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Page:Améro - Les aventuriers de la mer.pdf/172

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LES AVENTURIERS DE LA MER


les steamers destinés au transport des passagers, sont tenus de posséder un ou plusieurs canots de sauvetage. Avec le temps, cette excellente mesure se généralisera. On a proposé de préparer de solides radeaux, d’après un modèle arrêté, qui pourraient être rapidement construits au moment où l’on est forcé d’abandonner un navire, sous la menace de couler ou de brûler.

Les sociétés des deux mondes recommandent aussi l’adoption des ceintures de sauvetage. On l’a vu dans les récits de naufrages qui précèdent : plus d’une fois, équipages et passagers auraient pu être recueillis par des navires, notamment après des collisions, s’il leur avait été possible de se maintenir quelque temps à la surface de la mer… Aux États-Unis, les armateurs sont forcés, par une loi, de pourvoir leurs navires de ceintures de sauvetage en nombre égal aux passagers qu’ils ont à leur bord. Il n’y a pas eu besoin de loi en France et en Angleterre pour que les grandes compagnies maritimes adoptassent ce moyen d’atténuer les conséquences des sinistres maritimes.

D’autre part, la marine russe a introduit à bord des navires l’usage des matelas de hamac insubmersibles en liège : ils peuvent être utilisés dans un naufrage, et aussi dans un combat désavantageux, lorsqu’on est sur le point de sombrer.

Il y a probablement beaucoup à faire encore dans cette voie. Ce sont surtout les marins qui doivent mettre en pratique le vieil adage : Aide-toi, le ciel t’aidera !