Aller au contenu

Page:Anonyme - Macaire, chanson de geste.djvu/540

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
348
Macaire.

.   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .
Et la roine est tornée à deshonor.

(Ms. fr. 859, fol. 22.)

On pourrait lire aussi :

Par lui fu mise la roïne à torment.

Voyez Gaydon, p. 311, v. 4.

P. 21, v. 21 : Prendre vengement de.

Fel soie jou se n’en pren vengement.

(Loquiferne, ms. fr. 1448, fol. 284 r°, col. 2.)

P. 21, v. 22 : bruïe (brûlée). Gaydon, p. 145.

P. 23, v. 1 : Avoir vengement de quelqu’un.

Ja de Gaydon n’averons vengement.

(Gaydon, p. 220.)

P. 23, v. 9 :

Porpensé m’ai trestot l’engignement.

Voici deux exemples de ce mot assez rare :

Je n’en puis mès, le cuer en ai dolent,
Qu’il me sosprist par son engignement.

(Auberi le Bourguignon, ms. fr. 859, fol. 110 r°, col. 1.)

V. aussi Gaydon. p. 315.

P. 23, v. 13 :

Mais l’aparler ne me dites noiant.

Aparler quelqu’un pour lui parler, est une locution qui revient souvent au moyen âge, notamment dans le poëme de Huon de Bordeaux :

Que s’il revient, jel vorrai aparler.

(P. 103.)

P. 23, v. 15 :

Et dist Macaires : « Fesons le saigement. »

Fesons le et non simplement fesons ou ferons,