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Page:Anatole France - Pierre Nozière.djvu/124

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chonnet que je trouvai assise devant un bouquet de fleurs des champs, remettant un fond à la culotte de son fils aîné. Nous fûmes l’un envers l’autre d’une extrême réserve. Il pleuvait. Nous parlâmes de la pluie.

« C’est bien triste, lui dis-je.

— N’est-ce pas ? me dit-elle.

— Vous aimez les fleurs, Madame ?

— Je les adore. »

Et elle tourna vers moi ses jolis yeux fleuris sur un visage fané.

Je quittai Corbeil la semaine suivante. Et je ne vis jamais plus Mme Planchonnet.