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Page:Andry - Réflexions sur l’usage présent de la langue française.djvu/881

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fait bon avec luy ; j’y ajoûte, il fait mauvais, comme : il fait mauvais avoir à faire à luy, faire sa main, pour dire : profiter induëment de quelque maniement qui nous a été confié ; & ces autres encore, se prendre à pleurer, se prendre à rire, dont il seroit assez difficile de rendre raison.

Porter sur une chose, pour dire, être appuyé sur une chose ; connoître quelqu’un de longue main, pour dire, depuis longtems ; se connoître à une chose, s’entendre à une chose, & une infinité d’autres que j’omets à dessein.


Guerir un vice.

La Phrase est bonne, nonobstant ce qu’en croit un de nos Critiques, lequel la trouve si nouvelle qu’il s’imagine que j’en suis l’Auteur[1] ; mais il faut l’excuser, il ne sçait pas qu’elle est

  1. P. 235.