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Page:Andry - L’Orthopédie, tome II.djvu/58

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rêveur & mélancolique. Chacun même observer, s’il veut se consulter la-dessus, que lorsqu’on est appliqué à quelque chose qui demande de la méditation, on a coutume de joindre les sourcils ; ce qui ne se fait alors que parce qu’on plice la partie du front qui est entre les sourcils.

Quoiqu’il en soit, quand les sourcils sont si joints, faute d’entrecil, que leurs têtes se touchent indépendamment de toute ride du front, il n’y a pas de meilleur moyen pour y remédier, que celui que nous venons d’indiquer pour les sourcils trop épais[1], qui est de brûler un chou, d’en prendre la cendre, & de faire de cette cendre une lexive, dont on frotte l’entre-deux des sourcils ; évitant d’y passer le rasoir, pour la même raison alléguée au même endroit.

6o. Sourcils rebroussés.

Nous avons dit, en sixiéme lieu, que les poils des sourcils doivent être couchés de maniere, qu’ils tendent du nez vers les tempes, & non des tempes vers le nez. Quand le contraire se trouve,

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