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Page:Andry - L’Orthopédie, tome II.djvu/231

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Il faut donc tenir pour maxime générale, que lorsque les dents ont peine à sortir, il n’est point question de ramollir les gencives, & que le meilleur moyen qu’on puisse employer alors pour favoriser cette sortie, c’est la simple friction. Loin donc d’ici, encore un coup, la cervelle de liévre, le sang de crête de coq, & autres remédes aussi absurdes, que quelques personnes veulent qu’on applique sur les gencives des enfans, pour aider leurs dents à pousser[1].

En voilà suffisamment pour ce qui concerne les dents devancieres, ou dents de lait ; je passe à celles qui leur succedent. Comme il n’en vient plus d’autres après ces secondes, on ne sçauroit trop les ménager. Nous en allons donner les moyens.

Des Dents secondaires.

On commet bien des fautes qui nuisent aux dents secondaires ; ces fautes sont, entre autres.

  1. J’ai fait plusieurs de ces observations dans l’examen de divers points d’Anatomie, de Chirurgie, de Physique & de Médecine, ci-dessus cité pag. 205. J’ai crû qu’il valoit mieux les répéter que d’y renvoyer