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Page:Anonyme - Macaire, chanson de geste.djvu/564

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Macaire.

mot accusée sous cette forme (Voyez ci-dessus la note sur le vers 20 de la p. 51).

P. 83, v. 20 : dont en ai l’ame irie ; ou mieux peut-être : dont ai el cuer grant ire. Inutile de dire que la rime n’est pas un obstacle à cette leçon.

P. 85, v. 1 :

Quant li baron ont la parole oïe,
Mal de celui qui un sol mot en die.

Gaydon, p. 20, v. 26 :

Quant Fransois oient lor seignor si parler,
Mal de celui qui osast mot sonner.

P. 85, v. 17 :

Et ne croi mie de nul en sois blasmé.

« Et je ne crois pas (qu’en suivant mon conseil) tu sois blâmé de personne. » C’est le sens que j’ai donné à ce vers. Si l’on préfère celui que paraît indiquer le texte de Venise, on peut lire :

Et n’en serai, ce croi, de nul blasmés.

P. 85, v. 18 : apelés. Comme il s’agit ici d’un duel judiciaire, j’ai substitué au mot calonçer du texte italien l’expression employée en pareil cas :

La vilonnie dont iestes apelés.

(Gaydon, p. 28.)

P. 85, v. 19 :

Et en bliaut si soit il despoilliés.

Gerart non plus, dans Huon de Bordeaux, n’a point d’armes offensives lorsqu’il va au-devant de Charlot, et c’est ce qu’il exprime ainsi :

T’as bon haubert et çaint le branc forbi,
Et je suis nus el bliaut sebelin.

(P. 23.)


J’ai donc substitué le mot bliaut au mot guarnelo du texte italien.