ne manquent pas de cœur ; tous ceux de ce païs ne sont pas trompeurs. Je parlerois mal encore, si voulant marquer que tout ce qui plaît paroît facile, je disois : tout ce qui plaît ne paroît pas difficile. Je ne parlerois pas mieux, si pour faire entendre que quand une chose est necessaire, on n’en est point choqué : Je disois avec un certain Grammairien, que tout ce qui est necessaire ne choque pas[1]. Ces repetitions, dit-il, sont absolument necessaires & n’ont rien qui blesse l’oreille ; car à parler en general, tout ce qui est necessaire ne choque pas. L’Auteur a voulu dire : ce qui est necessaire & non tout ce qui est, &c. car le mot de tout, bien loin de rendre la proposition generale, la rend particuliere.
Avant que de finir cette Remarque, il est bon de faire ici
- ↑ Suite des Remarques nouvelles sur la Langue Franç.