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Page:Œuvres d’Éphraïm Mikhaël (Lemerre, 1890).djvu/22

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Ce n’est pas à nous, ses amis, qu’il appartient de l’apprécier, de le juger ; nous ne pouvons qu’attester ici notre fraternelle et profonde admiration pour son œuvre.

Nous ne voulons même pas prendre l’inutile soin d’affirmer son absolue originalité. Ceux qui, après nous, répéteront La Dame en deuil, Le Mage, L’Étrangère, tant d’autres merveilleux poèmes, l’affirmeront après nous. Et si, comme nous, ils aiment la poésie, s’ils sont parmi les fervents du verbe, ils sentiront leur âme étreinte de poignante tristesse, en songeant que celui qui évoqua la nocturne dame déprise, l’hiérophante hautain et l’idéale vierge, n’est plus déjà.