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Page:Étrennes aux fouteurs, 1793.djvu/43

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A ſon gré trouva mon minois ;
Le ſein n’avoit que de quoi plaire. (bis)
Cet oncle, dis-je, (bis) un certain jour,
A foutu ſa niece à ſon tour. (bis)

Le curé de notre pays
Dévotement me fit entendre
Que j’irois droit en paradis,
Si je voulois lui laiſſer prendre. (bis)
Le ſacrifice, (bis) n’étoit rien
En raiſon du céleſte bien. (bis)

Cent fois au moins dois-je en rougir ?
Le paſteur, dans ſon presbytère,
Me fit goûter plus de plaiſir
Que papa, mon oncle & mon frere. (bis)
C’eſt, diſoit-il, (bis) en attendant,
Que vous foute le Tout-Puissant. (bis)

Je me repentirai long-tems
D’avoir, à la fleur de mon âge,
Epuiſé tous les jeunes gens
Et les vieillards de mon village. (bis)
Compterai-je (bis) encore les paſſans
Que j’ai mis ſur les dents ? (bis)

Un maître-ès-arts prit l’an paſſé