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Page:Anet et Muhammad - Les 144 Quatrains d’Omar Khayyam, 1920.djvu/68

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Au mois de Ramazan, si j’ai mangé pendant la journée, — ne crois pas que j’avais l’intention de pécher. — La tristesse de ce jeûne m’avait rendu le jour sombre comme la nuit, — et j’ai cru faire le souper de minuit.


96.
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N’accueille en ton esprit aucune chimère ; — l’année durant, bois le vin à pleines coupes. — Fais la fête avec la fille de la vigne. — La fille illicite vaut mieux que la mère permise.


97.