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Page:Allais - L’Arroseur.djvu/102

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L’ARROSEUR

« Et alors, en quelques secondes, les compagnies, les bataillons, les régiments se trouvent enfilés, ficelés, empaquetés, tout prêts à être envoyés vers des lieux de déportation.

« Le voilà bien, le fusil à aiguille, le voilà bien !

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Le voilà bien, le fusil à aiguilles…

(Suivent quelques détails personnels non destinés à la publicité et des formules de courtoise sympathie qui n’apprendraient rien de nouveau au lecteur.)

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

« Élie Coïdal. »

Et dire que les Comités Supérieurs n’auront qu’un cri pour repousser l’idée, pourtant si simple et si définitive, de mon ami le lieutenant Élie Coïdal !

Et savez-vous pourquoi ?

Tout simplement, parce que le lieutenant Élie Coidal n’est pas de l’artillerie.

Il est défendu, paraît-il, à un chasseur alpin d’avoir du génie.

Voilà où nous en sommes après vingt-trois ans de République !