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Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/137

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en dehors, mais le dedans est revêtu d’une membrane blanche. Cette membrane qui est comme une espéce de satin doux, se sépare de la coque par parties, à mesure que la Mouche sort, & quelquefois l’animal en entraîne avec soi une portion, de laquelle il a de la peine à se debarrasser. J’ai souvent vû dans le poivre long, de petits Vers blanchâtres qui ont comme un museau de Cochon, le corps reluisant, six pattes & la tête comme une petite perle d’ambre : pour les trouver il faut prendre du poivre entier, qui soit un peu vieux, & le casser en travers, on y voit alors ces Vers enfermés dans des niches, où ils sont pliés comme en rond. Louis Hannemannus dit avoir vu du poivre[1] tout rongé de Vers ; il décrit ces Vers, & dit qu’ils ont la tête rouge & le corps tout blanc[2].

J’en ai vû dans de la Rhubarbe,

  1. Thom. Barthol. Acta Medica & Philosoph. Hasniensia. Cap. III. vol. 2.
  2. Piperata acria Vermium generationi resistere creduntur : contrarium autem expertus sum, dum etenim anse dies aliquot in schedam aliquam inciderim, in quæ piper conservatum, reperi albos vermes, capitibus rubris,