« Et alors, en quelques secondes, les compagnies, les bataillons, les régiments se trouvent enfilés, ficelés, empaquetés, tout prêts à être envoyés vers des lieux de déportation.
« Le voilà bien, le fusil à aiguille, le voilà bien !
(Suivent quelques détails personnels non destinés à la publicité et des formules de courtoise sympathie qui n’apprendraient rien de nouveau au lecteur.)
Et dire que les Comités Supérieurs n’auront qu’un cri pour repousser l’idée, pourtant si simple et si définitive, de mon ami le lieutenant Élie Coïdal !
Et savez-vous pourquoi ?
Tout simplement, parce que le lieutenant Élie Coidal n’est pas de l’artillerie.
Il est défendu, paraît-il, à un chasseur alpin d’avoir du génie.
Voilà où nous en sommes après vingt-trois ans de République !