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Dictionnaire touareg – français/OU

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Texte établi par André Basset, Imprimerie nationale de France (p. 1440-1547).

OU 

ioui ⵓⵉ vn. prim. ; conj. 23 « ioui » ; (iouă, iouâ, éd ioui, our ioué) ‖ naître ‖ les expr. a ouĭṛ, a touĭd, a iouă, etc. « ce que je suis né ; ce que tu es né ; ce qu’il est né ; etc. » signifient « depuis que je suis né ; depuis que tu es né ; depuis qu’il est né ; etc. ». Lorsqu’elles accompagnent des phrases positives, leur sens est « depuis que je suis au monde (toujours, depuis que je suis au monde) ; depuis que tu es au monde (toujours, depuis que tu es au monde) ; etc. ». Lorsqu’elles accompagnent des phrases négatives, leur sens est « de ma vie (jamais de ma vie) ; de ta vie (jamais de ta vie) ; etc. ». (Ex. Kenân, a iouă itâkerK., depuis qu’il est au monde, vole (K., depuis qu’il est au monde, ne cesse de voler) = Dâssin, a touă tehôseiD., depuis qu’elle est au monde, est belle (D., depuis qu’elle est au monde, a toujours été belle) = Biska, a iouă iḍḍânB., depuis qu’il est au monde, paît (B., depuis qu’il est au monde, surveille les troupeaux au pâturage) = Mîmi d Helba, a ouĕnet ih înet ăġaḍM. et H., depuis qu’elles sont au monde est dans elles la dispute criarde (M. et H., depuis qu’elles sont au monde, font aux gens des disputes criardes) = a ouĭṛ, our néieṛ Dâha ⁒ de ma vie, je n’ai vu D. = tennĭd a touĭd our tennid bahou ; bahou, neṛ ouâ-reṛ ien ⁒ tu as dit [que] de ta vie tu n’as dit de mensonge ; une mensonge voici celui-ci un (tu dis que de ta vie tu n’as dit de mensonge ; en voici déjà un) = Biska our ioukir a iouăB. n’a pas volé de sa vie (de sa vie, B. n’a volé) = a ouĕn, Iddĕr ed Bêdé our ekkin Tăouat ⁒ de leur vie, I. et B. ne sont allés au Touat).

tîoui ⵜⵓⵉ vn. f. 1.7 ; conj. 259 « toûḍou » ; (itîoui, our itioui) ‖ naître hab.

tîouit ⵜⵓⵜ sf. nv. prim. ; (pl. tîouîtîn ⵜⵓⵜⵏ) ‖ fait de naître ‖ signifie aussi « naissance ».

ăou (ou , ăg ) sm. μ (pl. ăit ⵉⵜ, dăg ⴷⴳ) ‖ fils de ‖ ăou a pour fém. oult (oulet) (pl. chêt) « fille de » ‖ le pl. dăg semble composé de la prép. d « avec » et d’ăg « fils de ». v. é « eux qui ; celles qui » et son emploi avec d « avec » ‖ les mots ou, ăg, ăit, dăg, oult, chêt appartiennent tous à la classe des mots μ ‖ les sing. ăou, ou, ăg et les pl. ăit, dăg ne s’emploient pas indifférement. Le sing. ăou ne s’empl. que précédant le mot Âdem « Adam » ; il ne s’empl. dans aucun outre cas. Le sing. ou peut s’employer devant tous les np. de tribu, de nation, de lieu, commençant par une consonne ; il ne peut s’employer ni devant les np. de p., ni devant le mot elet « fille de ; filles de ». Le sing. ăg peut s’employer devant tous les np. d’h. ou de f., devant le mot elet « fille de ; filles de », devant les np. de tribu, de nation, de lieu, commençant par un son-voyelle, et devant un certain nombre de noms communs commençant par un son-voyelle. Le pl. ăit est le seul qu’on puisse employer devant les mots Âdem « Adam », ma « mère ; ma mère », maou « mères », elet ma « fille de la mère (ou : filles de la mère) ; fille de ma mère (ou : filles de ma mère) », elet maou « filles des mères » ; en outre, il entre, à l’exclusion du mot dăg, dans la formation de certains np. de tribu, en petit nombre ; il ne s’emploie dans aucun autre cas. Le pl. dăg peut s’employer devant tous les np. d’h. ou de f., celui d’Âdem « Adam » excepté ; il ne s’emploie devant aucun autre mot ‖ devant tous les sons-voyelles, ăg et dăg deviennent ăgg et dăgg ; devant toutes les consonnes, y compris les consonnes i et ou, ils gardent les formes ăg, dăg ‖ le ms. ăou Âdem (ăgg Âdem) « fils d’Adam » signifie « personnes (de sexe qlconque) (hommes ; femmes) ». Le sing. ăgg Âdem est peu us. Les expr. oult Âdem « fille d’Adam (femme) » et chêt Âdem « filles d’Adam (femme) » sont correctes mais ne sont pas us. Qlqf. on se sert du mot tăouâdemt (pl. tăitâdemîn) « personne de sexe fém. (femme) » ; il est peu us. et exprime la plupart du temps le dédain ‖ ou, devant un np. de tribu, de nation, de lieu, ou devant un nom commun autre qu’elet, signifie « homme de ». Devant un np. de tribu ou de nation, il a le s. « homme de (h. faisant partie de) [telle tribu ; telle nation] ». Devant un np. de lieu, il a le s. « homme de (h. originaire de ; h. habitant de) [tel lieu] ». Devant un nom commun, il signifie « homme de » avec le sens particulier convenant à chaque expression. (Ex. ou Dăg-Ṛâli ⁒ h. des Dăg-Ṛâli (h. de la tribu des D-Ṛ.) = ou Tăitoḳ ⁒ h. des T. (h. de la tribu des T.) = ou Ṛelaiddîn ⁒ h. des Ṛ. (h. de la tribu des Ṛ.) = ou Tăouat ⁒ h. du Touat (h. originaire du Touat ; ou h. habitant le T.) = ou Tit ⁒ h. de T. (h. originaire du village de T. ; ou : h. habitant le village de T.) = ou Fransa ⁒ h. de la France (Français) = ou Tăhat ⁒ h. de la T. (h. appartenant à la tribu des Kel-Tăhat ; ou : h. habitant le mont Tăhat) = ou tămaḍint ⁒ h. du fait de paître (h. qui paît les troupeaux ; pasteur) = ou tămâhaḳ ⁒ h. de la langue touaregue (h. dont la langue maternelle est la langue touaregue) = Iddĕr ou ferġân, ou tlemîn, ou tiṛséI. [est] homme de jardins, h. de chamelles, h. de chèvre (I. est propriétaire de jardins, de chamelles et de chèvres ; ou : I. a une grande expérience de la culture des jardins et de l’élevage des chamelles et des chèvres)) ‖ ăg et oult, devant un mp. de tribu, de nation, de lieu, ou devant un nom commun autre qu’elet, signifient « homme de », « femme de ». Ils ont des sens correspondants à ceux d’ou et s’emploient com. lui, avec cette seule différence qu’ou s’emploie devant les consonnes, ăg devant les sons-voyelles, et oult devant les consonnes et les sons-voyelles indistinctement. (Ex. ăgg Ăhaggar ⁒ h. de l’Ăh. (h. faisant partie du peuple des Kel-Ăh. ; ou : h. habitant l’Ăh.) = ăgg Ăhnet ⁒ h. de l’Ă. (h. faisant partie de la tribu des Kel-Ăhnet ; ou : h. habitant l’Ăhnet) = ăgg Âġouh-en-tĕhlé ⁒ h. des Â-en-t. (h. de la tribu des Â-en-t.) = ăgg Ăbalessa ⁒ h. d’Ă. (h. originaire du village d’Ă. ; ou : h. habitant le vilalge d’Ă.) = ăgg Ăsekrem ⁒ h. de l’Ă. (h. habitant le mont Ă.) = ăgg ăhâl ⁒ h. de réunion galante (h. qui a l’hab. d’aller aux réunions galantes) = ăgg elhennet ⁒ h. du ciel (h. très bon prédestiné au ciel) = oult Dăg-Ṛâli ⁒ f. des Dăg-Ṛâli (d. le s. ci. d.) = oult Tăitoḳ ⁒ f. des T. (d. le s. ci. d.) = oult Ṛelaiddîn ⁒ f. des Ṛ. (d. le s. ci. d.) = oult Tăouat ⁒ f. du T. (d. le s. ci. d.) = oult Tit ⁒ f. de T. (d. le s. ci. d.) = oult Fransa ⁒ f. de France (d. le s. ci. d.) = oult Tăhat ⁒ f. de la T. (d. le s. ci. d.) = oult tămaḍint ⁒ f. du fait de paître (d. le s. ci. d.) = oult tămâhaḳ ⁒ f. de langue touaregue (d. le s. ci. d.) = Koûka oult ferġân, oult tlemîn, oult tiṛséK. [est] femme de jardins, f. des chamelles, f. de chèvre (d. le s. ci. d.) = oult Ăhaggar ⁒ f. de l’Ăh. (d. le s. ci. d.) = oult Ăhnet ⁒ f. de l’Ă. (d. le s. ci. d.) = oult Âġouh-en-tĕhlé ⁒ f. des Â-en-t. (d. le s. ci. d.) = oult Ăbalessa ⁒ f. d’Ă. (d. le s. ci. d.) = oult Ăsekrem ⁒ f. de l’Ă. (d. le s. ci. d.) = oult ăhâl ⁒ f. de réunion galante (d. le s. ci. d. ; outre le sens correspondant à celui d’ăgg ăhâl, oult ăhâl peut en avoir un autre. v. ⵂⵍ ehel, ăhâl) = oult elhennet ⁒ f. du ciel (d. les. ci. d. ; outre le sens correspondant à celui d’ăgg elhennet, oult elhennet peut en avoir d’autres. v. ⵍⵂⵏ elhennet)) ‖ ăg, devant un np. d’h. ou de f. ou devant elet, signifie « fils de [l’h. ou la f. dont le nom suit] » ; oult, devant un np. d’h. ou de f. ou devant elet, signifie « fille de [l’h. ou la f. dont le nom suit] ». (Ex. Moûsa ăgg ĂmâstanM. fils d’Ă. = Biska ăgg ĂkenisiB. fils d’Ékenisi = Oûksem ăg ChîkâtOû. fils de Ch. = Dâssin oult IhemmaD. fille d’I. = Koûka oult DâssinK. fille de D. = nĕieṛ ăg Fendou ⁒ j’ai vu le fils de F. = oult Chennou teglă ⁒ la fille de Ch. est partie = oult Ăbeggi tous-ed ⁒ la fille d’Ébeggi est arrivée ici). v. ci-dessous l’emploi d’ăg et d’oult devant eletăit ma « fils de la mère ; fils de ma mère » signifie « frères (fils de même père et de même mère, ou fils de même père et non de même mère, ou fils de même mère et non de même père) ; mes frères (d. le s. ci. d.) » ‖ ăit maou « fils des mères » signifie « frères (fils de parents différents, n’ayant ni une même mère, ni un même père) » ‖ ăit elet ma « fils de la fille (ou : des filles) de la mère ; fils de la fille (ou : des filles) de ma mère » signifie « neveux fils de la sœur ; neveux fils des sœurs (filles de même père et de même mère, ou de même père et non de même mère, ou de même mère et non de même père) ; neveux fils de ma sœur ; neveux fils de mes sœurs (d. le s. ci. d.) » ‖ ăit elet maou « fils des filles des mères » signifie « neveux fils des sœurs (filles de parents différents, n’ayant une même mère, ni un même père) » ‖ dans les expressions ăit ma, ăit maou, ăit elet ma, ăit elet maou, ăit signifie « fils de (enfants masculins de) », et non pas « enfants de (enfants de sexe qlconque de ) » ‖ le mot chêt « filles de » s’emploie devant ma, maou, elet ma, elet maou, de la même manière qu’ăit ; chêt ma, chêt maou, chêt elet ma, chêt elet maou ont les sens correspondants à ceux d’ăit ma, ăit maou, ăit elet ma, ăit elet maou. Les 4 expressions ăit maou, ăit elet maou, chêt maou, chêt elet maou n’ont pas de sing. Les 4 expression ăit ma, ăit elet ma, chêt ma, chêt elet ma ont pour sing. ăña « frère ; mon frère », ăgg elet ma « fils de la fille de la mère (neveu fils de la sœur) ; fils de la fille de ma mère (neveu fils de ma sœur) », oulet ma « fille de la mère (sœur) ; fille de ma mère (ma sœur) », oult elet ma « fille de la fille de la mère (nièce fille de la sœur) ; fille de la fille de ma mère (nièce fille de ma sœur) ». — Les 12 expressions ăit ma, ăit maou, ăit elet ma, ăit elet maou, chêt ma, chêt maou, chêt elet ma, chêt elet maou, ăña, ăgg elet ma, oulet ma, oult elet ma appartiennent à la classe des subs. α, c. à d. qu’elles exigent après elles l’emploi de la forme irrégulière des pr. af. dép. des noms. Ces 12 expr. présentent, en autre, dans leur emploi avec les pr. af. dép. des noms, d’autres particularités ; v. i (é). — Les expr. dans lesquelles entre le mot elet ne s’emploient que pour désigner les neveux et nièces des hommes ; les 6 expr. ăit elet ma, ăit elet maou, chêt elet ma, chêt elet maou, ăgg elet ma, oult elet ma ne peuvent donc être accompagnés de pr. af. dép. des noms féminins. v. ci-dessous ăña ; v. ma « mère ; ma mère » ; v. ⵎⴷ meddânăit entre dans la formation des np. de qlq. tribus, avec le s. de « fils de » ; dans ces np., l’emploi d’ăit est obligatoire, on ne peut le remplacer par dăg « fils de », ni par kel « gens de », ni par un autre mot. (Ex. Ăit-Loaien ⁒ (m. à m. « fils de Loaien ») subs. mp. np. d’une tribu de l’Ăh. (ms. ăgg-Ăit-Loaien ; fs. oult-Ăit-Loaien ; fp. chêt-Ăit-Loaien) = Ăit-Zennân ⁒ (m. à m. « fils de Zennân ») subs. mp. np. d’une tribu arabe du Tidikelt (ms. ăgg-Ăit-Zennân ; fs. oult-Ăit-Zennân ; fp. chêt-Ăit-Zennân) = Ăit-Ṛemer ⁒ (m. à m. « fils de Ṛemer ») subs. mp. np. d’une tribu arabe du Tidikelt (ms. ăgg-Ăit-Ṛemer ; fs. oult-Ăit-Ṛemer ; fp. chêt-Ăit-Ṛemer)) ‖ dăg, devant un np. d’h. ou de f., signifie « fils de (enfants masculins de) [l’h. ou la f. dont le nom suit] », et non pas « enfants de (enfants de sexe qlconque de) ». Chêt, devant un np. d’h. ou f., signifie « filles de [l’h. ou la f. dont le nom suit] ». (Ex. dăg Chîkât ousĕn-d ⁒ les fils de Ch. sont arrivés ici = nĕieṛ chêt Koûka ⁒ j’ai vu les filles de K. = ensĭṛ ṛour dăg Biska ⁒ j’ai passé la nuit chez les fils de B. = Chêt Mîmi eglĕnet ⁒ les filles de M. sont parties = ma hâk ennĕn dăgg Ăkenisi ? ⁒ que t’ont dit les fils d’Ĕkenisi ? = dăgg Ăbeggi oukĕren senâtet oulli ⁒ les fils d’Ébeggi ont volé 2 chèvres). — Sans quitter leur sens de « fils de » et de « filles de », dăg et chêt entrent dans la composition d’un certain nombre de np. de tribus, dăg servant à former le mp., chêt servant à former le fp., le np. qui les suit étant celui d’un ancêtre de la tribu. Dans ce cas le ms. du np. de la tribu se forme hab. au moyen d’ou (ăg) « fils de », le fs. au moyen d’oult « fille de », précédant le nom de l’ancêtre. (Ex. Dăg-Mertemeḳ ⁒ (m. à m. « fils de Mertemeḳ ») subs. mp. np. surnom d’une tribu de l’Ăh. (ms. ou-Mertemeḳ ; fs. oult-Mertemeḳ ; fp. chêt-Mertemeḳ) = Dăgg-Ălemtei ⁒ (m. à m. « fils d’Élemtei ») subs. mp. np. surnom d’une tribu de l’Ăj. (ms. ăgg-Ălemtei ; fs. oult-Ălemtei ; fp. chêt-Ălemtei)) ‖ dans les np. de tribus dont le mp. commence par ăit « fils de », les ms., fs., fp. se forment hab. en plaçant ăg, oult, chêt, signifiant « homme de », « femme de », « femmes de », devant ăit. Dans les np. de tribus dont le mp. commence par dăg « fils de », les ms., fs., fp. se forment hab. en remplaçant dăg par ou (ăg), oult, chêt, signifiant « fils de », « fille de », « filles de », et qlqf. en plaçant ou, oult, chêt, signifiant « homme de », « femme de », « femmes de » devant dăg. Dans les np. de tribus et dans les autres expressions dont le mp. commence par kel « gens de », les ms., fs., fp. se forment hab. en remplaçant kel par ou (ăg), oult, chêt, signifiant « homme de », « femme de », « femmes de » ‖ ăgg-ăsouf (mp. kel-ăsouf ; fs. oult-ăsouf ; fp. chêt-ăsouf) « fils de la solitude », ăgg-ămaḍâl (mp. kel-ămaḍâl ; fs. oult-ămaḍâl ; fp. chêt-ămaḍâl) « fils de la terre », ăgg-ăhoḍ (mp. kel-ăhoḍ ; fs. oult-ăhoḍ ; fp. chêt-ăhoḍ) « fils de la nuit », ou-tĕnéré (mp. kel-tĕnéré ; fs. oult-tĕnéré ; fp. chêt-tĕnéré) « fils du désert » sont 4 expr. syn. d’ălhin « mauvais esprit (génie (ar. « jenn ») qui nuit aux humains dans les ch. terrestres mais ne tente pas) ». v. ⵍⵂⵏ ălhinăgg-ălhin. v. ⵍⵂⵏ ălhinăgg-oulli. v. ⵎⵗⴷ meṛed, ămeṛidăgg ĕṛrem. v. ⵗⵔ iṛar, eṛrem, aṛremăgg elhennet. v. ⵍⵂⵏ elhennet ‖ v. ⴾⵍ ăkâl, kel ‖ en parlant des chevaux, chameaux, bœufs, moutons, chèvres, les expr. ăgg essin (mp. dăgg essin ; fs. oult essin ; fp. chêt essin) et ăgg okkoż (mp. dăgg okkoż ; fs. oult okkoż ; fp. chêt okkoż) signifient « an. de 2 dents de devant (an. qui a pris ses 2 premières incisives et qui n’a pas encore pris les autres) » et « an. de 4 dents de devant (an. qui a pris ses 4 premières incisives et qui n’a pas encore pris les autres) ». En parlant des mêmes an., ămesseḍis (mp. imesseḍâs ; fs. tămesseḍist ; fp. timesseḍâs) signifie « an. de 6 dents de devant (an. qui a pris ses 5e et 6e dents incisives dans l’année (an. qui a pris ses 5e et 6e dents incisives depuis moins d’un an révolu)) ». En parlant des chevaux et des chameaux, tăhalat (pl. tihalâtîn) signifie « an. (de sexe qlconque) qui a pris ses crochets dans l’année (an. qui a pris ses crochets depuis moins d’un an révolu) ». P. ext., en parlant des chameaux, ăgg essin signifie « chameau dans sa 6e année (chameau de 5 ans) », ăgg okkoż « chameau dans sa 7e année (chameau de 6 ans) », ămesseḍis « chameau dans sa 8e année (chameau de 7 ans) », tăhalat « chameau (ou chamelle) dans sa 9e année (chameau (oh chamelle) de 8 ans) » ‖ ou et ăg « fils de » entrent dans la composition de qlq. np. d’h. Ainsi Ou-Sîdi « fils de Sîdi », Ăgg-É̆klân « hom. de la tribu des Iklân-en-tăousit », Ăg-Mâma « fils de Mâma » sont des np. d’h. Quand on désigne les fils d’h. dont le nom commence par ou ou ăg, en mentionnant après leur nom celui de leur père, le nom du fils est suivi d’ăg « fils de » qui précède les mots ou ou ăg par lesquels commence le nom du père ; (ex. Biska ăg Ou-SîdiB. fils d’Ou-Sîdi = Doûa ăgg Ăgg-É̆klânD. fils d’Ăgg-É̆klân = Iddĕr ăgg Ăg-MâmaI. fils d’Ăg-Mâma).

tăouâdemt ‖ v. ci-dessus ăou. Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1445 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1446 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1447 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1448 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1449 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1450 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1451 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1452 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1453 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1454 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1455 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1456 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1457 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1458 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1459 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1460 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1461 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1462 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1463 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1464 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1465 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1466 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1467 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1468 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1469 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1470 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1471 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1472 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1473 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1474 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1475 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1476 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1477 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1478 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1479 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1480 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1481 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1482 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1483 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1484 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1485 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1486 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1487 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1488 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1489 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1490 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1491 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1492 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1493 éd inmioual, our inmaoual) ‖ avoir réc. l’œil l’un sur l’autre.

nemiouel ⵏⵎⵓⵍ vn. f. 2bis ; conj. 50 « keniher » ; ρ (inmaouel, ienîmaouel, éd inmiouel, our inmaouel) ‖ m. s. q. le pr.

tâouel ⵜⵓⵍ va. f. 6 ; conj. 229 « tâouen » ; (itâouel, our itioul) ‖ avoir hab. l’œil sur ‖ a aussi le s. pas.

sâouâl ⵙⵓⵍ va. f. 1.7 ; conj. 233 « sâġâr » ; (isâouâl, our isiouil) ‖ faire hab. avoir l’œil sur ‖ se c. av. 2 acc.

tînmiouâl ⵜⵏⵎⵓⵍ vn. f. 2bis.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itînmiouâl, our itenmioual) ‖ avoir hab. l’œil l’un sur l’autre.

tînmiouîl ⵜⵏⵎⵓⵍ vn. f. 2bis.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itînmiouîl, our itenmiouil) ‖ m. s. q. le pr.

ăggal ⴳⵍ sm. nv. prim. ; (pl. ăggâlen ⴳⵍⵏ) ‖ fait d’avoir l’œil sur ‖ a aussi le s. pas. « fait d’avoir qlq’un qui a l’œil sur soi ».

ăsioul ⵙⵓⵍ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isiouîlen ⵙⵓⵍⵏ), daṛ siouîlen ‖ fait de faire avoir l’œil sur.

ănmioual ⵏⵎⵓⵍ sm. nv. f. 2bis ; φ (pl. inmiouâlen ⵏⵎⵓⵍⵏ), daṛ ĕnmiouâlen ‖ fait d’avoir réc. l’œil l’un sur l’autre.

ănmiouel ⵏⵎⵓⵍ sm. nv. f. 2bis ; φ (pl. inmiouîlen ⵏⵎⵓⵍⵏ), daṛ ĕnmiouîlen ‖ m. s. q. le pr.

ămâoual ⵎⵓⵍ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. imâouâlen ⵎⵓⵍⵏ ; fs. tămâoualt ⵜⵎⵓⵍ⵿ⵜ ; fp. timâouâlîn ⵜⵎⵓⵍⵏ), daṛ mâouâlen, daṛ tmâouâlîn ‖ hom. qui veille sur ; hom. qui surveille ‖ ce sur quoi veille ou ce que surveille un ămâoual se met au gén. ‖ ex. ămâoual en barâḍen ⁒ hom. qui veille sur des enfants (h. qui surveille des enfants) = tămâoualt n oulli ⁒ f. qui veille sur des chèvres (gardienne de chèvres) = ămâoual n Ăhaggar, Moûsa ⁒ l’h. qui veille sur de l’Ăh., M. (l’h. qui veille sur l’Ăh., c’est M.) = ămâoual n ăfaraġ in, Biska ⁒ l’h. qui veille sur de mon jardin, B. (l’h. qui veille sur mon jardin, c’est B.).

tâouel-iṛeiden ⵜⵓⵍⵗⵉⴷⵏ (m. à m. « elle a hab. l’œil sur les chevreaux ») sf. (s. et pl.) ‖ nom d’un très petit oiseau, à dos gris cendre claire, à ventre jaune, à queue assez longue ‖ syn. de seknes-ineḍen (dial. Berb. séd. Ṛ. et Ġ.), qui n’est pas us. dans l’Ăh. ‖ v. ăṅgermei.

ⵓⵍ oula ⵓⵍⴰ (ouela ⵓⵍⴰ, oul ⵓⵍ) ✳ pi. ‖ pas même ‖ suivi d’une consonne, ou du son-voyelle initiale d’un verbe, se prononce hab. oula, et peut se prononcer aussi ouela. Suivi du son-voyelle initial d’un substantif, d’un pronom, d’un adjectif, d’un nom de nombre cardinal, qui appartiennent à la même proposition que lui, il perd l’a final et devient oul ‖ ex. Biska ou hâs inné oula tăfirtB. ne lui a dit pas même un mot = ennĭṛ âs : « aoui-ddăk̤ ». Innă : « our iżżiġ oula tâżek » ⁒ je lui ai dit : « apporte ici le lait ». Il a dit : « il n’est trait pas même fait d’être trait (il n’est pas même trait) » = taġella, ma ġă ? – our teżid oul éżîd ⁒ le pain, qu’a-t-il fait ? (comment va le pain ? où en est le pain ?). – il n’est moulu pas même fait d’être moulu (il n’est pas même moulu ; le grain dont il doit être fait n’est pas même moulu) = eġmĕieṛ ṛour es ălek in ; ou hi ikfé oula stenfous ⁒ j’ai cherché de chez lui mon salaire ; il ne m’a donné pas même une aiguille (je lui ai demandé mon salaire ; il ne m’a pas même donné une aiguille) ‖ oula « pas même » peut souvent, lorsqu’il est répété, se traduire par « ni ». (Ex. ekkĭṛ Kenân, ou hi ikfé oul anḍerren, oul âlloun, oula té̆iné, oul oûdi, oul ăk̤, oul isân, oula stenfous ⁒ je suis allé chez K., il ne m’a donné pas même un peu, pas même du grain, pas même des dattes, pas même du beurre, pas même du lait, pas même de la viande, pas même une aiguille (je suis allé chez K., il ne m’a rien donné du tout, pas même du grain, ni des dattes, ni du beurre, ni du lait, ni de la viande, ni une aiguille)) ‖ p. ext. « sans ; sans que ». (Ex. Kenân ious-ed oula tăkoûba, oul elbaroueḍ, oul ăllaṛ, oul iṛatîmen, oula kerteba, oul iseṅġâḍK. est arrivé ici sans épée, sans fusil, sans javelot, sans sandales, sans pantalon, sans voile de front et de bouche (K. est arrivé ici sans épée, ni fusil, ni javelot, ni sandales, ni pantalon, ni voile de front et de bouche) = Fendou iglă oul amis, oul ăbaioṛ, oul ezzadF. est parti sans chameau, sans outre, sans provisions de route (F. est parti sans chameau, ni outre, ni provisions de route) = eklĭṛ oul ămekchi, ensĭṛ oul ămekchi ⁒ j’ai stationné pendant les heures du milieu du jour sans nourriture, j’ai passé la nuit sans nourriture (j’ai passé le milieu du jour sans nourriture, j’ai passé la nuit sans nourriture ; je n’ai rien eu à manger ni à midi, ni le soir) = Iddĕr ioiă tămeṭṭ ennît oul âlloum, oul ăk̤, oul iselsaI. a laissé sa f. sans grain, sans lait, sans vêtements (I. a laissé sa f. sans grain, ni lait, ni vêtements) = Mîmi tekkĕs aṛil ennît ; âles ennît ieḳḳîm oula tămeṭM. a retiré son bras ; son mari reste sans fem. (M. a divorcé d’avec son mari de sa propre autorité et sans le consentement de celui-ci ; son mari reste sans f.) = oula bahou, oula tehanḍeżżit, oula mihi, ar tîdet, rîḳ ḳai âmmas n oul in ⁒ sans mensonge, sans plaisanterie, sans doute, si ce n’est la vérité (ce n’est que la vérité), je t’aime intérieur de mon cœur (je t’aime du fond du cœur)) ‖ p. ext. « ne … pas ? (négation accompagnée d’une interrogation) ». (Ex. oula telĭd stenfous ? ⁒ n’as-tu pas eu une aiguille ? (n’as-tu pas une aiguille ?) = oula tehânneied ăou Âdem sé̆-h ? ⁒ ne vois-tu pas une p. vers là ? (ne vois-tu pas une p. de ce côté-là ?) = Dâssin oula kai tekf oûdi enḍ ahel ?D. ne t’a-t-elle pas donné du beurre hier ? = oula tekchĭd té̆iné ṛour Mîmi ? ⁒ n’as-tu pas mangé de dattes chez M. ? = oula telĭd haret n ăk̤ ? ⁒ n’as-tu pas un peu de lait ?) ‖ p. ext. « il n’y a pas (non interrogatif) ; n’y a-t-il pas ? (interrogatif) ». Employé d. ce s. et suivi immédiatement d’a « ce que ; ce qui », peut souv. se traduire par « ne rient (non interrogatif) ; ne … rien (non interrogatif) ; ne rien ? (interrogatif) ; ne … rien ? (interrogatif) ». (Ex. oul isalân ? oul éré tenĕied ? oul ăou Âdem edd-iousĕn ? oul aġenna iouĕten sé̆-h miṛ sé̆-h ? – kala, kala ; oul isâlan fô ; oul éré nĕieṛ ; oul ăou Âdem edd-iousĕn ; oul aġenna iouĕten ⁒ n’y a-t-il pas de nouvelles ? n’y a-t-il pas celui que tu as vu ? (n’y a-t-il pas qlq’un que tu aies vu ? n’y a-t-il personne que tu aies vu ?) n’y a-t-il pas une p. étant arrivée ici ? (n’y a-t-il pas une personne qui soit arrivée ici ? n’y a-t-il personne qui soit arrivé ici ?) n’y a-t-il pas de la pluie ayant frappé vers là ? (n’y a-t-il pas de la pluie qui soit tombée en qlq. lieu ?) – non, non ; il n’y a pas de nouvelles du tout ; il n’y a pas celui que j’ai vu (il n’y a personne que j’aie vu) ; il n’y a pas une p. étant arrivée ici (il n’y a personne qui soit arrivé ici) ; il n’y a pas de pluie ayant frappé (il n’y a pas de pluie qui soit tombée) = oul isalân en Tăouat ? oul a iġĕn ? oul a iṛhĕdan ? oul éré emmăn ? oul éré erĭnen ? oul éré s temĭheṛ tela nnît ? oul éhen iġĕn ? oul aṅġi ? oul aġenna ? oul iheṅġa ? – elk̤îr ṛâs. Oul a iġĕn ; oul a iṛhĕden ; oul éré emmăn ; oul éré erĭnen ; oul éré s tenĭheṛ tela nnît ; oul éhen iġĕn ; oul aṅġi ; oul aġenna ; oul iheṅġa fô ⁒ n’y a-t-il pas de nouvelles du Touat ? n’y a-t-il pas ce qui s’étant fait ? (n’y a-t-il rien qui se soit fait ? n’est-il rien arrivé ?) n’y a-t-il pas ce qui ayant été abîmé ? (n’y a-t-il rien qui ait été abîmé ? n’est-il arrivé rien de malheureux ?) n’y a-t-il pas celui qui étant mort ? (n’y a-t-il pas qlq’un qui soit mort ? n’y a-t-il personne qui soit mort ?) n’y a-t-il pas celui qui ayant été malade ? (n’y a-t-il pas qlq’un qui ait été malade ? n’y a-t-il personne qui ait été malade ?) n’y a-t-il pas celui que à a été razzié son bétail ? (n’y a-t-il pas qlq’un à qui son bétail ait été razzié ? n’y a-t-il personne à qui son bétail ait été razzié ?) n’y a-t-il pas une tente ayant été faite ? (n’y a-t-il pas de mariage qui se soit fait ?) n’y a-t-il pas d’eau courante provenant de pluies récentes ? (n’y a-t-il pas eu d’eau courante provenant de pluies récentes ?) n’y a-t-il pas de pluie ? (n’y a-t-il pas eu de pluie ?) n’y a-t-il pas d’ennemis ? (n’y a-t-il pas eu d’attaque d’ennemis ?). – le bien seulement (cela va bien). Il n’y a pas ce qui s’étant fait (il n’est rien arrivé) ; il n’y a pas ce qui ayant été abîmé (il n’est rien arrivé de malheureux) ; il n’y a pas celui qui étant mort (il n’y a personne qui soit mort) ; il n’y a pas celui qui ayant été malade (il n’y a personne qui ait été malade) ; il n’y a pas celui que à a été razzié son bétail (il n’y a personne à qui son bétail ait été razzié) ; il n’y a pas de tente ayant été faite (il n’y a pas de mariage qui se soit fait) ; il n’y a pas [eu] d’eau courante provenant de pluies récentes ; il n’y a pas [eu] de pluie ; il n’y a pas [eu] d’ennemis du tout = Moûsa oul a innă fôM. il n’y a pas ce qu’il a dit du tout (M. n’a rien dit du tout) = oul a hé neġ ⁒ il n’y a pas ce que nous ferons (nous ne ferons rien) = oul a hâk é nneṛ ; aket tămeṭṭ in oul a hâk é tenn ⁒ il n’y a pas ce que je te dirai ; et aussi ma f. il n’y a pas ce qu’elle te dire (je ne te dirai rien ; ma fem. non plus ne te dira rien) = ma foull toiĭd imeġâren oul ămekchi ? – oul a lĭṛ ⁒ pourquoi as-tu laissé les hôtes sans nourriture ? – il n’y a pas ce que j’ai eu (je n’avais rien) = nĕieṛ midden essin : ien, oul a ilă ; ien, oul a hâs aba ⁒ j’ai vu 2 h. : un, il n’y a pas ce qu’il a eu (l’un n’a rien) ; un, il n’y a pas ce que à lui il n’y a pas (l’autre, il n’y a rien qu’il n’ait) = oul a hâk innă Moûsa ? – oul a hi innă ⁒ n’y a-t-il pas ce que t’a dit M. ? (M. ne t’a-t-il rien dit ?). – il n’y a pas ce qu’il m’a dit (il ne m’a rien dit) = Dâssin, oul a kai tekfă ? – oul a hi tekfăD., n’y a-t-il pas ce qu’elle t’a donné ? (D. ne t’a-t-elle rien donné ?). – il n’y a pas ce qu’elle m’a donné (elle ne m’a rien donné) = oul a s teslĭd ? – oul a s eslĭṛ ⁒ n’y a-t-il pas ce que à tu as entendu ? (n’as-tu rien entendu ?). – il n’y a pas ce que à j’ai entendu (je n’ai rien entendu) = oul a hâk iéouĕi Biska ? – oul a hi iéouĕi ⁒ n’y a-t-il pas ce que t’a apporté B. ? (B. ne t’a-t-il rien apporté ?). – il n’y a pas ce qu’il m’a apporté (il ne m’a rien apporté)) ‖ p. ext. « qu’ai-je à … ? qu’as-tu à … ? qu’a-t-il à … ? etc. ». Empl. d. ce s., oula est qlqf. suivi d’a s « ce que dans » employé dans le sens de « que » ; dans ce cas, a s n’ajoute ni ne change rien au sens. Oula, empl. d. le s. de « qu’ai-je à … ? etc. » et accompagnant le v. er « aimer ; vouloir », signifie souv. « qu’ai-je à aimer … ? qu’ai-je à vouloir … ? qu’ai-je à faire de … ? ». (Ex. oula tesâggeded daṛ ĕdrar ou-în ? ⁒ qu’as-tu tu regardes dans cette montagne-là ? (qu’as-tu à regarder cette montagne-là ?) = oula telâḳḳesed ? hânneieḳ ḳai ⁒ qu’as-tu tu te caches ? (qu’as-tu à te cacher ?) je te vois = oula ġânnid bahou ? essâneṛ bahou a ġânnid ⁒ qu’as-tu à dire un mensonge ? (qu’as-tu à mentir ?) je sais [que] un mensonge ce que tu dis (je sais que c’est un mensonge que tu dis) = Kenân, oula isâgged daṛ ăbareḳḳa ?K., qu’a-t-il il regarde dans le chemin ? (K., qu’a-t-il à regarder le chemin ?) = oula tenâḳḳem tibarâḍîn ? ⁒ qu’avez-vous vous tuez les petites filles ? (qu’avez vous à tourmenter les petites filles ?). Dans les 5 ex. précédents, on peut mettre oul a s au lieu d’oula, n’est jamais nécessaire, peut touj. se supprimer, et est touj. une longueur inutile et une inélégance. v. ⵏⵏ innîn. = eiioueneṛ ; oula rîṛ ămekchi ? oula rîṛ ăk̤ ? ⁒ je me suis rassasié ; qu’ai-je je veux de la nourriture ? qu’ai-je je veux du lait ? (je suis rassasié ; qu’ai-je à vouloir de la nourriture ? (qu’ai-je à faire de nourriture ?) qu’ai-je à vouloir du lait ? (qu’ai-je à faire de lait ?) = midden eṭṭâsen. – oula rân êḍes ? eiiouenen t ⁒ les h. dorment. – qu’ont-ils ils veulent le fait de dormir ? ils s’en sont rassasiés (qu’ont-ils à vouloir dormir ? (qu’ont-ils à faire de dormir ?) ils se sont rassasiés de dormir) = imżad, eṅġoûm rîḳ ḳ ; dimardeṛ, oula t rîṛ ? ouechchĕreṛ ⁒ le violon, auparavant je l’aime (je l’aimais) ; maintenant, qu’ai-je je l’aime ? (maintenant, qu’ai-je à l’aimer ? maintenant, qu’ai-je à en faire ?) j’ai été vieux (je suis vieux) = nemsaoual ; dimarder, ăouâl oula t nerâ ? ⁒ nous nous sommes parlés réc. l’un à l’autre ; maintenant, les paroles qu’avons-nous nous les voulons ? (maintenant, les paroles qu’avons-nous à les vouloir ? maintenant, les paroles qu’avons-nous à en faire ?) = eṅġoûm ġâddeleṛ ; dimarder ouechchĕreṛ ; oula rîṛ ăġeddil ? ⁒ auparavant je chasse (je chassais) ; maintenant j’ai été vieux (je suis vieux) ; qu’ai-je je veux la chasse ? (qu’ai-je à vouloir chasser ? qu’ai-je à faire de la chasse ?)) ‖ p. ext. « et non plus » ; d. ce s. il peut souv. se traduire par « ni ». (Ex. our ilé tăkoûba oul elbarouḍ ⁒ il n’a pas d’épée et non plus de fusil (il n’a pas d’épée ni de fusil) = our iġréou êred oula timżîn ⁒ il n’a pas trouvé de blé et non plus d’orge (il n’a pas trouvé de blé ni d’orge) = ou tt ill a ioûfen Dâssin daṛ té̆itté oula tihoûsai ⁒ ne l’est pas ce qui étant meilleur que D. dans l’intelligence et non plus [dans] la beauté (il n’y a rien de supérieur à D. en intelligence ni en beauté) = our nehil âles hound ouâ-reṛ, taitté, oula tîdet, oula toullouḳ ⁒ n’est pas facile [à trouver] un h. com. celui-ci, [com.] intelligence, et non plus [com.] vérité, et non plus [com.] bonté (un h. com. celui-ci n’est pas ch. facile à trouver, com. intelligence, ni com. véracité, ni com. bonté)) ‖ p. ext. « et aussi » ; d. ce s. il peut souv. se traduire par « et ». (Ex. Ăhaggar oul Ăjjer, ăouétai ouâ-reṛ, menna ⁒ l’Ăh. et aussi l’Ăj., cette année-ci, sécheresse (l’Ăh. et l’Ăj., cette année-ci, sont dans la sécheresse) = Dâssin oula Koûka essânnet imżadD. et aussi K. savent le violon (D. et K. savent jouer du violon) = Fendou oula Biska eglĕnF. et aussi B. sont partis (F. et B. sont partis) = eġrĕoueṛ êred oula timżîn ⁒ j’ai trouvé du blé et aussi de l’orge = tehoûled-în Koûka oula chêt ma s ⁒ tu salues K. et aussi ses sœurs (salue de ma part K. et ses sœurs)) ‖ p. ext. « et même ; même ; même seulement ; seulement ; ne serait-ce que ». (Ex. ekf i-d oula tănaḳḳast ⁒ donne-moi même un demi-litre (donne-moi ne serait-ce qu’un demi-litre) = ekf i-d oula stenfous ⁒ donne-moi même une aiguille (donne-moi ne serait-ce qu’une aiguille) = ekf i-dd isân. – kala. – ekf i-d oul éṛes ⁒ donne-moi de la viande. – non. – donne-moi même un os (donne-moi ne serait-ce qu’un os) = eḳḳel i Bêdé oul ahel ien ⁒ attends B. même un jour (attends B. ne serait-ce qu’un jour)) ‖ oul ar « il n’y a pas ci ce n’est » signifie p. ext. « ne faire que ; n’avoir à faire que ; n’avoir qu’à ; ne … que ; seulement ». (Ex. oul ar sousen ⁒ tu n’as que tais-toi (tu n’as qu’à te taire) = oul ar egel ⁒ tu n’as que pars (tu n’as qu’à partir) = oul ar enn âs aoua terĭd ⁒ tu n’as que dis-lui ce que tu as voulu (tu n’as qu’à lui dire ce que tu veux) = midden rân é hâk ennin tăfirt. – oul ar sioulnît ⁒ les h. veulent ils te dirent un mot (les h. veulent te dire un mot). – ils n’ont que qu’ils parlent (ils n’ont qu’à parler) = Biska ir é dd-ias. – oul ar enn âs éoB. veut il arrivera ici (B. veut venir ici). – tu n’as que dis lui « viens » (tu n’as qu’à lui dire de venir)) ‖ oul ien : v. ⵉⵏ iena oul ien : v. ⵉⵏ ienoul anḍerren : v. ⵎⴹⵔⵉ meḍria oul anḍerren : v. ⵎⴹⵔⵉ meḍri ‖ p. ext. « qu’est-ce ? (avec signification de reproche) ». S’emploie soit seul, soit répété. A le sens d’un reproche amical, non d’un reproche sévère. (Ex. oula, Dâssin, midden emdân touĕted âsen imżad, nek touġĕied ⁒ qu’est-ce, D., les h. ils sont complets tu leur as frappé le violon, moi tu as refusé (qu’est-ce, D., tous les h. tu leur as joué du violon, moi tu as refusé de m’en jouer) = enn âs i Koûka : oula, essé̆oueieṛ âm kerteba hin, touġĕied teżmĕiet t ⁒ dis-lui à K. : qu’est-ce, je t’ai fait apporter mon pantalon, tu as refusé tu l’as cousu (dis à K. : qu’est-ce, je t’ai envoyé mon pantalon, tu as refusé de le coudre) = oula, oula, Kenân, ma foull tennĭd bahou ? ⁒ qu’est-ce, qu’est-ce, K., pourquoi as-tu dit un mensonge ? = oula, oula, Hekkou, ennĭṛ âm éo hik, kem tezzăied ar dimardeṛ ⁒ qu’est-ce, qu’est-ce, H., je t’ai dit « viens vite », toi tu as tardé jusqu’à maintenant) ‖ d. le s. « sans ; sans que », est syn. de sel (ăsel, selid, ăselid) et de min et plus us. qu’eux.

oula-k̤aoula ⵓⵍⵆⵓⵍⴰ (m. à m. « ni mouvement ») ‖ commencement d’une formule arabe ‖ s’empl. com. exclam. ; peut se dire à n’importe quel propos, pour marquer l’étonnement, l’admiration, le mécontentement, etc., et sans aucun motif ‖ peu us.

ⵓⵍ é̆oualla ⵓⵍⴰ pi. ‖ oui (particule affirmative opposée à « non ») ‖ ex. tenĕied Fendou ? – é̆oualla ⁒ as-tu vu F. ? – oui = Dâssin tous-ed ? – é̆ouallaD. est-elle arrivée ? – oui = tekfĭd tăkoûba nnek Biska ? – é̆oualla ⁒ as-tu donné ton épée à B. ? – oui.

ⵓⵍ oult (oulet) ‖ v. oult.

ⵓⵍ Ouâlet ‖ v. ⵓⴷ Ouâdet.

ⵓⵍⴱ ouelleb ‖ v. ⵍⵍⴱ elloûleb.

ⵓⵍⴹ ăouliḍ ⵓⵍⴹ sm. φ (pl. ioulîḍen ⵓⵍⴹⵏ), daṛ ĕoulîḍen ‖ verge (membre viril) (d’h. ou d’an.) ‖ v. ⵂⴹ haḍen ; ⵔⴶⵍ esġel, âsġal ; ⵎⵍⵓⵗ émellaouṛ.

ⵓⵍⴳⵏ oueligen ‖ v. ⵓⵍ ăoul.

ⵓⵍⵉ ouelei ‖ v. ⵓⵍ ăoul.

ⵓⵍⴾ seououelek ⵙⵓⵍⴾ va. f. 1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (isouelek, iesîouelek, éd iseououelek, our isouelek) ‖ faire aller demi-marchant demi-courant [sa monture] (act.) ; aller demi-marchant demi-courant (le suj. étant une p. montée ou à pied, ou un an. monté ou en liberté) (n.) ‖ d. le 1er s., peut avoir pour rég. dir. n’importe quel an. servant de monture. D. le 2d s., peut avoir pour suj. une p. montée ou à pied ou n’importe quel an. ‖ signifie aussi « faire [une p.] faire aller demi-marchant demi-courant [sa monture] (se c. av. 2 acc.) ; faire aller demi-marchant demi-courant [une p. montée ou à pied, un an. monté ou en liberté] (se c. av. 1 acc.) » ‖ v. ⵂⵍ ahel « courir ».

sâouelâk ⵙⵓⵍⴾ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâouelâk, our iseouelik) ‖ faire hab. aller demi-marchant demi-courant (act.) ; aller hab. demi-marchant demi-courant (n.) ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ăseououelek ⵙⵓⵍⴾ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseououelîken ⵙⵓⵍⴾⵏ), daṛ seououelîken ‖ fait de faire aller demi-marchant demi-courant ; fait d’aller demi-marchant demi-courant ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ăseououelak ⵙⵓⵍⴾ sm. n. d’é. f. 1 ; φ (pl. iseououelâken ⵙⵓⵍⴾⵏ ; fs. tăseououelak ⵜⵙⵓⵍⴾ ; fp. tiseououelâkîn ⵜⵙⵓⴾⵏ), daṛ seououelâken, daṛ tseououelâkîn ‖ h. qui fait hab. aller se monture demi-marchant demi-courant ; h. (monté ou à pied, ou an.) qui va hab. demi-marchant demi-courant ‖ signifie aussi « h. qui fait hab. aller les p. (montées ou à pied, ou les an. montés ou en liberté) demi-marchant demi-courant » ‖ les p. ou les an. qu’un ăseououelak fait aller demi-marchant demi-courant se mettent au gén.

é̆ouelik ⵓⵍⴾ sm. φ (pl. iouelîken ⵓⵍⴾⵏ), daṛ ouelîken ‖ marche intermédiaire entre la marche et la course (manière de marcher consistant à aller demi-marchant demi-courant) ‖ p. ext. « temps de marche intermédiaire entre la marche et la course (temps plus ou moins long pendant lequel on va sans interruption demi-marchant demi-courant) ».

ouelekouelek ⵓⵍⴾⵓⵍⴾ va. prim. ; conj. 42 « lekeslekes » ; (ioulekouelek, ieouîlekouelek, éd ioulekouelek, our ioulekouelek) ‖ faire aller demi-marchant demi-courant [sa monture] (act.) ; aller demi-marchant demi-courant (le suj. étant une p. montée ou à pied, ou un an. monté ou en liberté) (n.) ‖ d. le 1er s., peut avoir pour rég. dir. n’importe quel an. servant de monture. D. le 2d s., peut avoir pour suj. une p. montée ou à pied ou n’importe quel an. ‖ syn. de seououelek empl. d. ce s. ‖ v. ⵂⵍ ahel « courir ».

seououelekouelek ⵙⵓⵍⴾⵓⵍⴾ va. f. 1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (isouelekouelek, iesîouelekouelek, éd iseououelekouelek, our isouelekouelek) ‖ faire [une p.] faire aller demi-marchant demi-courant [sa monture] (se c. av. 2 acc.) ; faire aller demi-marchant demi-courant [une p. montée ou à pied, un an. monté ou en liberté] (se c. av. 1 acc.) ‖ syn. de seououelek empl. d. ce s.

tîouelekouelîk ⵜⵓⵍⴾⵓⵍⴾ va. f. 13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîoulekouelîk, our iteoulekouelik) ‖ faire hab. aller demi-marchant demi-courant (act.) ; aller hab. demi-marchant demi-courant (n.)

sîouelekouelîk ⵙⵓⵍⴾⵓⵍⴾ va. f. 1. 13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (isîoulekouelîk, our iseoulekouelik) ‖ faire hab. [une p.] faire aller demi-marchant demi-courant (se c. av. 2 acc.) ; faire hab. aller demi-marchant demi-courant (se c. av. 1 acc.)

ăoulekouelek ⵓⵍⴾⵓⵍⴾ sm. nv. prim. ; φ (pl. ioulekouelîken ⵓⵍⴾⵓⵍⴾⵏ), daṛ ĕoulekouelîken ‖ fait de faire aller demi-marchant demi-courant ; fait d’aller demi-marchant demi-courant.

ăseououelekouelek ⵙⵓⵍⴾⵓⵍⴾ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseououelekouelîken ⵙⵓⵍⴾⵓⵍⴾⵏ), daṛ seououelekouelîken ‖ fait de faire [une p.] faire aller demi-marchant demi-courant ; fait de faire aller demi-marchant demi-courant.

ăouelekouelak ⵓⵍⴾⵓⵍⴾ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. iouelekouelâken ⵓⵍⴾⵓⵍⴾⵏ ; fs. tăouelekouelak ⵜⵓⵍⴾⵓⵍⴾ ; fp. tiouelekouelâkîn ⵜⵓⵍⴾⵓⵍⴾⵏ), daṛ ouelekouelâken, daṛ touelekouelâkîn ‖ h. qui fait hab. aller sa monture demi-marchant demi-courant ; h. (monté ou à pied, ou an.) qui va hab. demi-marchant, demi-courant ‖ les an. qu’un ăouelekouelak fait aller demi-marchant, demi-courant se mettent au gén.

ăseououelekouelak ⵙⵓⵍⴾⵓⵍⴾ sm. n. d’é. f. 1 ; φ (pl. iseououelekouelâken ⵙⵓⵍⴾⵓⵍⴾⵏ ; fs. tăseououelekouelak ⵜⵙⵓⵍⴾⵓⵍⴾ ; fp. tiseououelekouelâkîn ⵜⵙⵓⵍⴾⵓⵍⴾⵏ), daṛ seououelekouelâken, daṛ tseououelekouelâkîn ‖ h. qui fait hab. aller les p. (montées ou à pied, ou les an. montés ou en liberté) demi-marchant demi-courant ‖ les p. ou les an. qu’un ăseououelekouelak fait aller semi-marchant semi-courant se mettent au gén.

ⵓⵍ tăoulek ⵜⵓⵍⴾ sf. φ (pl. tioulkîn ⵜⵓⵍⴾⵏ), daṛ tĕoulkîn ‖ peau de chevreau (ou d’agneau, de faon de gazelle, de faon d’antilope, de faon de mouflon) ‖ toute peau de chevreau, d’agneau, de faon de gazelle, de faon d’antilope, de faon de mouflon, sur l’animal vivant, sur l’animal mort, provenant d’un an. fraîchement ou anciennement dépouillé, revêtue ou non de son poil, travaillée ou non, à l’état brut ou convertie en sac, sachet, petite outre, etc., est une tăoulek.

ăoulek ⵓⵍⴾ sm. φ (pl. ioulken ⵓⵍⴾⵏ), daṛ ĕoulken ‖ m. s. q. le pr. ‖ très peu us.

ⵓⵍⴾⵓⵍⴾ ouelekouelek ‖ v. ⵓⵍⴾ seououelek.

ⵓⵍⵆⵓⵍ oula-k̤aoula ‖ v. ⵓⵍ oula.

ⵓⵍⵍ ouelelet (Ta. 1) ‖ v. ⵓⵍ ăoul.

tăoulelet ‖ v. ⵓⵍ ăoul.

ⵓⵍⵍⴳ ouelelleg ‖ v. ⵓⵍ ăoul.

ⵓⵍⵍⵗ ouelelleṛ ‖ v. ⵓⵍ ăoul.

ⵓⵍⵎⴷ Ioullemmeden ⵓⵍⵎⴷⵏ ⁂ sm. pl. φ (ms. Ăoullemmed ⵓⵍⵎⴷ ; fs. Tăoullemmet ⵜⵓⵍⵎⵜ ; fp. Tioullemmedîn ⵜⵓⵍⵎⴷⵏ), daṛ Oullemmeden, daṛ Tăoullemmedîn ‖ np. d’une collection de tribus touaregues habitant dans le voisinage du Niger et entre le Niger et l’Ăir ‖ v. ⵂⵗ aheṛ, Ămâhaṛ.

tăoulemmet ⵜⵓⵍⵎⵜ sf. (s. s. pl.) ‖ dialecte des Ioullemmeden (dialecte de la langue touaregue parlé par les Ioullemmeden) ‖ v. ⵂⴳⵔ ăhaggar, tăhaggart.

ⵓⵍⵏ éouîlen ⵓⵍⵏ sm. φ (pl. iouîlenen ⵓⵍⵏⵏ), daṛ ăouîlen (ĕouîlen), daṛ ouîlenen ‖ été (saison de l’été).

ⵓⵍⵏⴾⵏ ouelenken ⵓⵍⵏ⵿ⴾⵏ vn. prim. ; conj. 42 « lekeslekes » ; (ioulenken, ieouîlenken, éd ioulenken, our ioulenken) ‖ pendre (n.) (être pendant, pendre librement) (le suj. étant une p., un an., ou une ch. fixés par leur partie supérieure et ayant leur partie inférieure libre et pendante) ‖ se dit, p. ex., d’un h. ou d’un singe suspendues par les mains à une branche et dont le corps pend, d’un objet suspendu à un clou par un lieu au bout duquel il pend librement, d’une ch. suspendue qui pend librement dans toute sa longueur n’étant retenue à sa partie supérieure que par un point et n’étant soutenue par rien, des cheveux d’une fem., nattés ou non, qui pendent librement dans toute leur longueur, etc. ‖ p. ext. « pendre trop bas (n.) ». (Ex. ăbaioṛ ieouîlenken ; eṭkel t ⁒ l’outre pend trop bas ; lève-la (relève-la)) ‖ fig. « être suspendu de toutes ses forces [à une p., un an., une ch. (pour les arrêter ou les tirer à soi)] (le suj. étant une p. ou un an.) ». Ce à quoi le suj. est suspendu de toutes ses forces est à l’abl. et accompagné de daṛ « dans ». Se dit, p. ex., d’une p. suspendue de toutes ses forces à la queue d’un chameau qui court, pour l’arrêter, d’un chien suspendu de toutes ses forces avec les dents aux chairs d’un mouflon qui court et cherche à s’échapper, d’une p. suspendue de toutes ses forces à la main ou au cou de qlq’un pour le retenir ou le tirer à soi, d’une p. suspendue de toutes ses forces à une corde fixée à qlq. ch. de lourd pour tirer le tout à soi, etc. ‖ fig. « être suspendu de toutes ses forces [à une p., un an., une ch.] (par le cœur, par l’amour) (le suj. étant une p. ou un an.) ». Ce à quoi le suj. est suspendu de toutes ses forces par l’amour est à l’abl. et accompagné de daṛ « dans ». Se dit, p. ex., d’une p. qui aime de toutes ses forces qlq’un, qui est très attachée à un an. ou à une ch., d’un chien qui est très attaché à son maître, d’un an. très attaché à un autre ‖ fig. « être suspendu de toutes ses forces [à Dieu, à une p.] (par l’espérance) ». Ce à quoi le suj. est suspendu de toutes ses forces par l’espérance est à l’abl. et accompagné de daṛ « dans ». Se dit de qlq’un qui met toute son espérance en Dieu ou en une p. ‖ ouelenken est syn. de keriri ‖ diffère d’ali « être suspendu à », qui se dit de tout ce qui est suspendu, que cela pende librement ou non, et ne peut pas se dire des ch. qui pendent sans être suspendues, com. les cheveux.

seououelenken ⵙⵓⵍⵏ⵿ⴾⵏ va. f. 1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (isouelenken, iesîouelenken, éd iseououelenken, our isouelenken) ‖ faire pendre (se c. av. 1 acc.) ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ sign. aussi « faire [qlq’un] faire pendre (se c. av. 2 acc.) ».

tîoulenkîn ⵜⵓⵍⵏ⵿ⴾⵏ vn. f. 13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîoulenkîn, our iteoulenkin) ‖ pendre hab. (n.) ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

sîoulenkîn ⵙⵓⵍⵏ⵿ⴾⵏ va. f. 1.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (isîoulenkîn, our iseoulenkin) ‖ faire hab. pendre (se c. av. 1 acc.) ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ăoulenken ⵓⵍⵏ⵿ⴾⵏ sm. nv. prim. ; φ (pl. ioulenkînen ⵓⵍⵏ⵿ⴾⵏⵏ), daṛ ĕoulenkînen ‖ fait de pendre (n.) ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

ăseououelenken ⵙⵓⵍⵏ⵿ⴾⵏ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseououelenkînen ⵙⵓⵍⵏ⵿ⴾⵏⵏ), daṛ seououelenkînen ‖ fait de faire pendre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ⵓⵍⵏⵓⵍ oulenouilet (Ta. 1) ‖ v. ⵓⵍ ăoul.

ⵓⵍⵓⵍ ouelioul ‖ v. ⵓⵍ ăoul.

ⵓⵍⵓⵍ seououelouel ‖ v. ⵓⵍ ăouâl.

ⵓⵍⵗ oueleḳḳet (Ta. 1) ‖ v. ⵍⵗ elleṛ.

ⵓⵍⵙ ăoules ⵓⵍⵙ sm. φ (pl. ioulsân ⵓⵍⵙⵏ), daṛ oulsân ‖ fromage de lait caillé dont on a extrait le beurre (fromage fait avec du lait caillé dont on a extrait le beurre) ‖ diffère de tăkammart « fromage de lait frais (fromage fait avec du lait frais) » ‖ v. ⴾⵔ keret (Ta. 1).

ăoullous ⵓⵍⵙ sm. φ (pl. ioulsân ⵓⵍⵙⵏ), daṛ oulsân ‖ m. s. q. le pr. ‖ expr. incorrecte.

ⵓⵏ aoun ⵓⵏ va. prim. ; conj. 63 « aoun » ; (iéouĕn, iéouân, éd iaoun, our iéouin) ‖ monter sur (se transporter, en montant, sur) (act.) ; monter (gravir) (act.) ; monter (aller en montant) (n.) ‖ d. le s. 1., peut avoir pour suj. une p., un an., ou une ch. ; ce sur quoi monte le suj. est rég. dir., cela peut être une p., un an., ou une ch. D. le s. 2., peut avoir pour suj. une p., un an., ou une ch. ; a pour rég. dir. un terrain en pente, un escalier, une échelle, ou une autre ch. capable d’être gravie. D. le s. 3., peut avoir pour suj. une p., un an., ou une ch. ; ce vers quoi, dans quoi, sur quoi, sous quoi, devant quoi, derrière quoi, etc., le suj. monte peut être une p., un an., ou une ch. exprimés ou non ; quand c’est exprimé, c’est à l’abl. et accompagné d’une prép. telle que « vers », « dans », « sur », « sous », « devant », « derrière », etc. ‖ d. le s. 1., se dit, p. ex., d’une p. ou d’un an. qui montent sur une p., un an., un mont, un dos de terrain, un rocher, un arbre, un toit de maison, un meuble, le dos d’une p. ou d’un an., une ch. élevée qlconque, d’élévation si grande ou si faible que ce soit ; se dit de l’eau d’une crue, d’une inondation, du sable poussé par le vent, d’une plante grimpante, qui montent sur n’importe quoi ; se dit de véhicules, de bagages, de ch. transportées par n’importe quel moyen, qui montent sur un lieu d’élévation qlconque. Signifie monter sur la partie supérieure du rég. dir., ou sur l’une de ses parties élevées, non sur une de ses parties basses ou moyennes. Quand le rég. dir. est un an., signifie touj. « se hisser sur », ne signifie jamais « employer com. monture ; se servir com. monture de » ‖ d. le s. 2., se dit, p. ex., d’une p. ou d’un an. qui gravissent un terrain en pente qlconque, douce ou raide, un escalier, une échelle, etc. ; se dit de véhicules, de ch. transportées par des p., des an., ou des véhicules, qui gravissent une pente ; etc. Signifie gravir le rég. dir. soit jusqu’à son sommet, soit partiellement dans une mesure qlconque ‖ d. le s. 3., se dit, p. ex., d’une p., d’un an., ou d’une ch. qui montent parce qu’ils sont dans un ballon qui s’élève, dans un ascenseur ou un panier qu’on tire d’en haut et qui s’élèvent, dans un véhicule qui gravit une pente, sur le dos d’une p. ou d’un an. qui gravissent une pente ; d’une p. ou d’un an. qui montent sur un mont, dans un arbre, dans une cheminée, dans un puits au fond duquels ils étaient, vers un lieu élevé ; d’une p., d’un an., ou d’une ch. qui montent parce qu’ils vont en s’élevant pour n’importe quelle cause, p. ex. parce qu’ils gravissent une pente ou un escalier ; de blé qui va en montant dans un sac, d’eau qui va en montant dans un puits, de lait qui va en montant dans un verre ; d’un terrain, d’un chemin, qui vont en montant ; d’un insecte qui monte sous les habits de qlq’un ; d’une p. qui monte derrière un h., un an., ou un véhicule, en gravissant derrière eux en terrain en pente. Signifie aller en montant dans une mesure qlconque. Quand ce sur quoi monte le suj. est un an., signifie touj. « se hisser [sur un an.] », ne signifie jamais « employer com. monture [un an.] ; se servir com. monture [d’un an.] » ‖ fig. « avoir de l’avancement (monter en dignité, en grade) (n.) » ‖ fig. « augmenter de prix (monter com. prix, monter com valeur vénale) (n.) » ‖ fig. « monter com. gain (parvenir com. gain, arriver com. gain, venir com. gain) (n.) ». Se dit d’une ch. qui, à la suite d’une vente avantageuse, d’une opération commerciale, industrielle, agricole, heureuse, vient com. gain à celui qui les a faites ; p. ex. d’un esclave qui reste com. gain net à un marchand d’esclaves après que celui-ci a soldé tous ses frais et vendu le reste de sa marchandise, d’une charge de blé qui reste com. gain net à un agriculteur après qu’il a soldé tous ses frais, de 25 francs qui restent com. gain net à qlq’un qui a acheté un chameau et l’a revendu avec bénéfice. Se dit aussi de l’accroissement de volume d’une substance qui, à la suite d’une opération, a augmenté de volume ; p. ex. d’un litre de farine qui vient com. gain à celui qui, ayant moulu 4 litres de blé, a obtenu 5 litres de farine ; d’un demi-litre de café qui vient com. gain à celui qui, ayant moulu un litre de café en grains, a obtenu un litre et demi de café en poudre. La p. à laquelle le suj. vient com. gain se met au datif. Ce d’où le suj. vient com. gain à qlq’un, vente, opération commerciale ou autre, substance susceptible d’augmenter de volume, etc., est à l’abl. et accompagné d’une prép. qui est hab. daṛ « de dans ». (Ex. ma hâk iéouĕnen daṛ ăfaraġ ennek ? – iéouĕn i ăġeġġi ⁒ quoi à toi étant monté com. gain de dans ton jardin ? (que t’est-il venu com. gain de ton jardin ? qu’as-tu obtenu com. gain net de ton jardin ?). – Est montée com. gain à moi une charge (il m’est venu com. gain une charge de grains ; j’ai obtenu com. gain net une charge de grains) = Koûka tedd énélé, iéouĕn âs moûdaK. a pilé du sorgho à petits grains, est monté com. gain à elle un litre (il lui est venu com. gain un litre ; elle a obtenu un accroissement de volume d’un litre)) ‖ fig. « monter sur [une p., une collection de p. (en leur payant tribut)] (de manière à être, par le tribut qu’on leur paie, sous leur protection et monté sur elles com. sur une montagne formant citadelle) (act.) », le suj. étant une p., une tribu, un peuple, et le rég. dir. étant une p., une tribu, un peuple auxquels le suj. paie une redevance annuelle. Les lieux de refuge des Kel-Ăh., en cas d’invasion ennemie, sont certains massifs montagneux élevés, escarpés et inextricables ; on semble, dans cet emploi du v. aoun, leur comparer ceux auxquels on paie tribut. (Ex. éouĕneṛ Moûsa ⁒ je suis monté sur M. (en lui payant tribut) (c. à d. je paie une redevance annuelle à M.) = éouĕneṛ Kel-Ṛela ⁒ je suis monté sur les Kel-Ṛ. (en leur payant tribut) (c. à d. je paie une redevance annuelle aux Kel-Ṛ.) = néouen Fransa ⁒ nous sommes montés sur la France (en lui payant tribut) (c. à d. nous payons une redevance annuelle à la France)) ‖ p. ext. « monter sur (accomplir l’acte sexuel sur) [une femme ; une femelle d’an.] (act.) », le suj. étant un h. ou un an. mâle ‖ p. ext. « être glouton (manger beaucoup et avec avidité) (n.) », le suj. étant une p. ou un an. ‖ les mots aoun eres « monte, descends » s’emploient qlqf. com. un subs. ms. signifiant « nombreuses montées et descentes ». (Ex. ăbareḳḳa ouâ-reṛ, ih ê aoun eres ⁒ ce chemin-ci, est dans lui du monts, descends (ce chemin-ci a de nombreuses montées et descentes)) ‖ d. le s. « monter (gravir) [un terrain en pente] », est syn. de demer et de ġeżżei ‖ d. le s. « monter sur [un an.] » et « monter [sur un an.] », diffère d’aṛer « monter [un an.] (employer com. monture [un an.] ; se servir com. monture d’[un an.] ; être sur [un an. servant de monture]) » ‖ d. le s. « monter sur (se hisser sur) [un an. servant de monture] », est syn. d’aṛer et moins us. que lui ‖ d. le s. « monter sur [une femme] (le suj. étant un homme) », est syn. d’aṛer et moins us. que lui.

sioun ⵙⵓⵏ va. f. 1 ; conj. 155 « sioun » ; (iessé̆ouen, iessêouen, éd isioun, our iesséouen) ‖ faire monter sur (se c. av. 2 acc.) ; faire monter (se c. av. 2 acc.) ; faire monter (se c. av. 1 acc.) ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

touiouan ⵜⵓⵓⵏ vn. f. 3 ; conj. 203 « touiouan » ; (ittouaouan, ietîouaouan, éd iettouiouan, our ittouaouan) ‖ être monté (avoir une p. (un an., une ch.) qui monte sur soi) ; être monté (être gravi) ‖ a t. les s. c. à c. du prim. au s. act.

touiouen ⵜⵓⵓⵏ vn. f. 3 ; conj. 197 « touekeniher » ; ρ (ittouaouen, ietîouaouen, éd iettouiouen, our ittouaouen) ‖ m. s. q. le pr.

tâouen ⵜⵓⵏ va. f. 6 ; conj. 229 « tâouen » ; (itâouen, our itioun) ‖ monter hab. sur (act.) ; monter hab. (act.) ; monter hab. (n.) ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

sâouân ⵙⵓⵏ va. f. 1.7 ; conj. 233 « sâġâr » ; (isâouân, our isiouin) ‖ faire hab. monter sur (se c. av. 2 acc.) ; faire hab. monter (se c. av. 2 acc.) ; faire hab. monter (se c. av. 1 acc.) ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

tîtouiouân ⵜⵜⵓⵓⵏ vn. f. 3.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîtouiouân, our itetouiouan) ‖ être hab. monté ; être hab. monté ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 3.

tîtouiouîn ⵜⵜⵓⵓⵏ vn. f. 3.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîtouiouîn, our itetouiouin) ‖ m. s. q. le pr.

ăggan ⴳⵏ sm. nv. prim. ; (pl. ăggânen ⴳⵏⵏ) ‖ fait de monter sur ; fait de monter (act.) ; fait de monter (n.) ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ p. ext. « montée (de terrain) (lieu où le terrain va en montant, lieu où le terrain est en pente ascendante) » ‖ d. le s. « montée (de terrain) », est syn. de teseououaount, de tăsessaount et d’ăseṭkel.

ăsioun ⵙⵓⵏ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isiouînen ⵙⵓⵏⵏ), daṛ siouînen ‖ fait de faire monter sur ; fait de faire monter ; fait de faire monter ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ătouiouan ⵜⵓⵓⵏ sm. nv. f. 3 ; φ (pl. itouiouânen ⵜⵓⵓⵏⵏ), daṛ ĕtouiouânen ‖ fait d’être monté ; fait d’être monté ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 3.

ătouiouen ⵜⵓⵓⵏ sm. nv. f. 3 ; φ (pl. itouiouînen ⵜⵓⵓⵏⵏ), daṛ ĕtouiouînen ‖ m. s. q. le pr.

ămâouan ⵎⵓⵏ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. imâouânen ⵎⵓⵏⵏ ; fs. tămâouant ⵜⵎⵓⵏ⵿ⵜ ; fp. timâouânîn ⵜⵎⵓⵏⵏ), daṛ mâouânen, daṛ tmâouânîn ‖ hom. dont l’office est de monter [sur des arbres] ; an. grimpeur (an. qui grimpe aux arbres) ; h. qui paie tribut (d. le s. ci. d.) ; h. (ou an.) glouton ‖ les arbres auxquels c’est l’office d’un h. de monter, les arbres auxquels grimpe un an., la p. ou la collection de p. auxquels un h. paie tribut se mettent au gén.

teseououaount ⵜⵙⵓⵓⵏ⵿ⵜ sf. φ (pl. tiseououiouân ⵜⵙⵓⵓⵏ), daṛ tseououiouân ‖ monté (de terrain) (lieu où le terrain va en montant, lieu où le terrain est en pente ascendante) ‖ syn. d’ăggen, de tăsessaount et d’ăseṭkel empl. d. ce s.

tăsessaount ⵜⵙⵙⵓⵏ⵿ⵜ sf. φ (pl. tisessiouân ⵜⵙⵙⵓⵏ), daṛ tsessiouân ‖ m. s. q. le pr.

tăouna ⵜⵓⵏⴰ sf. (pl. tăouniouîn ⵜⵓⵏⵓⵏ) ‖ eau de lait entièrement coagulé et transformé en une masse de fromage pâteuse et informe (eau qu’on recueille en faisant écouler l’akrou) ‖ syn. d’âman n ĕkrou et d’imetrâs ‖ v. ⴾⵔ keret (Ta. 1) ; ⴾⴼ ekef, ikfai. Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1506 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1507 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1508 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1509 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1510 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1511 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1512 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1513 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1514 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1515 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1516 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1517 oueroueraF. a de l’éclat extérieur (F. a de l’éclat physiquement) = ihanân oui-h, iouâr ten ouerouera, oui-h kala ⁒ ces tentes-ci, est sur elles de l’éclat extérieur, celles-là non (ce campement-ci est d’aspect agréable et brillant, celui-là non).

ouerouer ⵓⵔⵓⵔ va. prim. ; conj. 99 « bereġ » ; (iououĕrouer, ieououîrouer, éd ieououerouer, our iououerouer) ‖ répandre en saupoudrant [une matière en poudre] (sur qlq. ch.) ‖ a aussi le s. pas. « être répandu par saupoudrement » ‖ peut avoir pour suj. une p. ou une ch. Peut avoir pour rég. dir. n’importe quelle matière en poudre, terre, sable, cendre, farine, sel, sucre, médicament en poudre, etc. Ce sur quoi le suj. répand une matière en poudre est à l’abl. et accompagné d’une prép. qui est hab. foull « sur » ‖ se dit, p. ex., d’une p. qui répand en saupoudrant un médicament en poudre sur une plaie, du vent qui répand en saupoudrant de la poussière sur une p., un an., ou une ch. ‖ ex. ouerouer têsemt foull sân ⁒ répands en saupoudrant du sel sur la chair (saupoudre la viande de sel) ‖ le s. d’ouerouer revient au même que celui d’enbes « saupoudrer [une p., un an., une ch.] (avec une matière en poudre lancée) », quand enbes a pour suj. une p. ou une ch., bien que les 2 v. se construisent différemment. Ouerouer n’a pas les autres sens d’enbes ‖ v. ⵏⴹⵓ enḍou.

seououerouer ⵙⵓⵔⵓⵔ va. f. 1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (isouerouer, iesîouerouer, éd iseououerouer, our isouerouer) ‖ faire répandre en saupoudrant ‖ se c. av. 2 acc.

tâouerouâr ⵜⵓⵔⵓⵔ va. f. 7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (itâouerouâr, our iteouerouir) ‖ répandre hab. en saupoudrant ‖ a aussi le s. pas.

sâouerouâr ⵙⵓⵔⵓⵔ va. f. 1.7 ; conj. 230  ; (isâouerouâr, our iseouerouir) ‖ faire hab. répandre en saupoudrant ‖ se c. av. 2 acc.

ăouerouer ⵓⵔⵓⵔ sm. nv. prim. ; φ (pl. iouerouîren ⵓⵔⵓⵔⵏ), daṛ ouerouîren ‖ fait de répandre en saupoudrant ‖ a aussi le s. pas. « fait d’être répandu par saupoudrement ».

ăseououerouer ⵙⵓⵔⵓⵔ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iseououerouîren ⵙⵓⵔⵓⵔⵏ), daṛ seououerouîren ‖ fait de faire répandre en saupoudrant.

ehouĕr ⵂⵓⵔ va. prim. ; conj. 29 « edouĕl » ; (ihouĕr, ihouâr, éd ihouĕr, our ihouir) ‖ précéder ‖ peut avoir pour suj. et pour rég. dir. des p., des an., ou des ch. ‖ ex. ehouĕr Koûka s oulli, teżżeġed âs ăk̤ ⁒ précède K. aux chèvres, trais-lui du lait (devance K. auprès des chèvres, trais-lui du lait) = oulli hin ehouĕrnet ti nnem s ânou ⁒ mes chèvres ont précédé (devancé) les tiennes au puits = têreout ennek, tehouĕr tet têreout in es Tăouat ⁒ ta lettre, l’a précédé la mienne au Touat (ma lettre est arrivée avant la tienne au T.) = rîṛ éd ekkeṛ Tăouat ; ihouĕr erĭneṛ ; eḳḳĭmeṛ ⁒ je veux j’irai au Touat ; il a précédé [que] j’ai été malade ; je suis resté (je voulais aller au T. ; avant le moment de mon départ j’ai été malade ; je suis resté) = Fendou irâ éd iaoui Mîmi ; tehouĕr teddĭou ; ieḳḳĭmF. veut il épousera M. ; elle a précédé elle s’est mariée ; il est resté (F. voulait épouser M. ; avant qu’il l’épouse, elle s’est mariée ; il est resté) = êred ieboûk éd ieñ ; tehouĕr t tĕhoualt, tekch ê ⁒ le blé a l’intention il sera mûr ; l’a précédé la sauterelle, elle l’a mangé (le blé était sur le point d’être mûr ; avant qu’il fût mûr les sauterelles sont venues et l’ont mangé) = fad ihouĕr êred, iṅṛ ê ⁒ la soif a précédé le blé, elle l’a tué (le manque d’eau est arrivé avant la maturité du blé et a fait mourir celui-ci) ‖ p. ext. « précéder dans l’existence (être plus âgé que) (act.) ». Peut avoir pour suj. et pour rég. dir. des p., des an., ou des ch. (Ex. ehouĕreṛ Mîmi ⁒ j’ai précédé dans l’existence M. (je suis plus âgé que M.) = ehouĕreḳ ḳem es ḳeraḍ outiân ⁒ je t’ai précédée dans l’existence de 3 ans (je suis plus âgé que toi de 3 ans) = amis oua-h ihouĕr oua-h s ăouétai ⁒ ce chameau-ci a précédé dans l’existence celui-là d’un an (ce chameau-ci est plus âgé que celui-là d’un an) = tăkoûba ta-h tehouĕr ta-h ⁒ cette épée-ci a précédé dans l’existence celle-là (cette épée-ci est plus vieille que celle-là)) ‖ p. ext. « être sur le point de (n.) ». Se dit d’une p., d’un an., ou d’une ch. qui sont sur le point de faire ou d’éprouver n’importe quoi. (Ex. eṭṭef ăbaraḍ ; ihouâr iouḍâ ⁒ tiens l’enfant ; il est sur le point il tombe (il est sur le point de tomber) = ouksaḍ ; ihouâr oulli eġġâhnet ăfaraġ ⁒ crains ; il est sur le point [que] les chèvres entrent dans le jardin (prends garde ; les chèvres sont sur le point d’entrer dans le jardin) = eġ éseṛir daṛ tĕmsé ; tehouâr temmoût ⁒ mets un morceau de bois dans le feu ; il est sur le point il meurt (il est sur le point de mourir) = ehouĕreṛ ekkiṛ Tăouat, erĭneṛ, eḳḳĭmeṛ ⁒ j’ai été sur le point je suis allé au Touat, j’ai été malade, je suis resté (j’ai été sur le point d’aller au T., j’ai été malade, je suis resté) = téouĕied Mîmi ? – ihouĕr éouĕieḳ ḳet ; ou tet éouéieṛ ⁒ as-tu épousé M. ? – il a été sur le point [que] je l’ai épousée ; je ne l’ai pas épousée (j’ai été sur le point de l’épouser ; je ne l’ai pas épousée) = ăbaioṛ ihouĕr iouḍă ; eṭṭĕfeḳ ḳ ⁒ l’outre a été sur le point elle est tombée ; je l’ai tenue (l’outre a été sur la point de tomber ; je l’ai retenue)) ‖ d. le s. « précéder », est syn. d’izar et moins us. que lui ‖ d. le s. « être sur le point de », est syn. d’oubak et moins us. que lui.

zehouĕr ⵣⵂⵓⵔ va. f. 1 ; conj. 152 « sedouĕl » ; (izzĕhouer, iezzîhouer, éd izehouĕr, our izzehouer) ‖ faire précéder ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

mehouer ⵎⵂⵓⵔ vn. f. 2 ; conj. 99 « bereġ » ; (immĕhouer, iemmîhouer, éd iemmehouer, our immehouer) ‖ se précéder l’un l’autre [vers un lieu] (être transporté ensemble [vers un lieu] (le suj. étant plusieurs ch., ou une ch. pouvant se transporter en plusieurs fois partie par partie) ; être transporté successivement [vers un lieu] (d. le s. ci. d.)) ‖ le lieu auquel le suj. est transporté est à l’abl. et accompagné d’une prép. qui est hab. s « vers ». Le lieu d’où le suj. est transporté est à l’abl. et accompagné d’une prép. qui est hab. daṛ « de dans » ‖ se dit, p. ex., de plusieurs épées, d’une tente et de son contenu, de blé en quantité qlconque.

tehouer ⵜⵂⵓⵔ vn. f. 3bis ; conj. 99 « bereġ » ; (ittĕhouer, iettîhouer, éd iettehouer, our ittehouer) ‖ être précédé.

zemmehouer ⵣⵎⵂⵓⵔ va. f. 2.1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (izmehouer, iezîmehouer, éd izemmehouer, our izmehouer) ‖ faire se précéder l’un l’autre (d. le s. de la f. 2.).

hâgger ⵂⴳⵔ va. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (ihâgger, our ihegger) ‖ précéder hab. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

zâhouâr ⵣⵂⵓⵔ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (izâhouâr, our izehouir) ‖ faire hab. précéder ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

tâmehouâr ⵜⵎⵂⵓⵔ vn. f. 2.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (itâmehouâr, our itemehouir) ‖ se précéder hab. l’un l’autre.

têhouâr ⵜⵂⵓⵔ vn. f. 3bis.13 ; conj. 247 « tîksân » ; (itêhouâr, our itehouir) ‖ être hab. précédé.

zâmehouâr ⵣⵎⵂⵓⵔ va. f. 2.1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (izâmehouâr, our izemehouir) ‖ faire hab. se précéder l’un l’autre.

ăhaouar ⵂⵓⵔ sm. nv. prim. ; φ (pl. iheouâren ⵂⵓⵔⵏ), daṛ heouâren ‖ fait de précéder ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

tahaoura ⵜⵂⵓⵔⴰ sf. nv. prim. ; φ (pl. tiheouriouîn ⵜⵂⵓⵔⵏ), daṛ tĕhaoura (tăhaoura), daṛ theouriouîn ‖ m. s. q. le pr.

ăzehouer ⵣⵂⵓⵔ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. izehouîren ⵣⵂⵓⵔⵏ), daṛ zehouîren ‖ fait de faire précéder ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ămehouer ⵎⵂⵓⵔ sm. nv. f. 2 ; φ (pl. imehouîren ⵎⵂⵓⵔⵏ), daṛ mehouîren ‖ fait de se précéder l’un l’autre.

ătehouer ⵜⵂⵓⵔ sm. nv. f. 3bis ; φ (pl. itehouîren ⵜⵂⵓⵔⵏ), daṛ tehouîren ‖ fait d’être précédé.

ăzemmehouer ⵣⵎⵂⵓⵔ sm. nv. f. 2.1 ; φ (pl. izemmehouîren ⵣⵎⵂⵓⵔⵏ), daṛ zemmehouîren ‖ fait de faire se précéder l’un l’autre.

ămâhouar ⵎⵂⵓⵔ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. imâhouâren ⵎⵂⵓⵔⵏ ; fs. tămâhouart ⵜⵎⵂⵓⵔ⵿ⵜ ; fp. timâhouarîn ⵜⵎⵂⵓⵔⵏ), daṛ mâhouâren, daṛ tmâhouârîn ‖ aîné (hom. (an., ch.) qui est plus âgé) [qu’une p. (un an., une ch.)] ‖ ce dont un ămâhouar est l’aîné se met au gén. ‖ ex. Moûsa ămâhouar en DâssinM. [est] l’ainé de D. (M. est plus âgé que D. ‖ diffère d’ămeḳḳar « frère aîné ».

imehouâr ⵎⵂⵓⵔ sm. φ (pl. s. s.), daṛ mehouâr ‖ gens des temps anciens ‖ v. ⵎⵉ imeiien.

mehehouer ⵎⵂⵂⵓⵔ va. f. 2 ; conj. 42 « lekeslekes » ; (imhehouer, iemîhehouer, éd imhehouer, our imhehouer) ‖ chercher réc. à se précéder à (chez ; vers ; pour) (lutter de vitesse vers (ou pour) (lutter de vitesse pour aller à (ou chez) ; lutter de vitesse au suj. de)) ‖ peut avoir pour suj. des p., des an., ou des ch. Peut avoir pour rég. dir. des p., des an., ou des actes ‖ se dit, p. ex., de p. ou d’an. en nombre qlconque qui cherchent, pour n’importe quel motif, à se précéder à un lieu, chez qlq’un, auprès d’un an. ou d’une ch. ; de 2 h. qui cherchent à se précéder auprès d’une fem., Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1521 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1522 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1523 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1524 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1525 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1526 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1527 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1528 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1529 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1530 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1531 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1532 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1533 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1534 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1535 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1536 Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1537 m. s. q. le pr. ‖ aussi us. q. le pr.

atouet ⵜⵓⵜ sm. nv. f. 3bis ; φ (pl. itouîten ⵜⵓⵜⵏ), daṛ ĕtouet (ătouet), daṛ ĕtouîten ‖ fait d’être frappé ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 3bis.

ămseouet ⵎⵙⵓⵜ sm. nv. f. 1.2 ; φ (pl. imseouîten ⵎⵙⵓⵜⵏ), daṛ ĕmseouîten ‖ fait de se rejoindre réc. l’un l’autre en coupant à travers pays ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.2.

ămseouat ⵎⵙⵓⵜ sm. nv. f. 1.2 ; φ (pl. imseouâten ⵎⵙⵓⵜⵏ), daṛ ĕmseouâten ‖ m. s. q. le pr.

ămâouat ⵎⵓⵜ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. imâouâten ⵎⵓⵜⵏ ; fs. tămâouat ⵜⵎⵓⵜ ; fp. timâouâtîn ⵜⵎⵓⵜⵏ), daṛ mâouâten, daṛ tmâouâtîn ‖ conducteur [de bétail] (en le poussant devant soi) ; joueur [d’un instrument de musique] ; voleur [de chameaux, de chevaux] ‖ ce que conduit, ce dont on joue, ce que vole un ămâouat se met au gén.

téouété ⵜⵓⵜⵉ sf. φ (pl. tiouit ⵜⵓⵜ), daṛ tăouété (tĕouété), daṛ touit ‖ coup ‖ se dit des coups de toute sorte, forts ou faibles, donnés avec la main, le pied, une partie du corps qlconque, un objet tenu à la main, arme, bâton, instrument, etc. Ce avec quoi un coup est donné se met au gén., ou est à l’abl. et accompagné d’une prép. qui est hab. s « au moyen de ».

tăouté ⵜⵓⵜⵉ sf. φ (pl. tioutiouîn ⵜⵓⵜⵓⵏ), daṛ tĕoutiouîn ‖ bétail (qlconque) ‖ le pl. tioutiouîn signifie « des bétails (plusieurs collections de bétail) », c. à d. le bétail de 2 ou plusieurs propriétaires ou des bétails d’espèces différentes (p. ex. des chèvres et des chameaux) d’un même propriétaire. Tioutiouîn est moins employé que tăouté ; tioutiouîn peut touj. se remplacer par tăouté expression collective et générale ‖ tăouté ta meḳḳĕret « bétail qui ayant été grand (grand bétail) » signifie « gros bétail » ; tăouté ta anḍerret « bétail qui ayant été petit (petit bétail) » signifie « menu bétail » ‖ syn. de tela empl. d. ce s. et beaucoup moins us. que lui.

ămeouât ⵎⵓⵜ sm. φ (pl. imeouâten ⵎⵓⵜⵏ), daṛ meouâten ‖ vent qui suit une pluie et qui vient du même côté que la pluie ‖ se dit de tout vent fort ou faible qui suit une pluie et qui vient de la même direction que les nuages qui ont produit la pluie ‖ v. ⴹⵔ tăḍarout.

teouâtouat ⵜⵓⵜⵓⵜ sf. φ (pl. tiouâtouâtîn ⵜⵓⵜⵓⵜⵏ), daṛ touâtouâtîn ‖ éventail ‖ les Kel-Ăh. ne se servent pas d’éventails ‖ peu us.

tesaouat ⵜⵙⵓⵜ sf. φ (pl. tisaouâtîn ⵜⵙⵓⵜⵏ), daṛ tsaouâtîn ‖ monte [d’un chameau étalon qui n’a pas d’époque de rut et est toujours prêt à la monte] (acte sexuel [d’un chameau étalon qui n’a pas d’époque de rut et est disposé en tout temps à aller à la chamelle]) ‖ ne se dit que des chameaux ; ne se dit pas des chamelles ‖ ex. amis oua-reṛ issân tesaouat ⁒ ce chameau-ci sait la monte en tout temps et n’a pas d’époque de rut (ce chameau-ci n’a pas d’époque de rut et est capable de faire la monte en tout temps).

ⵓⵜ ouet ⵓⵜ pr. pers. suj. (isolé) (forme irrégulière) ; 2e p. mp. ‖ vous ‖ v. i (é).

ⵓⵜⵉ ăouétai ⵓⵜⵉ sm. φ (pl. ioutiân ⵓⵜⵉⵏ), daṛ outiân ‖ an ; année ‖ ăouétai s’emploie qlqf. suivi de la prép. d (ed) « dans » en remplacement de la prép. daṛ « dans ». Sur cet emploi et les particularités qui l’accompagnent, voir d (ed) ‖ bien que les Kel-Ăh. divisent l’année par mois lunaires correspondant à ceux de l’année musulmane, ils ne décomptent pas les années par années de mois lunaires ni d’après l’ère musulmane. Les dates du calendrier musulman leur sont inconnues. Le mot « année » signifie pour eux soit 12 mois compris entre un mois qlconque et le même mois revenant un an plus tard, soit une période approximative comprise entre le milieu d’un hiver et le milieu de l’hiver suivant. Ils décomptent les annés par périodes approximatives comprises entre le milieu d’un hiver et le milieu de l’hiver suivant ; ces annés, qui correspondent, dans leur ensemble, aux années solaires, sont distinguées les unes des autres non par une date mais par un surnom ; chacune de ces années solaires reçoit son nom d’après un des évènements qui l’ont marquée. Voir ci-dessus les noms des années de 1860 à 1906 ‖ v. à tallit les noms des mois lunaires et des mois solaires ‖ ăouétai oua iglĕn « l’an qui étant parti », ăouétai oua ioukĕien « l’an qui étant passé », nai-aḍân « l’autre année (l’an passé) », sont syn. et signifient « l’an dernier (l’an passé) » ‖ ăouétai ouâ-reṛ « cette année-ci », têné tâ-reṛ « cette année-ci », têné ouâ-reṛ « cette année-ci », sont syn. et signifient « cette année-ci (dans laquelle nous sommes) » ‖ ăouétai oua dd-iglĕn « l’année qui étant partie pour venir ici », ăouétai oua dd-imâlen « l’année qui venant ici », ăżen « l’année prochaine », sont syn. et signifient « l’an prochain (l’année prochaine) » ‖ ăouétai oua ihrĕien « l’année qui étant venue après (l’année qui suivi ; l’année qui suit ; l’année qui suivra) [l’année mentionnée] » ; sans rég. dir., il est hab. syn. de ăżen et signifie « l’an prochain » ‖ ăouétai oua hé ilkemen « l’année qui devant suivre », suivi d’un régime, signifie « l’année qui suivra [l’année mentionnée] » ; sans régime, il est syn. d’ăżen et signifie « l’an prochain » ‖ ăouétai oua ilkĕmen « l’année qui ayant suivi » est presque touj. employé avec un complément ; il signifie hab. « l’année qui a suivi [l’année mentionnée] » ‖ ăouétai oua ilkĕmen signifie qlqf. « l’année qui a été la dernière (la dernière année) [dans une série d’années] » ; ăouétai oua hé ilkemen signifie qlqf. « l’année qui sera la dernière (la dernière année) [dans une série d’années] » ; ces expr. sont presque touj. accompagnées d’un complément ‖ v. le s. d’ioutiân oui eglĕnîn et d’ioutiân oui dd-eglĕnîn à ⴳⵍ egel, d’ioutiân oui oukĕinîn à ⴾⵉ aki, d’ioutiân oui d-mâlnîn à ⵎⵍ emel ‖ dans les cas où têné signifie « année », il est syn. d’ăouétai. v. ⵏⵉ nai-aḍân, têné ‖ les noms que les Kel-Ăh. ont donné aux années entre 1860 et 1906 sont les suivants. Certaines années portent 2 ou plusieurs noms.

1860 ăouétai oua n ăḍreilal « année celle de l’ăḍreilal (année de l’ăḍreilal) » ‖ année en laquelle il y eut dans l’Ăh. beaucoup d’ăḍreilal. L’ăḍreilal est une plante non persistante.
ăouétai oua d ieminoŭt Ăg-mâma « année celle que dans est mort Ăg-mâma (année dans laquelle est mort Ăg-mâma) » ‖ année en laquelle Ăg-mâma ămenoûkal de l’Ăh. mourut et fut remplacé par Elk̤aj-Ăk̤med.
1861 ăouétai oua d emĭheṛen Ĕġdâlen « année celle que dans ont été razziés les Iġdâlen (année dans laquelle ont été razziés les Iġdâlen) » ‖ annnée en laquelle les Iġdâlen, tribu de l’Ăzaouaṛ, furent razziés par les Kel-Ăh.
1862 ăouétai oua n tăouit « année celle de la tăouit (année de la tăouit) » ‖ année en laquelle il y eut dans l’Ăh. beaucoup de tăouit. La tăouit est une plante non persistante.
1863 ăouétai oua d ious Ăhaggar Admer « année celle que dans l’Ăh. arriva à Admer (année dans laquelle l’Ăh. alla à Admer) » ‖ année en laquelle beaucoup de Kel-Ăh. allèrent à Admer, lieu de l’Ăjjer, à cause de la sécheresse qui régnait dans l’Ăh.
1864 ăouétai oua d emmăn Tăitoḳ daṛ Ăhaggar, eġġĕlin Tăitoḳ, ekkĕn Ăir « année celle que dans sont morts les T. dans l’Ăh., ont déménagé les T., ils sont allés dans l’Ăir (année en laquelle furent tués les T. dans le massif montagneux central de l’Ăh., en laquelle ils déménagèrent, et en laquelle ils allèrent dans l’Ăir) » ‖ année en laquelle, à la suite d’un démêlé entre Kel-Ăh. et Tăitoḳ, Ămâstan ăg Heġîer, de la tribu des Kel-Ṛela, razzia qlq. troupeaux aux Tăitoḳ et leur tua 2 hom. dans la vallée de Tăchebbôḍ, située dans le massif montagneux central de l’Ăh. ; Sîdi ăgg Ăkeraji, chef des Tăitoḳ rassembla ceux-ci et leurs imṛad et ils émigrèrent tous dans l’Ăir, razziant sur leur passage qlq. troupeaux des Kel-Ăh. à Sîlet, petite palmeraie située dans la partie occidentale de l’Ăh.
ăouétai oua n Tăchebbôḍ « année celle de Tăchebbôḍ (année de Tăchebbôḍ) » ‖ année en laquelle 2 Tăitoḳ furent tués dans la vallée de Tăchebbôḍ. v. ci-dessus.
1865 ăouétai oua n Jîket « année celle de Jîket (année de Jîket) » ‖ année en laquelle les Kel-Ăh., poursuivant les Tăitoḳ dans l’Ăir, les y vainquirent dans la vallée de Jîket, firent prisonniers les principaux d’entr’eux, et les forcèrent à retourner dans l’Ăhnet, leur territoire, et à mettre fin à leur émigration.
1866 ăouétai oua dd-emĭheṛnet tneḍîn « année celle que [dans] ont été razziés [et conduites] ici des artisans (année en laquelle des femmes appartenant à la race des artisans du pays touareg ont été enlevées dans une razzia et conduites dans l’Ăh.) » ‖ année en laquelle les Kel-Ăh., en faisant une razzia dans l’Ăzaouaṛ, en enlevèrent qlq. artisanes et les amenèrent dans l’Ăh.
1867 ăouétai oua d iouhĭṛ Ăhaggar tirekfîn daṛ Ănhef « année celle que dans a razzié l’Ăh. les caravanes dans l’Ănhef (année en laquelle l’Ăh. razzia les caravanes dans l’Ănhef) » ‖ année en laquelle les Kel-Ăh. razzièrent des caravanes sur la route de Ṛât à l’Ăir dans l’Ănhef, région située dans la partie orientale de l’Ăh.
1868 ăouétai oua d iouhĕṛ Ăhaggar Chik̤ ăgg Ăbeker daṛ Nezzân « année celle que dans a razzié l’Ăh. Chik̤ ăgg Ăbeker dans Inezzân (année en laquelle l’Ăh. a razzié Chik̤ ăgg Ăbeker à Inezzân) » ‖ année en laquelle les Kel-Ăh. razzierent Chik̤ ăgg Ăbeker, hom. des Kel-Ăjjer, à Inezzân, point d’eau situé à environs 150 kilomètres au SE. de Ṛât.
1869 ăouétai our d ious Ăjjer Ăhaggar, ih ê Ăk̤nouk̤en, iġâmmei elṛâfiet « année celle que dans arriva l’Ăj. dans l’Ăh., est dans lui Ă., il cherche la paix (année en laquelle les Kel-Ăj. vinrent dans l’Ăh., ayant parmi eux Ă., pour demander la paix) » ‖ année en laquelle des Kel-Ăj. vinrent dans l’Ăh., ayant avec eux leur ămenoûkal Ă., pour demander la paix aux Kel-Ăh.
ăouétai oua t teġrĕou loûmet eddoûnet daṛ Ădeles « année celle que dans a trouvé la petite vérole volante les gens dans Édeles (année en laquelle la petite vérole volante a atteint les gens dans Édeles) » ‖ année en laquelle il y eut une épidémie de petite vérole volante à Édeles, village de l’Ăh.
1870 ăouétai oua d ijjen Ăhaggar Ămeġid « année celle que dans a fait accroupie l’Ăh. dans l’Ămeġid (année en laquelle les Kel-Ăh. se sont installés dans l’Ămeġid) » ‖ année en laquelle beaucoup de Kel-Ăh. allèrent dans l’Ămeġid, région situé dans la partie NE. de l’Ăh., à cause des beaux pâturages qui s’y trouvaient.
1871 ăouétai oua n Ti-n-derân « année celle de Ti-n-derân (année de Ti-n-derân) » ‖ année en laquelle les Kel-Ăh. razzièrent les Ioullemeden dans la vallée de Ti-n-derân.
ăouétai oua d iouă Sîdi-Mek̤ammed ăg Ṛotman « année celle que dans est né Sîdi-M. ăg Ṛ. (année en laquelle est né Sîdi-M. ăg Ṛ.) » ‖ année en laquelle naquit Sîdi-Mek̤ammed, fils de Ṛotman, fils lui-même d’Elk̤aj-Ăk̤med alors ămenoûkal de l’Ăh.
1872 ăouétai oua d iemĭheṛ Ăkĕdĕbbi daṛ Tehihaout « année celle que dans a été razzié Ékĕdĕbbi dans T. (année en laquelle a été razzié Ékĕdĕbbi dans T.) » ‖ année en laquelle Ékĕdĕbbi, de la tribu des Téġehé-mellet, fut razzié par un troupe de Kel-Ăh. envoyé par Elk̤aj-Ăk̤med ămenoûkal de l’Ăh.
1873 ăouétai oua d iouhĕṛ Ăhaggar Ṛedîmes « année celle que dans a razzié l’Ăh. Ghadamès (année en laquelle l’Ăh. razzia Ghadamès) » ‖ année en laquelle les Kel-Ăh. razzièrent des chameuax près de Ghadamès.
1874 ăouétai oua n Ṛât « année celle de Ṛât (année de Ṛât) » ‖ année en laquelle les Kel-Ăh. envahirent l’Ăj. et vainquirent les Kel-Ăj. sous les murs de Ṛât. Le combat de Ṛât fut le début d’une guerre entre Kel-Ăh. et Kel-Ăj. qui dura jusqu’en 1878 et dont le dernier épisode fut la victoire des Kel-Ăh. à I-n-ĕleggi.
1875 ăouétai oua n Belouien « année celle de Ibelouien (année des Ibelouien) » ‖ année en laquelle les Kel-Ăj. unis aux Ibelouien, Arabes du Fezzan, envahirent l’Ăh., vainquirent les Kel-Ăh. à Tañhart, vallée du massif montagneux central de l’Ăh., et pillèrent les campements des Kel-Ṛela à Tăbezzat, autre vallée du même massif.
1876 ăouétai oua d ious Ăhaggar Amded « année celle que dans arriva l’Ăh. à A. (année en laquelle l’Ăh. alla à A.) » ‖ année en laquelle beaucoup de Kel-Ăh. allèrent à A., vallée de la partie occidentale de l’Ăh., à cause des beaux pâturages qui s’y trouvaient.
1877 ăouétai oua n Ouġmîḍen « année celle d’Ouġmîḍen (année d’Ouġmîḍen) » ‖ année en laquelle les Kel-Ăh. vainquirent les Kel-Ăj. au mont Ouġmîḍen, auprès de la vallée de Târat.
ăouétai oua n Târat « année celle de Târat (année de Târat) » ‖ année en laquelle les Kel-Ăh. vainquirent les Kel-Ăj. auprès de la vallée de Târat, au mont Ouġmîḍen.
1878 ăouétai oua n I-n-ĕleggi « année celle d’I-n-ĕleggi (année d’I-n-ĕleggi) » ‖ année en laquelle les Kel-Ăh. vainquirent les Kel-Ăj. et leur tuèrent environ 80 hom. dans la vallée d’I-n-ĕleggi, située à 2 ou 3 journées à l’W. de Ṛât. Ce combat mit fin à la guerre entre Kel-Ăh. et Kel-Ăj. qui durait depuis 1874.
1879 ăouétai oua n Ăbdeḳḳenât « année celle des Ăbdeḳḳenât (année des Ăbdeḳḳenât) » ‖ année en laquelle une bande de brigands composée de Chậanba et de vagabonds de divers pays, appelée par les Kel-Ăh. Ăbdeḳḳenât et par les Arabes « Medagganât », razzia les Iseḳḳemâren.
1880 ăouétai oua n Ăṛerṛer « année celle d’Éṛerṛer (année d’Éṛerṛer) » ‖ année en laquelle beaucoup de Kel-Ăh. allèrent dans la vallée d’Éṛerṛer, situé dans la partie NE. de l’Ăh., à cause des beaux pâturages qui s’y trouvaient.
1881 ăouétai oua n Koûfâr « année celle des payens (année des chrétiens) » ‖ année du massacre du colonel Flatters et de ses compagnons.
1882 ăouétai oua n tekbĕl errek̤ « année celle de a été soutenue l’âme (année en laquelle a été soutenue l’âme) » ‖ année en laquelle les âmes ont été soutenues, consolés, par un peu de pluie survenue à un moment où on n’en pouvait plus de sécheresse.
ăouétai oua n Dăgg-echchik̤ « année celle des Dăgg-echchik̤ (année des Kounta) » ‖ année en laquelle les Kel-Ăh. razzièrent les Kounta.
1883 ăouétai oua n Dermechâka « année celle des Dermechâka (année des Dermechâka) » ‖ année en laquelle les Kel-Ăh. razzièrent les D.
1884 ăouétai oua d emmăn Tăġehé-mellet, eṅṛĕn ten Echchṛânba « année celle que dans sont morts des Téġehé-mellet, les ont tués des Chậanba (année en laquelle ont été tués des Téġehé-mellet, les ont tués des Chậanba) » ‖ année en laquelle 2 Chậanba tuèrent par trahison 2 Téġehé-mellet et un Kel-Ṛela auxquels ils s’étaient associés pour faire un petit rezzou.
1885 ăouétai oua n Ăġrar « année celle de l’Ăġrar (année de l’Ăġrar) » ‖ année en laquelle beaucoup de Kel-Ăh. allèrent dans l’Ăġrar, région située dans la partie NW. de l’Ăh., à cause des beaux pâturages qui s’y trouvaient.
1886 ăouétai oua d emĭheṛen Meḳḳérṛesen « année celle que dans ont été razziés les Imeḳḳérṛesen (année en laquelle ont été razziés les I.) » ‖ année en laquelle les Imeḳḳérṛesen furent razziés par les Kel-Ăh.
1887 ăouétai oua n Eriien « année celle d’Eriien (année d’Eriien) » ‖ année en laquelle Eriien, l’un des chefs des Ioullemmeden, fut attaqué dans ses campements et razzié par les Kel-Ăh.
1888 ăouétai oua m mehouġġâġ « année celle des h. qui font le pélerinage canonique de La Mecque (année des h. qui font le pélerinage canonique de La Mecque) » ‖ année en laquelle 20 ou 30 Kel-Ăh., presque tous Iseḳḳemâren, allèrent faire le pélerinage canonique de La Mecque.
1889 ăouétai oua d emĭheṛnet trekfîn « année celle que dans ont été razziés les caravanes (année en laquelle ont été razziés les caravanes) » ‖ année en laquelle des caravanes allant de Ṛât dans l’Ăir furent razziés par les Kel-Ăh.
1890 ăouétai oua n tĕhroûhâṛ ti n Belouien « année celle des fuites tumultueuses celles des Ibelouien (année des fuites tumultueuses par crainte des Ibelouien) » ‖ année en laquelle la nouvelle de l’arrivée d’un rezzou d’Ibelouien causa dans l’Ăh. un grand tumulte de fuite et de rassemblement ; la nouvelle se trouva fausse.
1891 ăouétai oua n tĕoualt « année celle des sauterelles (année des sauterelles) » ‖ année où il y eut dans l’Ăh. une invasion de sauterelles.
ăouétai oua n Erregagda « année celle des E. (année des E.) » ‖ année en laquelle les E. furent razziés par les Kel-Ăh.
1892 ăouétai oua n tmâġhiouîn « année celle des qlq. tămâġhé (année des qlq. tămâġhé) » ‖ année en laquelle il y eut dans l’Ăh. un peu de tămâġhé. La tămâġhé est une plante non persistante.
1893 ăouétai oua d iḍĕġ Moûsa Ebṛekla « année celle que dans fit un rezzou Moûsa contre l’Ebṛekla (année en laquelle Moûsa fit un rezzou contre l’Ebṛekla) » ‖ année en laquelle Moûsa ăgg Ămâstan, qui devint ămenoûkal de l’Ăh. en 1904, fit, à la tête de 50 ou 60 Kel-Ăh., un rezzou heureux dans la région d’Ebṛekla, à l’W. d’Araouan.
1894 ăouétai oua n Oulad-Bouredda « année celle des Oulad-Bouredda (année des Oulad-Bouredda) » ‖ année en laquelle 600 Kel-Ăh. firent un rezzou heureux contre les campements des Oulad-Bouredda, à l’W. d’Araouan ; ils tuerent 80 Oulad-Bouredda, leur enlevèrent 6.000 chameaux, et perdirent eux-mêmes 15 hom. parmi lesquels fut Doukka ăg K̤ameidou, de la tribu des Kel-Ṛela.
1895 ăouétai oua d emmăn Fôṛas « année celle que dans sont morts les Ifôṛas (année en laquelle ont été tués les Ifôṛas) » ‖ année en laquelle Ănâba ăgg Ămellal fit assassiner 2 Ifôṛas, appartenant aux Ifôṛas agrégés aux Kel-Ăj., venus le trouver en députation.
1896 ăouétai oua n Tekouiiaṭ « année celle de Tekouiiaṭ (année de Tekouiiaṭ) » ‖ année en laquelle beaucoup de Kel-Ăh. allèrent dans la vallée de Tekouiiaṭ, située dans la partie occidentale de l’Ăh., parce qu’il s’y trouvait un peu de pâturage tandisque la sécheresse régnait dans le reste de l’Ăh.
1897 ăouétai oua n Żerouân « année celle d’Iżerouân (année d’Iżerouân) » ‖ année en laquelle les Kel-Ăh., sous la conduite de Moûsa ăgg Ămâstan, razzièrent Iżerouân, lieu de l’Ăzaouaṛ, et y livrèrent aux Ioullemmeden de l’Ăzaouaṛ un combat où ceux-ci perdirent plus de cent hom.
1898 ăouétai oua d ijjen Ăhaggar Aḍaṛ, emmăn Tăitoḳ « année celle que dans a fait accroupir l’Ăh. dans l’Ăd., sont morts les Tăitoḳ (année en laquelle l’Ăh. s’est installé dans l’Ăd., ont été tués les Tăitoḳ) » ‖ année en laquelle beaucoup de Kel-Ăh. allèrent s’installer temporairement dans l’Ăd., où il y avait du pâturage, à cause de la sécheresse qui régnait dans l’Ăh. et en laquelle des Tăitoḳ furent tués, au combat d’Ămchekenchar, par des Kel-Ăir venus en rezzou.
1899 ăouétai oua d ious Ăhaggar Ăhnet « année celle que dans arriva l’Ăh. dans l’Ăhnet (année en laquelle les Kel-Ăh. allèrent dans l’Ăhnet) » ‖ année en laquelle beaucoup de Kel-Ăh. allèrent dans l’Ăhnet, où il y avait du pâturage, à cause de la sécheresse qui régnait dans l’Ăh.
ăouétai oua n Ădoûkrouż « année celle d’Ădoûkrouż (année d’Ădoûkrouż) » ‖ année en laquelle des Arabes du Tidikelt, Oulad Ba-Ḥammou et Oulad-Iaḥia, razzièrent une forte caravane de Kel-Ăh. dans la vallée d’Ădoûkrouż, située dans l’Ăhnet.
ăouétai oua d iouhĕṛ Moûsa Tăitoḳ « année celle que dans a razzié Moûsa les Tăitoḳ (année en laquelle Moûsa a razzié les Tăitoḳ) » ‖ année en laquelle Moûsa ăgg Ămâstan, pour punir les Tăitoḳ d’avoir razzié des Kel-Ăir ses alliés, attaqua les Tăitoḳ dans l’Ăhnet, les vainquit et leur enleva tous leurs troupeaux, qu’il leur rendit ensuite en majeure partie, supplié par leurs femmes.
1900 ăouétai oua d ious Ăhaggar Ăjjer « année celle que dans est arrivé l’Ăh. dans l’Ăj. (année en laquelle les Kel-Ăh. allèrent dans l’Ăj.) » ‖ année en laquelle beaucoup de Kel-Ăh. allèrent dans l’Ăj., où il y avait du pâturage, à cause de la sécheresse qui régnait dans l’Ăh.
1901 ăouétai oua d iemmoŭt Ăhitaṛel « année celle que dans est mort Ăhitaṛel (année en laquelle est mort Ăhitaṛel) » ‖ année en laquelle mourut Ăhitaṛel ăg Biska, à la mort d’Elk̤aj-Ăk̤med, survenue en 1877, lui avait succédé comme ămenoûkal de l’Ăh. ; Ăhitaṛel reçut comme successeur Ătîsi ăgg Ămellal.
1902 ăouétai oua d ious Ăhaggar oua ihrĕien « année celle que dans arriva l’Ăh. dans l’Ăj. celle étant venue après (année en laquelle les Kel-Ăh. allèrent dans l’Ăj., la suivante) » ‖ année en laquelle beaucoup de Kel-Ăh. allèrent dans l’Ăj., où il y avait du pâturage, à cause de la sécheresse qui régnait dans l’Ăh. — C’est en cette année qu’eurent lieu les tournées de police du Lt Cottenest et du Lt Guilho-Lohan et le combat de Tit, appelé aussi combat de Ti-n-êsa. Ti-n-êsa est le nom d’une colline qui domine le village de Tit.
1903 ăouétai oua n tĕinast « année celle de la tainast (année de la tainast) » ‖ année en laquelle il y eut dans l’Ăh. beaucoup de tainast. La tainast est une plante non persistante.
1904 ăouétai oua d iġă Moûsa elṛâfiet daṛ Tăouat « année celle que dans a fait Moûsa la paix dans le Touat (année en laquelle Moûsa a fait la paix [avec les Français] dans le Touat) » ‖ année en laquelle Moûsa ăgg Ămâstan alla à Insalah et y conclut la paix entre les Kel-Ăh. et la France. Une des conditions imposées par la France fut qu’Ătîsi ăgg Ămellal cesserait d’être ămenoûkal de l’Ăh. et que Moûsa ăgg Ămâstan le serait à sa place.
1905 ăouétai oua dd-ifĕl Moûsa éġéré̆ou « année celle que [dans] Moûsa vint du fleuve (année en laquelle Moûsa vint du Niger) » ‖ année en laquelle Moûsa ăgg Ămâstan revint des bords du Niger où il était allée pour affaires.
1906 ăouétai oua n Ṛeliân « année celle d’Iṛeliân (année d’Iṛeliân) » ‖ année en laquelle beaucoup de Kel-Ăh. allèrent dans les vallées de l’Ăd. appelées Iṛeliân, à cause des beaux pâturages qui s’y trouvaient.

ⵓⵜⵓⵜ teouâtouat ‖ v. ⵓⵜ ăout.

ⵓⵣⴶ ouezzaġ ⵓⵣⴶ sm. (n. d’u. et col.) (pl. de div. ou p. n. ouezzâġen ⵓⵣⴶⵏ) ‖ nom d’une plante non persistante (« cenchrus echinatus L. » (Chudeau)) (ar. « kramkram ») ‖ p. ext. « grain produit par l’ouezzaġ ». Le grain produit par l’ouezzaġ est comestible ‖ l’ouezzaġ n’existe pas dans l’Ăh. ; il pousse à l’état sauvage en abondance dans l’Ăd. et l’Ăir.

ⵓⵥⵍ oueżlet (Ta. 1) ⵓⵥⵍⵜ vn. prim. ; conj. 104 « deret (Ta. 1) » ; (iououĕżlet, ieououîżlet, éd ieououeżlet, our iououeżlet) ‖ être occupé (avoir de l’occupation ; avoir à faire ; être employé pour une affaire) ‖ peut avoir pour suj. des p., des an., ou des ch. Ce à quoi le suj. est occupé est à l’abl. et accompagné d’une prép. qui est hab. daṛ « dans » ‖ se dit d’une p., d’un an., ou d’une ch. qui sont employés pour n’importe quel travail ou n’importe quelle affaire.

żeoueżlet (Ta. 1) ⵥⵓⵥⵍⵜ va. f. 1 ; conj. 133 « sedderet (Ta. 1) » ; (iżoueżlet, ieżîoueżlet, éd iżeououeżlet, our iżoueżlet) ‖ occuper.

tâoueżlât (Ta. 5) ⵜⵓⵥⵍⵜ vn. f. 11 ; conj. 241 « tâderât (Ta. 5) » ; (itâoueżlât, our iteoueżlit) ‖ être hab. occupé.

żâoueżlât (Ta. 5) ⵥⵓⵥⵍⵜ va. f. 1.11 ; conj. 241 « tâderât (Ta. 5) » ; (iżâoueżlât, our iżeoueżlit) ‖ occuper hab.

ăoueżli ⵓⵥⵍⵉ sm. nv. prim. ; φ (pl. ioueżlîten ⵓⵥⵍⵜⵏ), daṛ oueżlîten ‖ fait d’être occupé.

ăżeououeżli ⵥⵓⵥⵍⵉ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. iżeououeżlîten ⵥⵓⵥⵍⵜⵏ), daṛ żeououeżlîten ‖ fait d’occuper.

ăoużlou ⵓⵥⵍⵓ sm. φ (pl. ioużlân ⵓⵥⵍⵏ), daṛ oużlân ‖ occupation (affaire) ‖ se dit de toute occupation, intellectuelle ou matérielle, importante ou non.

ⵓⵣⵏ zeououezzen ⵣⵓⵣⵏ va. f. 1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (izouezzen, iezîouezzen, éd izeououezzen, our izouezzen) ‖ être étonné de ; s’étonner de ‖ ce dont on est étonné est rég. dir. ; cela peut être une p., und an., une ch., un acte, un évènement, etc., qui sont étonnants en n’importe quoi, en bien ou en mal ‖ syn. d’oukan, avec cette seule différence qu’il est actif tandis qu’oukan est neutre. Beaucoup moins us. qu’oukan.

zâouezzân ⵣⵓⵣⵏ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (izâouezzân, our izeouezzim) ‖ être hab. étonné de ; s’étonner hab. de.

ăzeououezzen ⵣⵓⵣⵏ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. izeououezzînen ⵣⵓⵣⵏⵏ), daṛ zeououezzînen ‖ fait d’être étonné de ; fait de s’étonner de.

ouezzan ⵓⵣⵏ sm. (pl. ouezzânen ⵓⵣⵏⵏ) ‖ étonnement (fait d’être étonné ; fait de s’étonner) ‖ p. ext. « chose étonnante ; chose extraordinaire ; merveille (en bien ou en mal) ; miracle ». Se dit des p., an., ch., actes, évènements, qui sont étonnants, extraordinaires, en n’importe quoi, en bien ou en mal ‖ i n ouezzan et i n ouezzânen sont syn. et signifient « un qui des ch. étonnantes (un qui est étonnant ; une ch. étonnante) » ; ti n ouezzan et ti n ouezzânen sont syn. et signifient « une qui des ch. étonnantes (une qui est étonnante ; une ch. étonnante) ». Ces 4 expressions sont syn. d’ouezzan employé d. les s. « chose étonnante ; chose extraordinaire ; merveille ; miracle » ; mais elles en diffèrent en ce qu’elles doivent s’accorder en genre et en nombre avec les subs. masc., les 2 dernières avec les subs. féminins ‖ syn. de tekount et beaucoup moins us. que lui ‖ d. les s. « ch. étonnante ; ch. extraordinaire ; merveille ; miracle », est syn. d’ăjâjib. v. ⵋⵋⴱ ăjâjibi n ouezzan, i n ouezzânen, ti n ouezzan, ti n ouezzânen sont syn. d’i n ăjâjib, i n joûjab, ti n ăjâjib, ti n joûjab. v. ⵋⵋⴱ ăjâjib ‖ v. ⴾⵙⴹ ouksaḍ, soukseḍ.

ⵓⵥⵥ ouażiż ⵓⵥⵥ sm. (pl. ouażîżen ⵓⵥⵥⵏ) ‖ engourdissement par le froid (fait d’être engourdi par le froid ; fait de s’engourdir à cause du froid) ‖ ne se dit que des p., des an., et des membres des p. et des an. ‖ diffère d’ădâhou, qui se dit de tout engourdissement de p. ou d’an. qlq. soit sa cause, et s’emploie surtout pour exprimer les engourdissements de membre causés par une compression ou une fausse position.