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Page:Aimard - Ourson-tête-de-fer.djvu/347

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XXI

Où don José Rivas de Figueroa se confesse à don Lopez Aldao Sandoval.

Les deux officiers espagnols, montés sur d’excellents chevaux, dévoraient l’espace dans la direction de Carthagène.

Don José, le front pâle, les sourcils froncés, les lèvres serrées, sans chapeau, l’épée à la main, pressait incessamment sa monture.

— Bafoué ! murmurait-il, trahi, abandonné par tous ! ne devoir qu’à la pitié d’un misérable ladron la faveur de mourir en soldat !

— Cet homme n’est pas un misérable, et vous le savez bien, mon ami, répondit don Lopez Aldao en hochant la tête.