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Page:Ancey - Eustache - Joseph Autran, Calmann-Lévy.djvu/12

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goût très sur. Elle suit de près la vie d’Autran et offre ainsi, non seulement au point de vue particulier, mais au point de vue général de l’histoire littéraire de Marseille, un intérêt réel. Grâce à de persévérantes recherches dans les registres de l’état civil, dans les archives municipales et notariales, les auteurs ont établi une documentation précise. Quant à l’œuvre, elle est étudiée avec un soin clairvoyant, parfois même avec une indépendance de critique qui donne plus de saveur à la louange.

Ce volume pouvait donc aller droit au public, tout seul. La modestie inquiète de MM. Ancey et Eustache n’en jugea point ainsi. Quelques lignes de préface parurent nécessaires. C’est à moi qu’elles furent demandées. Mon seul titre était celui de gendre de Joseph Autran, mais c’était assez pour qu’un refus m’apparùt comme malaisé.

En vain objectai-je que je n’avais pas connu le poète ; que je n’avais eu l’honneur d’entrer dans sa famille que plusieurs années après son décès :