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Page:Annales de chimie et de physique, série 6, tome 21, 1890.djvu/485

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ÉTUDES SUR LE FROTTEMENT DES LIQUIDES.

ensuite peu à peu sans qu’on observe d’oscillations. D’autre part, avec le mercure, il est presque impossible d’obtenir une veine lisse si le tube est coupé carrément ; on l’obtient au contraire facUement en évasant l’orifice d entrée, et alors les oscillations de la veine et ses changements d’aspects se montrent avec une netteté plus grande encore que pour l’eau. Les expériences suivantes ont été faites sur l’eau à la température ordinaire, avec des tubes coupés carrément. Je réglais la charge de manière que les oscillations fussent très rares, ou je )a diminuais juste assez pour les supprimer, et, dans ces conditions, je mesurais que !ques débits dont je prenais )a valeur moyenne (janvier j88o). J’ai trouvé ainsi les d~ux lois suivantes <° J~e débit /t/Mt<e :/t/6/’te !(/’<9 des oscillations est indépendant de la longueur du <M&< ?. En eiïft, en réduisant successivement la longueur d’un tube de. verre ayant pour rayon o’~°’,iyy8, j’ai obtenu les résultats suivants. Je désigne par 60~ le débit par minuter 6o<y 60<y Moyenne Longueur, (observé). moyenne, générale. cm 86,5. 389-387-387 388 .) 7t,5. 360-369-372-367 367 57,9. 36 ;-365 365 r 377 4 :,8. 392-360 376 25,7. 394-394 394 Les oscillations sont d’autant plus amptes que le tube est plus long ; ce qui est facile à comprendre, quand on pense que le régime et, par suite, la loi de la perte de charge par unité de longueur sont modinés dans le tube tout entier. La longueur étant réduite à io’5, les oscillations n’étaient plus observables. 2° Le débit limite inférieur des o~ct7/<t’o~~ est pro- ~oy’<t0~~e/ au /<ïvo7 : du <</&e.