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Page:Œuvres mêlées 1865 III.djvu/363

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pas si depuis on y aura ajouté une quatrième saignée. Il n’y a nul mauvais accident dans sa maladie. Je ne doute point que les Hervart et les Samt-Diez ne fassent leur devoir de vous écrire. Ce seront des lettres de bon endroit, et si bon que je n’en sais qu’un qui se puisse dire meilleur. Je vous le souhaite. Cependant, monsieur, faites-moi toujours l’honneur de m’aimer, et croyez que je suis, etc.


LETTRE DE LA FONTAINE À LA DUCHESSE DE BOUILLON.
(1687.)

Madame,

Nous commençons ici de murmurer contre les Anglois, de ce qu’ils vous retiennent si longtemps. Je suis d’avis qu’ils vous rendent à la France, avant la fin de l’automne, et qu’en échange nous leur donnions deux ou trois îles dans l’Océan. S’il ne s’agissoit que de ma satisfaction, je leur céderois tout l’océan même ; mais peut-être avons-nous plus de sujet de nous plaindre de Mme votre sœur, que de l’Angleterre. On ne quitte pas Mme la duchesse Mazarin comme