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Page:Alis - Hara-Kiri, 1882.pdf/116

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hara-kiri

naît et les apprécie le mieux : à notre amphitryon.

Le toast du journaliste fut bruyamment applaudi, les coupes se choquèrent au milieu des hourras et des bravos.

— Oui, cher, répondit le vicomte, vous avez raison. Buvons aux femmes.

Cora se mit à chanter :

Les femmes ! les femmes !
Il n’y a que ça.

On la fit taire. Le vicomte reprit :

— Buvons aux femmes honnêtes !

Cora s’indigna :

— Eh bien ! et nous ?

Blanche Timonnier frappa sur la table avec colère, attrapant Cora de la belle façon.

Est-ce qu’elles n’étaient pas des femmes honnêtes. Alors elle raconta à Sosthène Poix qu’elle connaissait une grande dame ; une duchesse, qui couchait avec son cocher, puis, elle ajouta philosophiquement :

— Elles sont toutes comme ça !

À quoi Sosthène Poix répliqua judicieusement :

— Et quand elles n’ont pas de cocher ?

Blanche lui cria : « Zut ! » disant qu’il pouvait bien y aller avec ses femmes du monde puisqu’il les aimait tant.

— Si tu crois qu’elles nous valent, mon petit, c’est ton affaire. Mais, n’oublie pas ça, tu peux