Aller au contenu

Page:Œuvres mêlées 1865 III.djvu/303

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Y sait rejoindre sans cesse
Mille et mille amusements,
Et même les enjouements
De la plus vive jeunesse ;
Ce critique tant vanté,
Qui, pour sa délicatesse,
Des beaux esprits de la Grèce
Auroit été redouté,
Ne saura jamais, peut-être,
Que ces vers m’ont peu coûté.
Enfants de l’oisiveté,
L’amour seul les a fait naître,
Et, sans vous, la vanité
Leur défendroit de paroître.
Daignez donc, divine Hortense
Par un regard de ces yeux
Qui désarmeroient des Dieux
La colère et la vengeance,
Obtenir quelque indulgence,
Et d’un accueil gracieux

Payer mon obéissance.