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Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/182

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chassé en un mois, par l’usage du tabac, au lieu que le dernier, malgré l’usage continuel que la Malade faisoit de ce remede, avoit vécu trois ans dans le nez. Il vécut même encore cinq à six jours dans une tabatière pleine de tabac, ce qui, comme le dit en passant, & fort à propos l’Historien, rend au moins fort douteuse la bonté du tabac contre les Vers.

Les deux Vers étoient dans les sinus frontaux, le grand dans le droit, & le petit dans le gauche. Différence que l’Historien rapporte, mais en reconnoissant qu’à proprement parler, ce n’en est pas une.

La route que feu M. Littre faisoit tenir à son Ver pour entrer dans le sinus, & pour en sortir, doit, sans doute, être la même que celle qu’a tenue le Ver de M. Maloet. Mais voici une différence très-essentielle que remarque l’Historien, & qui est le point principal de l’observation de M. Maloet, c’est que le Ver de M. Maloet paroît n’avoir été chassé que par l’huile versée dans l’oreille : la difficulté cependant, est