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Page:Anet et Muhammad - Les 144 Quatrains d’Omar Khayyam, 1920.djvu/85

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Entre la foi et l’incrédulité, un souffle, — entre la certitude et le doute, un souffle. — Sois joyeux dans ce souffle présent où tu vis, — car la vie elle-même est dans le souffle qui passe.


130.
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D’abord il m’a donné l’existence, sans me consulter. — La vie chaque jour a augmenté ma stupeur. — Et nous sommes partis sans l’avoir voulu, — sans avoir su le but de notre venue, de notre séjour, de notre départ.


131.