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Page:Anet et Muhammad - Les 144 Quatrains d’Omar Khayyam, 1920.djvu/90

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Comme je dormais, un sage m’a dit dans mon rêve : — « Pendant le sommeil, la rose de la joie ne s’épanouit pour personne. — Pourquoi t’abandonner au frère de la mort ? — Lève-toi, car longtemps tu dormiras sous la terre. »


140.
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Quand je serai aux pieds de la mort — et que le fil de mes jours sera coupé, — qu’on fasse de mes cendres une cruche et peut-être — quand le vin l’emplira, renaîtrai-je à la vie.


141.