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Page:Abadie - L’Angelus des sentes, 1901.djvu/58

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Les matins d’or sur la terrasse émeraudine
Le chamaillis des nids d’un peu d’aurore dîne
Dans des plats faits de calices miraculeux.

Il y vague comme une âme de tourterelle
Qui rend la paix plus douce au bon ermite bleu
Vivant du fin parfum des buis et des airelles.