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Page:Anonyme - Le roman d'Aquin ou La conquête de la Bretaigne par le Roy Charlemaigne.djvu/99

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s’apprête à conquérir Orléans, Lyon, Paris, Chartres, Saint-Denis, Soissons ; il se vante de faire Charlemagne prisonnier et de l’enfermer dans sa prison d’Oreigle. V. 101-157.

« Dieu me défende », s’écrie Charles, et il demande conseil à l’Archevêque, ainsi qu’aux barons. — Il faut, répond celui-ci, sommer le roi Aquin de se faire baptiser, envoyer la sommation par les quatre comtes, Ripé de Dol, Baudouin, Richer et Thierry. Si Aquin se refuse au baptême, l’empereur l’attaquera avec toutes ses forces. « J’irai avec vous, termine l’Archevêque, avec quatre mille bons chevaliers de Bretagne dont j’ai payé la rançon. » L’empereur suit l’avis d’Isoré. On fait faire une lettre en forme. On la confie à Ripé. Les quatre comtes s’arment et partent. V. 157-192.

Ils arrivent à Quidalet. — Description de cette ville. Le roi Dayres l’a fait bâtir avant J.-C. et entourer de murs épais. La mer l’environne de tous côtés, sauf d’un seul, celui qui regarde Bise. On y voit la porte et le pont tournant qui unissent la ville au continent. Le portail est voûté, la grande porte est faite de bronze, le pont et la poterne sont de fer. Près du port, au midi de la ville, s’élève, sur un rocher, dans une enceinte de peu d’étendue, une forteresse de quatre étages, Ses murs ont cinq pieds de large et cinquante-six de haut. Cette tour est imprenable. Sur le haut, il y a un donjon en marbre blanc, séjour favori d’Aquin et de l’impératrice. Ce château est proprement appelé la tour Aquin. Il est la prison des chrétiens captifs. Le gardien du havre et ses soldats s’y tiennent et veillent à la sûreté des richesses innombrables que renferme le port. — Liste de ces trésors dont Aquin dispose. V. 193-247.

Description de l’antique palais situé au milieu de la ville. Il contient le trône d’Aquin enrichi de pierreries ;