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Page:Andry - L’Orthopédie, tome II.djvu/181

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quille, autrement dits domi-portes, parce qu’ils portent leurs maisons avec eux ; on les met dans une terrine avec trois onces de poudre de talc faite en la maniere ci-dessus. On les laisse dans cette terrine jusqu’à ce qu’ils ayent dévoré la poudre, ou la plus grande partie ; puis on les distille. L’eau qu’on en tire par cette distillation, s’employe au même usage. Il n’y a rien à craindre de tels remédes ; ils entretiennent la peau du visage fraîche, & lui donnent de la blancheur, au lieu que le blanc & le rouge dont se masquent tant de personnes du sexe minent la peau & produisent tous les mauvais effets dont parle la Bruyere, quand il dit, que si les femmes veulent seulement être belles à leurs propres yeux, elles peuvent, dans la maniere de s’embellir, suivre leur goût ; mais que si c’est aux hommes qu’elles désirent de plaire, si c’est pour eux qu’elles se fardent & qu’elles s’enluminent, il leur déclare qu’il a recueilli les voix, & leur prononce, de la part de tous les hommes, ou du moins de la plus grande partie, que le blanc & le rouge les rend affreuses & dégoutantes, que le rouge seul les vieillit & les déguise ; qu’ils haissent autant à les voir avec