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Page:Anet et Muhammad - Les 144 Quatrains d’Omar Khayyam, 1920.djvu/84

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Le créateur, s’il a formé les êtres, — pourquoi les a-t-il détruits, ensuite ? — S’ils étaient laids, à qui la faute ? — S’ils étaient beaux, pourquoi les briser ?


128.
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Les uns s’enorgueillissent d’une vaine sagesse, — les autres croient au paradis et aux houris. — Quand le rideau se lèvera, on verra — que les uns et les autres se sont égarés loin, bien loin !


129.