Aller au contenu

Page:Œuvres de Walter Scott, Ménard, traduction Montémont, tome 9, 1838.djvu/485

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

« Il me tarde d’avoir la réponse à mes premières dépêches au secrétaire, relativement à Methven et au colonel Urquhart, et aux cousins de ma femme, Balnamoon et Phinaven.

« Je vous prie de vouloir bien présenter mes humbles civilités à M. le secrétaire Methven, et de lui dire que je suis obligé de le renvoyer à la lettre que j’écris à milord Townshend, au sujet de cette affaire de Rob-Roy, jugeant inutile de leur écrire à tous deux. »

Certifié,
Robert Lemon,
Gardien des archives.

Bureau des archives, 4 novembre 1829.


Nota. La lettre incluse dont il est question dans celle que l’on vient de lire est une autre copie de la lettre que M. Grahame de Killearn fut forcé par Rob-Roy d’écrire au duc de Montrose : c’est exactement la même que celle qui était jointe à la lettre de Sa Grâce au lord Townshend, datée du 21 novembre 1716.

R. L.

La dernière lettre de l’appendice (du 28 novembre), qui informe le gouvernement de la mise en liberté de Killearn, est aussi adressée au sous-secrétaire d’état, M. Pringle.

L’auteur remarquera ici qu’il a découvert par des notes et renseignements donnés au gouvernement, qu’immédiatement avant l’insurrection de 1715, Rob-Roy paraît avoir été employé comme agent de confiance par le parti jacobite, même dans la mission délicate de transmettre des espèces au duc de Breadalbane, lesquelles entre ses mains n’étaient pas en moins grand danger que le trésor de l’Église entre celles de Raphaël et d’Ambroise de Lamela[1].


FIN DE ROB-ROY.
  1. Personnages du roman de Gil-Blas. a. m.