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Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/181

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la Faculté de Medecine de Paris, a eu ce Ver entre ses mains, mort & desseché : il le trouva du genre des Centipedes, de l’espéce des Scolopendres terrestres : il en fit une description qu’on ne rapporte point dans ce volume de l’Histoire de l’Academie des Sciences, parce que dans celui de 1708. on a rapporté une description assez semblable d’un autre Ver, rendu de même par le nez, qui est celui dont nous avons parlé ci-devant.

Ces deux Vers, observe l’Historien, ne différent que par la grandeur. Le dernier n’avoit que seize lignes de long, & l’autre avoit six poulces. Il est vrai que le plus grand avoit cent douze pattes, & l’autre cent seulement, mais si le petit eût vécu, peut-être en auroit-il eu davantage. Enfin, remarque l’Historien, c’est le grand nombre de pattes, & non le nombre déterminé de cent, qui fait les Centipedes.

Une autre différence que le même Historien observe entre les deux Vers dont il s’agit, c’est que celui de 1708. fut, selon les apparences,