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Page:Œuvres mêlées 1865 III.djvu/246

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« Passant de la a quelques règles pour les séculiers, il veut qu’un apothicaire ou son garçon qui portera un remède, soit habillé décemment, et que le malade prêt à le recevoir, garde en se tournant toute la modestie qu’il pourra.

« Il défend aux femmes de tirer les vaches et de filer aux rouets, à cause d’un exercice des doigts et d’un mouvement du pied, qui peuvent donner des idées malhonnêtes.

« Il demande une grande pureté aux bergères qui conduisent les moutons ; plus grande aux bergers qui gardent les chèvres.

« Pour les pastres, tant ceux qui ont les taureaux, que ceux qui leur mènent les vaches, ils doivent détourner les yeux de l’expédition ; après laquelle on procédera au payement, selon la taxe qu’il a mise. »

Ayant de grandes terres en plusieurs provinces, il y va lui-même, pour faire observer ses règlements ; et comme ils sont mal reçus partout, il achète bien chèrement l’obéissance à ses ordres. L’attirail de ses confrairies, l’équipuge de ses dévots errants, moitié ecclésiastiques, moitié séculiers, feroient en Asie une caravane assez nombreuse ; et ce n’est pas la manière de se ruiner la moins magnifique qu’il ait trouvée. Cela suffiroit pour justifier la séparation de Mme Mazarin ; ne laissez pas d’entendre son avocat.