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Lucile de Chateaubriand, ses contes, ses poèmes, ses lettres/Avertissement

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AVERTISSEMENT DES ÉDITEURS

Nous avons réuni pour la première fois en un volume les œuvres de madame de Caud, née Chateaubriand.

Cette jeune sœur de l’illustre René est une des figures les plus touchantes et les plus aimables du siècle. Elle n’était nullement femme de lettres, mais c’était un écrivain de race.

Deux contes quelle composa furent publiés de son vivant, mais contre son gré, dans le Mercure. Ses poèmes en prose furent donnés, peut-être avec quelques retouches, par Chateaubriand dans les Mémoires d’outre-tombe.

Sa correspondance, révélée en partie dans ces mêmes Mémoires, fut complétée par la publication faite par Sainte-Beuve, en 1851, du portefeuille de Chênedollé. C’est un des chapitres les plus curieux du livre intitulé : Chateaubriand et son groupe, publié chez l’éditeur Calmann Lévy.

M. Anatole France a joint à ce volume une étude entièrement inédite qu’on jugera, croyons-nous, traitée en harmonie avec la délicate figure qui en fait le sujet.

C. F.