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Page:Aimard - Les Peaux-Rouges de Paris II.djvu/3

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LES
PEAUX-ROUGES DE PARIS

DEUXIÈME PARTIE

LES FAUVES DES SAVANES

(Suite)

XIV

D’UN CONSEIL DE GUERRE QUI FUT TENU À LA FLORIDA ET COMMENT IL SE TERMINA.


Don Cristoval de Cardenas et le docteur d’Hérigoyen, intrigués et presque inquiets de la façon dont Julian les avait priés de demeurer, avaient repris leurs sièges.

L’haciendero, circonspect comme le sont en général tous les Indiens de race pure, n’avait laissé paraître aucune surprise.

Il s’était contenté d’allumer une cigarette, et tout en la savourant, qu’on nous passe cette expression, il attendit patiemment qu’il plût au chasseur de s’expliquer.

Il n’en fut pas de même du docteur.

Il se sentait très fatigué par cette longue veille.

Ses yeux se fermaient malgré lui ; aussi se hâta-t-il de dire à son fils avec une moue significative :