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Page:Anonyme - Le roman d'Aquin ou La conquête de la Bretaigne par le Roy Charlemaigne.djvu/305

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notes et corrections

V. 2678. — Ce dit [l’en] de verté, ms. ce dit de verité.

V. 2687. — Vant, ms. bant.

V. 2691. — Folio 50. — Une erreur de pagination dans le manuscrit pourrait faire croire à une lacune entre le fo 48 et le fo 50. Mais le sens n’est pas interrompu.

V. 2692. — Se [ne] m’aist Dieu. Ou encore : se m’aïst Dieu.

V. 2694. — D’affolez, ms. de affoler.

V. 2695. — Garde[r], m. gardez.

V. 2696. — S’est, ms. c’est.

V. 2699. — Alexandrin du fait du copiste, qui a sans doute mis regardé pour le simple gardé. Cf. 2565, etc.

V. 2701. — Pour l’amour Dé, ms. pour l’amour de Dé.

Vers à corriger peut-être : Glorïeux sere, dist-il, etc.

V. 2703. — Se il, ms. cil.

V. 2710. — Ce vers doit être rétabli ainsi dans le texte :

Nostre emperiere a Jhesu mercïé.

V. 2713. — Se est, ms. c’est.

Il est intéressant de rapprocher le récit de la fin de Gardoine de celui de la destruction de Luiserne qui termine Gui de Bourgogne.

V. 2714. — Par devers Bise, contre soulail levé.

La distinction que nous avons faite au v. 210 n’a pas d’intérêt ici. Les rochers de Biseux et la contrée de Bise qui borde la Rance dans les environs d’Aleth sont au nord-ouest de Gardoine et de Dorlet, nous voulons dire de la mare Saint-Coulman. On peut donc également traduire bise par nord, sans contre-sens. Il va sans dire que l’auteur a peu consulté la vraisemblance en faisant venir de ce côté l’armée de secours envoyée par le pape. C’est en effet le côté opposé au continent. Pour ne pas être trop rigoureux, on peut admettre que cette armée est venue par mer ou qu’elle a traversé la Rance au gué le plus voisin de Quidalet.