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Page:Andry - L’Orthopédie, tome II.djvu/232

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1o. De s’exposer à souffrir du froid à la tête, soit en se promenant au serain, soit en se frisant & se papillottant en plein air, comme font tant de jeunes personnes ; soit en dormant la tête trop peu garnie, soit en demeurant trop long-temps vis-à-vis quelque porte, ou quelque fenêtre à demi ouverte ; tout cela attire des fluxions sur les dents, & les fait périr.

2o. De ne pas se garnir assez les bras & les jambes ; ces parties ayant un rapport essentiel avec les dents, ensorte, (ce qu’on ne s’imagineroit pas) que de souffrir du froid aux bras & aux jambes, faute de les vêtir assez, n’est pas moins nuisible aux dents, que d’en souffrir à la tête, faute de la tenir assez couverte. Cet avis est, sur-tout, nécessaire aux jeunes personnes du sexe, qui se piquent la plûpart, d’avoir les bras menus & les jambes fines, & qui pour cette raison, se les garnissent le moins qu’elles peuvent ; de quoi elles sont d’autant plus soigneuses, qu’il est ordinaire au sexe d’avoir les jambes un peu grosses.

3o. De ne pas se brosser assez souvent la tête ; négligence qui empêche cette partie, de transpirer suffisamment, & qui laisse aller sur les dents, une humeur