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Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 10.2.djvu/167

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METROPIIANE CRITOPOULOS — mkurier


Jon. Michalcescu, Die Bekenntnisse und die wiclitigslen Glaubenszeugnisse der griechisch-orientalischen Kirche, Leipzig, 1904, ». 183-186 (préface au textedela Confession) ; T. P. Thémcles, Sj’j.ôoXii eîç -c ; i àXXr|XoYpaquav -n-j MrjTpofâvov : » ! ît’uXov cî>c çqe ~r, toîJ t-7, : ’( L ; ’, ^, /, r.dans Nsa StM, t.ix (1909), p. 291-296 ; A. Palmieri, Theologia dogrnaliru orlhodoxa, t. i, p. 564-576 ; M. Jugic, Theologia dogmatifii christianorum orientalium, t. 1, 1920, p. 511-512, 580.

Les principaux travaux qui traitent de Métrophane critopoulos sont les monographies suivantes, dont il est indispensable de tenir compte : A. K. Démétracopoulos,

A’; I. :) I (V -£ ;, ;  : oC JO’J itXI Td"i. (7 y y -. au, Il i"a)V M (, p Z-j’i’iJl

-."C Kp iroicoûXov, Leipzig, 1870, in-8°, 62 pages ; G. G. Mazarakès, MrçxpofâvY) ? i.(tojtouXoç norptâpYTr) ; ’AXeÇavô^efa ; /ara t’<y : xtô’ît’a ; tvj ttïtocx /_ = l’o’j AXïÇavS ei’a :, Le Caire, 1884, in-8°, 77 pages ; M. Renieri, My)Tpo<pâvTi ; Kpt ôtc’/jX’j ; nai n i/ --->. a ».a ! IV.u.x ia psXoe zvitoû (16171628), Athènes, 1893, in-8°, 114 pages ; E. Legrand, Bibliographic hellénique du XVli’siècle, t. v, 1903, p. 192-218 (notice biographique) ; K.J.D. (Dyobouniotès) Myitooçô r l ; 6 locT’-ito-jXo ;, série d’articles dans lepoç XvvSeTU.’jc, 1914, n- 229-234.

    1. MÉTROPHANE DE SMYRNE##


2. MÉTROPHANE DE SMYRNE, mé tropolite de cette ville (ixe siècle). — Il naquit probablement à Constantinople. Baronius, Annales, an. 8 13, n. 2 et 3, raconte, d’après Jean le Curopalate, que sa mère aurait été la femme que les adversaires du patriarche Méthode avaient gagnée à prix d’argent pour l’accuser de l’avoir autrefois violée. On ne sait rien ni de l’enfance ni de la jeunesse de Métrophane. Il était déjà métropolite de Smyrne quand saint Ignace fut déposé en 857. Il se montra un adversaire irréductible de Photius et se mit à la tête des évêques restés fidèles à Ignace ; ils excommunièrent l’intrus, qui les anathématisa à son tour, Baronius, an. 859, n. 54, et 860, n. 1. Cette attitude courageuse valut à Métrophane les rigueurs de Michel III. Ce prince le fit d’abord jeter en prison, puis il l’exila. Après la première déposition de Photius (867), Métrophane put reprendre possession de son siège. Il assista au VIIIe concile œcuménique (869) et prit une part active aux délibérations. A la iv session (13 octobre), il appuya la motion du patrice Baanès, commissaire impérial, demandant que deux évêques ordonnés par Méthode et partisans de Photius, fussent introduits dans l’assemblée pour y apprendre le motif de leur condamnation. Les légats pontificaux s’y opposèrent, mais il finit par obtenir gain de cause. Dans la même session, il avoua avoir été lui-même un instant trompé par Photius qui prétendait avoir été reconnu par le pape et les patriarches orientaux. Mansi, ConciL, t. xvi, col. 55-73, passim ; Baronius, Annales, an. 869, n. 27-28. A la vi° session (25 octobre), il prononça un grand discours et réfuta les arguments de Zacharie, métropolite de Chalcédoine, partisan de Photius. Mansi, ibid., col. 89 sq. A la fin du concile, il fui un des deux évoques désignés pour lire solennellement à Sainte-Sophie la profession de foi des Pères, Mansi, col. 179 A ; Baronius, an. 869, 11. 29-30. En 870, Métrophane écrivit, à la demande du patrice Manuel, logothète du drome ou préfet des postes impériales, un exposé de la conduite de Photius. Mansi, col. 413420 ; Baronius, an. 870, n. 11-51. C’est peut-être dans 1rs années qui suivirent que Photius écrivit à Métrophane la Ici Ire ambiguë publiée par A. l’apadopoulos-Kérameus, SvirttUichago patriarkha Photiia, Saint-Pétersbourg, 1896. p. 18-19. A la mort de saint Ignace, Métrophane ne voulut pas reconnaître Photius comme patriarche et refusa, sous prétexte de maladie, d’assister .1Il concile tenu pendant l’hiver de 879-880 pour pacifier l’Église. Après la troisième sommation, les légats du pape Jean VIII le déclarèrent retranché de l’Église, Mansi, t. xvii A-xviii A, col. 496 sq. A ce

f concile de 879 siégeait un certain Nicétas avec le titre de métropolite de Smyrne ; il avait dû être ordonné par Photius pendant l’exil de Métrophane. On perd toute trace de ce dernier à partir de 880. On ne sait ni à quelle date il mourut, ni s’il put reprendre possession de son siège après la seconde déposition de Photius (886). Certains manuscrits de ses œuvres lui donnent le titre de saint et même celui de martyr : il r.c semble pas cependant qu’il ait été l’objet d’un culte. Les œuvres de Métrophane de Smyrne sont assez nombreuses et variées. Jean Veccos, dans sa viiie Épigraphe, P. G., t. cxi.i, col. 692 (L. Allatius, Grœcia orlhodoxa, 1618, t. ii, p. 605), cite le début de son commentaire sur la première épître de saint Jean. On possède la traduction géorgienne de son commentaire sur l’Ecclésiaste, K. S. Kekelidze, Thargmanebay Eklesiastisay Mitrophane zmwrnel metropolilisay (Commentarii in Ecclesiastem Metrophanis, métropolite Smgrnensis), Tiflis, 1920 ; le texte grec n’a pas encore été signalé. Allatius, De libris ecclesiasticis græcis, n. 67, dit que Métrophane est l’auteur des canons à la Sainte-Trinité qui se chantent à l’office du dimanche, Fabricius, Bibliotheca grseca, 1722, t. v, p. 49 ; A. Papadopoulos-Kérameus, ’IepoaoXupu-rt, xï) p16X.io07)X7 ;. t. 1, ras. 249, p. 320, t. ii, mss. 257, 434 et 468, p. 383, 548, 559 ; on a aussi de lui des sticharia sur le même sujet, A. Papadopoulos-Kérameus, op. cit., t. ii, ms. 434, p. 548 ; diverses hymnes, ibid., t. ii, ms. 106 et 342, p. 118, 464 ; des canons et des sticharia en l’honneur de la sainte Vierge, Th^otocarion, éd. Venise, 1808, p. 15, 47, 65, 91, 105. A. Papadopoulos-Kérameus, t. 11, ms. 435, p. 547-548. Il a laissé également une instruction sur la manière de transcrire les hymnes. A. Papadopoulos-Kérameus, t. 11, ms. 106, p. 188. Nous avons parlé plus haut de sa lettre au patrice Manuel sur la conduite de Photius ; on la trouve en latin dans Baronius, op. cit., an. 870, n. 44-51, en grec et en latin dans Mansi, op. cit., t. xvi, col. 413 E-120 B. Georgiadès a publié dans r’ExxX-rjsiacmxY)’AX^eia, t. iii, 1882-1883, p. 298302, un panégyrique de saint Polycarpe par Métrophane ; un autre du même auteur sur les archanges a également paru dans cette revue, t. vii, 1887, 2e édit.. p. 386-393. Enfin on a attribué à Métrophane un traité contre les Latins à propos de la procession du Saint-Esprit, L. Allatius, De Ecclesiæ occidenlalis et orientalis perpétua consensione, 1648, t. II, c. vi, col. 575, mais J. Hergenrolhcr, Photii liber de Spiritus Scfhcti mgstagogia, Ratisbonne, 1857, a prouvé que cet écrit était de Photius.

Baronius, Annales ecclesiaslici, ann. S43, n. 2 et 3 ; 859, n. 54 ; 860, n. 1 ; 869, n. 27-30 ; 870, n. 44-51 ; Mansi, ConciL, t. xvi, col. 55-73, 89 sq., 179, t. xviia-xvin a, col. 490 sq. ; Fabricius, Bibliotheca græca, 1721, t. x, p. 540.

B. Jamn.

MEURIER Hubert (xvi° siècle », appelé aussi, Morus, originaire du diocèse d’Amiens, prite 1 Sorbonne le bonnet de docteur, obtint à Reims c : i 1570 la dignité de chanoine théologal, et en 1574 le décanat. U fut grand maître du collège des Bons-Enfants. Lors des troubles de la Ligue, il se montra l’un des plus fougueux adversaires des rois Henri 111 et Henri IV, et contribua pour une bonne part à détacher la ville de l’obédience royale ; aussi, quand Reims eut fait sa soumission au roi, fut-il obligé de s’expatrier, 1595. Il se relira a Saint-Dié où il devint chanoine et doyen ; il y mourut le 17 mars 1602. — Il reste de. lui une Exposition des saints mystères de h messe, Reims, 1581, et un Traité de l’antiquité, vrai usage et vertu tant des indulgences ecclésiastiques que îles gnus bei, Reims, 1587 : surtout plusieurs œuvres de circonstance : Traité de l’institution et vrai usage îles processions, tant ordinaires qu’extraordinaires, série