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Page:Andry - L’Orthopédie, tome II.djvu/127

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firent celles de saint Paul. On doit recourir aux moyens naturels, dont un des meilleurs est le suivant. Ayez un gros de tutie préparée, un demi-gros de diaphorétique mineral, six grains de verd de gris, trois grains de camphre, & demi-gros de sucre candi blanc ; le tout bien réduit en poudre, mêlez cette poudre avec deux onces d’excellent beurre frais, lavé trois ou quatre fois dans de bon vin blanc. Puis détachez de cette mixtion la valeur d’un pois, dont vous oindrez les paupieres, & ferez entrer une partie dans les yeux ; recommencez deux ou trois fois par jour, & continuez plus ou moins de semaines, selon l’opiniatreté du mal.

5o. La Clignote, ou l’œil clignotant.

Il ne faut jamais, quand un enfant s’éveille, l’exposer tout d’un coup au grand jour, cela le fait clignoter violemment ; & lorsqu’on ne veut point se gêner pour le ménager là-dessus, son clignotement à force de recommencer tous les jours, tourne en habitude, & l’enfant clignote ensuite toute la vie, comme si quelque grain de poussiere, ou quelque brin de paille venoit de lui entrer dans l’œil, ce