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hara-kiri

sortir, puis, vaincu enfin par l’ivresse, il tombait comme une masse et ne bougeait plus.

Dans les cabinets voisins, bruyants d’abord, retentissants de rires et du choc des verres, le silence, peu à peu, s’était fait également. Mais, au dehors, un bruit vague et sourd, un houloulement de foule, rayé d’appels vibrants, enveloppait le restaurant. De minute en minute, passaient de lourdes charrettes qui faisaient trembler les vitres et, chez les mastroquets, piaillaient les cris éraillés des marchandes de marée et les jurons des commissionnaires.

Les Halles s’éveillaient.