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Page:Andry - L’Orthopédie, tome II.djvu/154

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fois. Qui sont-ils ? Ce sont les hydragogues, c’est-à-dire les remedes qui purgent les sérosités. Ces remedes sont, ou internes ou externes ; les internes sont entre autres, la poudre cornachine, & le sel d’ebson ; les externes sont les masticatoires. On ne sçauroit trop recommander ici la poudre cornachine & le sel d’ebson pour les jeunes personnes. On les purge de mois en mois avec la poudre de cornachine, délayée dans un boüillon, & de quinze en quinze jours avec le sel d’ebson, délayé de la même maniere. Quant aux masticatoires, il les faut employer tous les jours sans interruption, & n’en point choisir d’autres que le mastic en larmes ; on en mâche une médiocre quantité tous les matins à jeun. La racine de pyrethre doit être évitée ici avec grand soin, elle décharge les eaux, mais elle brûle la bouche, & desséche trop.

Pour ce qui est des vésicatoires, le meilleur dans cette occasion, c’est la racine de thimelæa appliquée vers les oreilles ; les grosses lévres ne procédent que d’une sérosité surabondante qui les abbreuve. Ainsi il n’y a pas de meilleur expédient pour en diminuer l’excessive grosseur, que d’évacuer la sérosité su-