ne pas oublier, si profondément qu’elle soit capable de sentir. Elle pensera que je ne méritais pas l’amour qu’elle m’eût donné, — et elle aura raison.
Donc, je le répète, je puis partir, reprendre l’existence qui m’est habituelle et que je connais tant, — que je connais trop ! Je retrouverai cette atmosphère intellectuelle, mondaine, fiévreuse à laquelle je suis accoutumé, que j’ai aimée avec passion, — cela est vrai, — et dont la sécheresse dissolvante m’apparaît formidable aujourd’hui. Je publierai le livre auquel j’ai travaillé ici même, sous l’influence de « ma petite amie », et le « livre de Lilian », ainsi qu’il restera secrètement nommé pour moi, deviendra, j’en ai la conscience, l’une de mes meilleures œuvres, à coup sûr l’une des moins décevantes… Ce qui ne l’empêchera point, durant un mois ou