniforme, 21.

V.

Vapeurs, 289. Rapport suivant lequel elles se dilatent depuis la température de la glace fondante jusqu’à celle de l’eau bouillante, 289. Loi à laquelle sont soumises les forces élastiques des mêmes fluides, à mesure que les températures de ces fluides varient par des différences égales, 292 et 293.

Vaporisation. En quoi elle consiste, 229.

Vent d’Est. Son explication, 280.

Vents. Leur cause générale, 318. Observations sur leur vîtesse, 319. Leur utilité, 322 et 323. Description de la rose des vents, 320.

Vents alisés ou moussons, ibid.

Vents généraux, 321.

Vents irréguliers, ibid.

Vents périodiques, ibid.

Verre ardent. Ses effets, 867.

Verre lenticulaire ou lentille. Foyer des rayons qui tombent parallélement sur une lentille, 646. Effets de cette espèce de verre, relativement à la vision des objets situés en deçà des rayons parallèles, 853-857. Effets du même verre, lorsque l’objet est situé au delà du foyer des rayons parallèles ; cas où l’image est simple, 859. Cas où l’image est double, 861. Illusion qui nous la fait paroître située derrière la lentille, ibid. Explication de ces effets, 862. Manière de dissiper l’illusion, 864 et 865. Action des rayons solaires réunis au foyer d’une lentille, 867.

Verre lenticulaire nommé microscope simple ; ses effets, 873-876. Globule de verre, ou goutte d’eau que l’on substitue quelquefois au verre lenticulaire, pour avoir un microscope simple, 877.

Vessie natatoire des poissons. Son usage, 68.

Vibrations. Voyez Oscillations.

Vision aidée par l’art, 783 et suiv.

Vision à l’aide d’un seul verre terminé par des surfaces curvilignes. Voyez Verre lenticulaire et verre concave.

Vision aidée par les instrumens composés de plusieurs verres. Voyez Lunette, Télescope et Microscope.

Vision naturelle, 751 et suiv. Manière dont les images des objets se forment au fond de l’œil, 754. Secours que nous tirons du tact pour nous aider à juger des formes, des grandeurs et des distances des objets, 756 et 757. Pourquoi les objets nous paroissent droits, quoique leurs images soient renversées sur la rétine, 757. Pourquoi nous ne voyons pas les objets doubles, quoique chacun d’eux ait son image dans l’un et l’autre œil, 760. Comment l’impression de la distance se combine avec celle de la grandeur apparente, pour produire en nous la sensation qui nous représente la grandeur réelle, 762. Circonstances dans lesquelles nous nous trompons sur l’estimation de la grandeur, 763. Comment les objets qui se trouvent entre nous et celui que nous regardons de préférence nous aident à estimer la distance de celui-ci, 765. Exemples tirés de personnes opérées de la cataracte, qui prouvent combien l’œil est neuf dans l’art de voir, lorsqu’il donne accès à la lumière pour la première fois, 766. Illusions auxquelles la vue est sujette dans une multitude de circonstances, 767 et suiv. Voyez Illusions d’optique.

Vîtesse. En quoi elle consiste, 20 et 21.

Vîtesse angulaire, 280.

Vitres des appartemens. Pourquoi elles sont mouillées en dedans lorsqu’il gèle, et en dehors par un temps de dégel, 305.

Vol des oiseaux. Moyens à l’aide desquels il s’exécute, 334.

Volume d’un corps. En quoi il consiste, 6.

Z.

Zinc. Densité de son alliage avec le cuivre plus grande que la somme des densités particulières, 12. Étant isolé, il acquiert l’électricité vitrée par le frottement, 390.