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Page:Anet et Muhammad - Les 144 Quatrains d’Omar Khayyam, 1920.djvu/89

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Longtemps nous ne serons plus, et le monde sera encore, — longtemps il n’y aura de nous ni trace ni nom. — Avant que nous fussions, rien ne manquait à ce monde, — quand nous n’y serons plus, il sera tel qu’il a toujours été.


138.
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Que tu aies vécu cent ou mille ans, — tu devras quitter ce vieux caravansérail. — Que tu sois roi ou mendiant au bazar, — à la fin du compte, tu vaux le même prix.


139.