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Page:Andry - L’Orthopédie, tome II.djvu/153

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mal aux lévres, & qu’elle soit attaquée de quelque maladie contagieuse, peut faire beaucoup de tort aux lévres tendres & délicates d’une jeune personne qui portera ces plumes à sa bouche.

Il y a des fiévres dans lesqu’elles il vient des galles aux lévres, ce qui est l’annonce d’une parfaite guérison ; ces galles ne demandent aucun reméde ; il les faut laisser & n’y point toucher, elles s’en vont avec la fiévre.

4o. Grosses Lévres.

On prétend que les grosses lévres marquent peu de génie. Ce signe néanmoins est bien équivoque. Il y a des personnes qui, avec de grosses lévres, ont beaucoup d’esprit, & d’autres, qui avec de petites lévres bien mignones ont très-peu de génie. Mais comme, en général, les grosses levres ne préviennent pas favorablement, & que l’on ne sçauroit corriger les préjugés publics, les peres & les meres qui ont des enfans en qui se trouve ce défaut, ne doivent pas négliger d’y chercher des remédes. Il n’y en a point passé un certain âge. Mais dans l’enfance & dans la grande jeunesse, il y en a quelque-