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Page:Étrennes aux fouteurs, 1793.djvu/44

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Votre ſervante à ſon ſervice.
Mon cœur encore en eſt glacé,
Il me donna la chaude-piſſe. (bis)
Et je conçus (bis) dès ce moment
Le plus cruel reſſentiment. (bis)

Il avoit de grands écoliers
Qui tous pétilloient de s’inſtruire
Dans le plus charmant des métiers,
(Deſir que la nature inſpire.) (bis)
Ils étoient trente, (bis) en moins d’un jour,
je les inſtruiſis tour-à-tour. (bis)

Le réſultat fut douloureux :
On s’en plaignit au pédagogue.
Le courroux brilloit dans ſes yeux ;
Il enrageoit autant qu’un dogue. (bis)
Pour me ſouſtraire (bis) à ſes fureurs,
J’allai chercher un maître ailleurs. (bis)

Un grand ſeigneur bientôt s’offrit
A me prendre pour gouvernante.
Mon viſage le ſéduiſit,
Le deſtin trompa ſon attente, (bis)
Ah ! oui, mon pere, (bis) il fut trompé,
Tout comme je l’avois été. (bis)

Mais