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Page:Anonyme - Macaire, chanson de geste.djvu/542

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Macaire.

Messaigiers est, ne doit iestre adesez.

(Gaydon, p. 110, v. 10.)

Se il m’avoit feru ne adesé.

(Ibid., v. 15.)

Mais il ne l’ont touchié ne adezé.

(Id., p. 188, v. 31.)

Idem, ibid. : li sembleroit viltés.

Ou vieutés, comme dans ce vers de Huon de Bordeaux, p. 149 :

Car il li sanble che seroit grant vieutés.

P. 25, v. 19 : Sovente fois, ou au pluriel, comme dans Raoul de Cambrai, p. 169 : Soventes foiz.

P. 25, v. 24 : Ne t’estuet esmaier, ou, en conservant le mot doter : ne te covient doter ; ou enfin : pas ne t’estuet doter.

P. 27, v. 13 : ens el palais plenier. Le texte de Venise dit droiturier, dont je ne connais pas d’exemple ainsi employé ; au contraire, palais plenier est partout.

Pour lui servir en son palais plenier.

(Huon de Bordeaux, p. 11.) Etc.

P. 27, v. 15 : dormir et reposer. Le texte de Venise dit polser, français pousser. J’aurais pu employer ce terme en restituant :

Ens en lor chambre et dormir et pousser.


Mais je ne trouve le mot qu’un peu tard, dans une version en prose d’un de nos anciens poëmes : Il fist semblant de dormir et moult pousse et souffle (Miles et Amis, exemplaire sur vélin de la Bibl. imp., fol. 76 v°. Antoine Verard, sans date). Au contraire, on rencontre fréquemment la locution dormir et reposer :

Onqes n’i pot dormir ne reposer.

(Aliscans, p. 77, v. 16.)