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Page:Adam (Lamber) – Païenne, 1883.djvu/157

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pieds, décidé à ne me relever que pour te presser dans mes bras.



À TIBURCE

J’ai souffert de notre séparation comme d’une rupture, malgré tous mes semblants de courage. Mon amour avait été pétri par moi comme un beau vase d’argile, et, puisque je ne pouvais l’emporter ici, je préférais le briser. J’ai essayé, en arrivant à l’Estaque, de me redonner tout entière à mes dieux ; je ne puis dire à quoi je suis parvenue, sinon à souffrir, à n’être ni à eux, ni à vous, encore moins à moi. Ne cherchez aucune suite dans ce que je vous ai écrit, dans ce que je vous écrirai.

Après vous avoir envoyé mon dernier billet, j’ai cru tout fini entre vous et moi.